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— tc#01, o tutto o niente

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The Mockingbird
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birds killed : 690
faceclaim & credits : elow.
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Dim 29 Sep - 17:53



o tutto o niente

tc: la fête de quartier italienne
La flèche transperce les rideaux. C'est un coup agile, mesuré avec une perfection étrange. Des années de pratique. Peut-être des arts martiaux. Le premier conseiller du don est mort. Et la rage gronde dans les rangs italiens. Une cosca frappée de trop près. La colère sourde bourdonne dans les sphères. Depuis une semaine, l'orgueil pourri dans les veines. C'est une atteinte à l'honneur. Une insulte au commandant de la pègre.  Il faut donc sauver les apparences et gonfler la poitrine. Une opulence exprimée par une fête de quartier organisée par les Adami. Des mets et de rires italiens pour effacer le deuil. Les citoyens se mêlent aux criminels. Une invitation ouverte en plein dans le piège.

Pas d'ordre de passage. Privilégiez les posts courts et n'hésitez pas à interagir. Pour toute question ou suggestion, n'hésitez pas à contacter le staff.  — tc#01, o tutto o niente  615934482  — tc#01, o tutto o niente  932200819
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Mer 30 Oct - 8:11


mascarade
Le coeur bat sous la tempe. Une tension oscillant entre les stands et les rires. Ils se mentent, les italiens. Derrière le voile, la pointe brillante du canon se presse entre les côtes. Ils attentent leur vendetta. Un caractère sanglant et des accents qui vibrent sur le palais. Sans crainte, sans peur, les Adami possèdent ce flegme qui transperce. Une puissance qui fait froid dans le dos. Il faut être fou pour s'aventurer dans l'antre du Don. Il faut être idiot pour lancer la flèche et créer le chaos dans un univers où il tire les fils avec dextérité. @Elio Adami porte l'emblème de sa famille. Il est là pour la forme. Comme toujours, son nom s'affiche entre les rangs. Soldat forcé. Soldat pour une cause qu'il croit à peine. Seule la mama compte, les cousins, le sang, la génétique. Alors il déambule en adressant des sourires. La convenance lui brûle les lèvres. Dans son coin @River Briggs se moque de cette marche nuptiale. Il attend son dealer. Ici, c'est le berceau de la poudreuse, la source d'une déchéance qui infecte ses poumons. Il chancèle en compagnie de @Fauve Da Silva croisé à l'entrée du quartier. River a le sourire conquérant et l'âme ailleurs. Il attend beaucoup de Fauve. Comme toujours, il cherche l'adrénaline dans tout ce qui l'entoure. La drogue. Les hommes. Les femmes. Ils veulent s'amuser, se libérer. Quand soudain, une seconde flèche se plante au milieu de la rue. A trois, ils forment un triangle autour de la flamme qui s'essouffle sur l'extrémité de la pointe.

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— et cætera
Mer 6 Nov - 10:49


A tirs croisés. Des confessions froissées sur l'oreiller. Tant de secrets et d'amertumes. L'éveil de la drogue qui se distillait dans le sang. Une substance visqueuse, toujours plus forte, plus brûlante. Mes mains tremblaient dans mes poches. Les battements de coeur se transformaient en secousses. Des valses des viscères dans une cavité épanche. Mon regard fixait les caravanes et les planches colorées. Une fête de quartier et mille raisons de célébrer cette déchéance qui prenait à la gorge. Je tremblais pour marcher. Je tremblais pour respirer. Expression elliptique sur les lèvres et les paupières. La face, traitresse et le sourire grimaçant au milieu des silhouettes déambulant autour des stands. A la recherche d'un refuge, qu'une piqure. Juste une seule. Juste cette fois. La dernière. Le supplice qui faisait écho à la bêtise. Parce que la prochaine dose était plus délicieuse. Le rush et le fantasme chevauchés dans un état d'arythmie et de liberté qui se fracturait dans mes veines. Elio, étire ton corps près du mien. Dans cette baignoire. Près de cette tombe. Un coup dans le coeur lorsque les prunelles se croisaient. C'était mal. C'était douloureux. Chaque regard animait le désir de consommer. Pour la léthargie. Pour la narcolepsie. Les symptômes d'une beauté transfigurée sous les doigts. Je hochais la tête. Une courtoisie fugace et le souffle qui prenait appui sur le profil de Fauve. La figure emblématique d'une chute qui prenait par surprise. La flèche tombait au sol. Et la marche se suspendait dans une halte étrange. « Pas la peine de sortir la fanfare. Je viens en paix. » Je soufflais en fixant Elio. Pour moquer. Pour taquiner. Pour découvrir la source de ces vices qui roulaient dans ses génétiques défectueuses. Est-ce possible qu'on soient pareils ? Toi, dans ta lucidité. Moi, dans ma torpeur. Goutte là, ta poudreuse, Adami. Mes mains glissaient sur le coude de Fauve. Il était paumé au milieu. Avec une flamme roulant sur le sol et des yeux transpercés de lumières. « Fauve, c'est ça ? Je pense que les ritals font un bad trip. » Une cordialité improvisée pour se créer l'illusion d'une amitié. Je suis pas seul. Je ne le suis jamais. Il y a toujours l'empreinte de la coke. La caresse d'un autre.
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— et cætera
Lun 11 Nov - 22:34


Resserrer les liens, quand l’univers se délite sous leurs pieds. C’est tout ce qu’ils sont capables de faire. Se rassembler. Montrer au monde qu’ils tiennent encore la route, même quand le chemin s’effrite. Toucher un membre de la famille, c’est déclarer la guerre et aujourd’hui encore, la colère gronde. Elle siffle entre quelques éclats de rire exagérés et ces accents qui claquent contre le palais. Il n’a pas pu prendre la fuite, Elio, pas cette fois. Rebelle mais pas trop non plus. Indiscipliné, mais pas suicidaire ; Adami avant tout. Alors il se fond dans la masse. Entre cousins et alliés, des amis d’enfance et au moins autant d’inconnus, prêts à tout pour les bonnes grâces du Don. Ce n’est qu’une mascarade. Une autre scène à jouer. Un énième rôle à supporter. Mais c’est plus facile avec l’éthanol dans les veines, alors il a un sourire guilleret plaqué aux lippes, l’acteur, et un verre de trop entre les doigts. Les visages se confondent et les étreintes se ressemblent. Puis il est là, le diable. Un mirage au milieu d’un monde qui tangue. « Fuck you, Briggs. » Le rire éclatant au milieu du brouhaha. Une voix qui porte trop, soudainement, alors qu’il lui lève son verre. A tous tes échecs et à tous mes efforts vains. D’essayer de le ramener parmi les vivants, alors qu’il s’obstine à traîner entre les morts et les pires crapules de cette ville.
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