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— tc#02, a russian will retaliate

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Dim 29 Sep - 18:01



a russian will retaliate

tc: hold up au centre ville
La banque. Journée banale entre les couloirs de l'administration. Les files se ruent entre les guichets. Avec des papiers sous le bras. Des demandes et des carnets de chèques. Le vacarme remplit le hall. Puis il y a ce silence qui pèse. Tout à coup, le froid roule sur l'échine. L'impression d'une tragédie imminente. Des cris et des insultes russes. Des gens agitant les bras contre le directeur. Ils ne semblent pas en avoir contre l'argent. Ils veulent quelque chose d'autre.

Pas d'ordre de passage. Privilégiez les posts courts et n'hésitez pas à interagir. Pour toute question ou suggestion, n'hésitez pas à contacter le staff.  — tc#02, a russian will retaliate 615934482  — tc#02, a russian will retaliate 932200819
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Lun 21 Oct - 10:29


Une journée banale en apparence. Rares sont les fois où je dois sortir de ma tanière pour me rendre en ville, si bien que le vent frais qui souffle sur mon visage me glace le sang. L’automne est bel et bien installé, bien qu’il s’agisse de ma saison favorite j’en avais oublié ses moindres défauts. Marchant d’un pas décidé dans les rues de Bristol, je ne tarde pas à gagner le centre ville, situé seulement à deux pas de mon appartement. Je n’aime pas les administrations et quand je remarque la file d’attente, je prends conscience que ce calvaire risque bien de durer des heures. J’aurai dû envoyer Jacob, après tout il est de son rôle de grand-frère de m’aider à gérer mon banquier virulent. Ce dernier m’a appelé en fin de semaine, pour me demander un rendez-vous. Intrigué par les sommes d’argent qui rentrent et sortent de mon compte, il m’a fallut le week-end pour trouver une explication tenant la route. Hors de question de lui dire la vérité, je doute qu’il ne cautionne que l’une de ses clientes utilise du cash pour de la drogue. J’observe les alentours : seules quelques personnes se trouvent devant moi, mais la jeune femme au guichet semble quelque peu débordée. Je souffle, agacée, quand soudain un bruit sourd me fait sursauter. Des hommes, une langue qui n’est pas la mienne. Je comprends rapidement que cette sortie se confirme être réellement une très mauvaise idée. Levant les mains, machinalement, avant de gagner le sol comme la plupart des gens présents dans la Banque. Remettant ma vie entre les mains du destin…
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Mar 22 Oct - 15:50


Money, money, money. Les petites coupures glissent toujours entre les doigts de Tab, et ce, depuis des années. Elle en a vu, des pourboires, des journées payées en cash, subvenant à ses besoins bien plus efficacement qu’une fiche de paie. Mais lorsque ses poches débordent, un arrêt par sa banque se fait nécessaire.
Les petites coupures accumulées forment de gros paquets, et de cinq, dix, vingt livres se retrouvent liasses en quelques minutes. Tabitha a conscience de monopoliser le dépôt d’espèces de sa banque, mais de nos jours, plus personne n’avait de tels dépôts à faire. Le tête-à-tête avec la Reine s’éternise - mais il est de ceux que la danseuse aime. Le montant grimpe, dans le bon sens du terme. Tab envoie son argent au fond du dépôt, se retourne, prête à partir,
se fige.
Le bruit de fond avait changé, l’atmosphère aussi, orageuse. Des éclats de voix qui n’ont pas la couleur locale ; quelque chose de l’Est, sans que Tabitha n’en soit vraiment certaine. Acculée, elle ne peut pas vraiment reculer, aussi se contente-t-elle d’observer la débâcle. Certains clients se mettent à lever les bras, d’autres s’accroupissent comme s’il y avait un manuel d’explication à ce genre de situation. Tab se contente de rester interdite, priant pour devenir invisible, se confondre avec ce qui se trouvait derrière elle. Priant pour que le soleil revienne.
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Mer 23 Oct - 18:25


courir, courir, courir, prendre un café avec topaz, déposer nala à l'école et s'assurer que maddox soit bien en cours, respirer - un peu -, passer à la banque, ne surtout pas oublier de commander le gâteau d'anniversaire de nala, et tout ça sans être en retard au boulot. tu te presses, malgré ton ventre encombrant, malgré les tiraillements et ton dos qui te fait mal, malgré les mille et unes questions qui vrillent tes pensées, t'essaies d'pas perdre le fil. et le médecin qui t'avais dit de te reposer, tu soupires, tu te reposeras plus tard. topaz, c'est fait, t'embrasses le front de nala avant de la laisser partir derrière les grilles de l'école, tu composes le numéro de ton petit frère pour savoir s'il s'est réveillé, et tu continues ton chemin jusqu'à la banque. t'as rendez-vous pour parler de tes comptes, de comment t'allais gérer avec un bébé. t'en sais rien, comment tu vas faire? t'es toute seule, t'as beau travailler plus que nécessaire, tu gagnes pas des milles et des cents. t'espères juste que ça ira. tu t'avances dans le hall immaculé, et tu te glisses dans la file d'attente, toi et ton ventre imposant. sept mois et trois semaines, tu t'dis qu'c'est bientôt la fin.
puis y'a c'bruit sourd, tu sursautes, et te figes, paralysée. des hurlements résonnent dans l'enceinte de la banque, tu profites de la pagaille pour te mettre à l'abris derrière un pilier, geste intimé par ton instinct, même si t'arrives pas à comprendre ce qui s'passe autour de toi. puis t'entends les éclats de voix, des discussions en russe, la langue de ta mère, la langue de tes origines. tu captes quelques mots, et tu comprends echo, ce matin, c'est l'orage qui va s'abattre sur vous. t'es perdue, incapable d'esquisser le moindre geste, t'es juste là, assise derrière un pilier, et tu regardes les silhouettes allongées de personnes devant toi, leurs mains sur la tête, d'autres sont accroupies. et ton coeur qui s'emballe, ta respiration que t'arrives à peine à calmer, tes pensées toutes tournées vers ton bébé, tes mains crispées posées sur ton ventre arrondie. j'veux pas mourir.
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Mer 30 Oct - 7:43


Le souffle qui manque. L'air si froid, l'air si lourd. Des pas claudiquants sur le carrelage de l'entrée. Le est mat et l'angoisse lancinante. Mon regard était captivé par les détails du bâtiment. Les sorties de secours, le bouton d'alarme derrière le comptoir. Un battement de coeur dissipé dans cette peur qui remplissait les voies respiratoires. J'avais entendu les mots. Des syllabes étrangères entonnées avec une intensité étrange. Mon corps anticipait lorsque le monde s'effondrait autour des bruits de la banque. Je fixais les jeunes femmes à mes côtés. Un femme enceinte, si belle, si rayonnante. Elle exhalait cette lumière qui se distillait entre les néons. Je pinçais les lèvres en sursautant. Nos prunelles se captaient une seconde. La panique échangée dans un sourire incertain. Je voulais m'approcher, mais mon ventre se contractait douloureusement. La respiration sifflante et la gorge nouée, je retenais un cri pour ne pas attirer l'attention. Je me tournais vers la foule. Trop de silhouettes et seulement un visage connu. Je fixais @Iris Ryder en mimant. « C'est mon bébé. » Parce que j'en avais un aussi. Parce que ma chair et mon sang, étaient trop fébrile pour étinceler. Parce que j'étais une mauvaise mère, une mauvaise humaine. Des mois à chanter sur les scènes et bars et à refuser la nourriture, la vie. Ma main se cramponnait à la personne à ma droite. @Tabitha Knox.

@echo blossom, @iris ryder, @tabitha knox
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Mer 30 Oct - 8:54


russian roulette
Les voix s'élèvent et on comprend, même sans connaître le dialecte, que la tension se tord entre les lèvres. Les hommes habillés de noir entourent le directeur de la banque. Il n'abdique pas. Dans son regard, une étincelle de fierté. Quelque chose d'étrange. Comme s'il savait qu'il avait des renforts. Alors, les flinguent se pointent sur les clients. Des innocents, la proie facile. L'un des brigands s'approche et scrute les environs. Son regard lape les visages pour choisir sa prochaine victime. Il prend @Echo Blossom en otage. Le canon se presse sur sa tempe. Elle est enceinte. Elle a le plus de valeur ici. Deux pour un, c'est ce qu'ils pensent lorsqu'ils braillent : Tout le monde à terre, maintenant ! @Andy Cavendish , @Tabitha Knox sont à quelques mètres. Elles redoutent le pire. Elles pourraient être les prochaines. Andy regrette d'avoir parlé de son bébé. Elle regrette cette journée à la banque et toutes les heures perdues à déambuler autour de la rue. @Chloe Walsh glousse dans un sursaut. Tous les regards se tournent vers elle. La jeune femme tient son téléphone, les orbites écarquillées face à la situation. Le second brigand s'approche. Il lui dérobe l'appareil et la tire vers Echo. Elles sont cernées, prises au piège. @Iris Ryder est toujours à terre. Andy la regarde. Elles se connaissent. Que penserait, Jacob, s'il voyait qu'elle n'a rien pu faire pour sauver sa soeur ?

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Jeu 31 Oct - 0:59


le coeur prêt à exploser quand tu sens la main de l'homme agripper ton bras, t'étouffe un hurlement de terreur. il sert si fort qu't'as l'impression que ton os va se briser, et tu sens le canon froid de son arme se poser contre ta tempe. t'as jamais eu aussi peur echo, jamais, de toute ta vie. tes yeux embués balayent la salle pour tenter d'y voir un espoir, de croiser un regard, n'importe quoi. l'homme te tire, t'obliges à avancer, tes jambes fébriles qui te tiennent à peine et ton coeur qui t'fais mal à l'intérieur de ta cage thoracique. l'angoisse qui brûle, qui te tord les tripes, qui tire dans le bas de ton ventre. t'es tétanisée, le rythme de ton myocarde qui pulse si fort contre tes tympans que pendant un instant, t'entends plus rien de ce qui s'passe autour de toi, t'es comme assourdie, à deux doigts de t'effondrer. non echo, c'est pas le moment, faut qu'tu tiennes le coup. y'a le canon d'son flingue si près de ta tête, tous tes muscles sont pétrifiés de terreur, mais t'essaies d'comprendre. pourquoi? t'es piégée echo, comme un animal acculé, tu peux pas fuir, tu sais qu'à la minute où tu esquisseras le moindre geste le type n'hésitera pas à appuyer sur la détente, tu l'sens, t'as aucun moyen d't'en sortir. pourtant c'est plus fort que toi, tu regardes autour de toi, y'a bien des alarmes dans une banque? la porte de sortie te paraît si loin. t'es morte de peur echo, t'as tellement peur. tu sens la douleur tirer le bas de ton ventre, le stress en train d'empoisonner ta chair, ta main qui ne quitte pas ton ventre, comme si ça suffirait à protéger ton enfant. très vite ils amènent une autre jeune femme à côté de toi, t'essaies d'capter son regard quand ils la tirent vers toi, t'essaies d'trouver la force de pas t'effondrer dans ses yeux. ouais tu la regardes, en espérant vainement qu'elle ait une solution. la vérité c'est qu'vous êtes coincée, un flingue braqué sur vous, otage d'un hod-up. t'sais qu'd'une minute à l'autre, tout peut déraper.
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Dim 3 Nov - 18:22


Chloe passe les portes automatiques de la banque, des coupures de billet dans un sac cabas, choisi pour l'occasion. elle soulève ses lunettes de soleil qu'elle dépose sur le haut de sa tête et sélectionne l'une des files d'attente. c'est tellement long, la banque. mais Chloe n'avait plus le choix, trop de billets trainaient à l'alcooloc, ce n'était plus du tout viable. ils savent, ses colocs. mais les invités, les personnes qui sont là pour rendre visite aux uns ou aux autres, elles posent des questions lorsqu'ils aperçoivent 500£ en petites coupures sur la table basse. normal. faut que Chloe apprenne à ranger son fric dans des endroits plus discrets, vraiment.
elle trépigne d'impatience, droite et fière sur ses talons. c'est à cet instant qu'elle entend des cris et des phrases dans une langue qu'elle ne connaît pas. putain. son sang ne fait qu'un tour. qui aurait cru qu'elle aurait été dans ce type de pétrin un jour ? elle, Chloe Walsh, une fille banale au milieu d'une banque. instinctivement, Chloe se baisse, protège son sac et essaie de se caler sous un comptoir (comme quasiment tout le monde). elle fouille dans son sac frénétiquement une fois qu'elle se sent un petit peu en sécurité et sort son téléphone portable pour envoyer un sms au 999. elle cache son téléphone comme elle le peut entre son abdomen et son sac et commence à pianoter sur son téléphone. elle fait abstraction de ce qu'il se passe. elle essaie de rester rationnelle au maximum. qu'est-ce qu'il se passe ? une fille est retenue en otage, elle est enceinte. elle a un flingue sur la tempe. l'urgence est à son maximum. il y a une centaine de personnes dans la banque. et ça parle une langue qui ressemble au russe pour ce que t'en as vu à la télé. elle est mise en relation avec quelqu'un, elle reçoit sa première réponse quand elle entend une voix donner l'ordre à tout le monde de s'allonger. elle s'exécute, le téléphone toujours à la main. mais on la surprend. elle voit l'un des hommes s'approcher d'elle et lui prendre son téléphone des mains. elle est incapable de faire quoi que ce soit, terrassée par la peur. Chloe n'avait jamais eu peur de quoi que ce soit. mais là, la situation est différente. on la tire par le bras, elle manque de tomber mais elle réussi à suivre la cadence. son regard croise celui d'une autre blonde, la jeune femme enceinte. Chloe se pince la lèvre. elle ne sait pas quoi faire à présent, privée de son téléphone, elle ne peut plus rien faire à part prier pour que la personne qui a reçu son sms prévienne la police le plus rapidement possible.
est-ce qu'ils oseraient les tuer ? oui. pense-t-elle. pourquoi ne le feraient-ils pas, si c'est pour avoir ce qu'ils veulent ? elles sont des femmes, elles sont paralysées et elles sont des proies faciles. Chloe sent sa main trembler. elle fait tout pour ne pas montrer sa peur. tout pour paraître inflexible et sans émotion. mais au fond d'elle, Chloe elle pense à ses frères, à ses parents et à ses colocs, sa seconde famille. ça peut pas se finir comme ça.
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Dim 3 Nov - 21:26


Ce n’était qu’un rêve. Sans doute. Sûrement. A quoi assistait-elle ? Deux secondes - elle n’a pas le temps d’assimiler ce qui se déroule autour d’elle. Des mains se lèvent, des paroles sont lancées à l’encontre des employés, de tout le monde. Elle se retrouve part à ce jeu, à cette blague, sans l’avoir désiré. Son palpitant rate un battement ou deux, quand elle voit cette jeune femme, portant la vie, se retrouver accaparée par un homme sombre.
Violent effet miroir. L’inconnue, ça aurait pu être elle, il y a de cela quelques années. L’instinct maternel se fait lionne affamée, justicière de l’ombre. Une main qui s’agrippe à la sienne, la ramenant à la réalité. Juste avant que l’ordre ne claque dans le relatif silence, juste avant que son corps ne se meuve de lui-même. Sans avoir conscience de ses propres gestes, Tabitha déclenche le mode auto-pilote, poussée par la simple idée de survivre. Coopérer, pour espérer sortir de là. Alors elle s’écrase au sol, le regard planté sur la jeune femme. Pour qu’elle sache qu’elle n’était pas seule.
Mais il y en a une autre qui est traînée au milieu du vacarme, et Tab réalise soudain le nombre de personnes impliquées autour d’elles. Un bon paquet. La peur la paralyse, elle ne peut rien dire, elle qui pourtant n’a pas sa langue dans sa poche. Et puis, il y a ce simple fait qui revient à sa mémoire, déclenché par le besoin désespéré de faire sens à ce qui l’entourait.
Les guichetiers étaient entraînés à ce genre de situation. Entraînés à donner du cash et à coopérer. Ne pas opposer de résistance. Pas vrai ?
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Mer 6 Nov - 17:25


C’est littéralement un cauchemar et je me demande très sincèrement quand est-ce que je vais bien pouvoir me réveiller. Je m’en veux d’être ici, d’avoir osé sortir de mon appartement un jour comme celui-ci. J’aurai dû rester chez moi, derrière mon ordinateur, comme je sais si bien le faire. Au lieu de ça, je me retrouve au beau milieu d’un braquage. Je regarde autour de moi, les gens sont tout aussi paniqués. Des femmes enceintes nous entourent, je ne peux m’empêcher d’avoir de la peine pour elle. Je me sens impuissante, en colère vis-à-vis de cela. Et soudain, j’aperçois ce visage que je connais. Andy… Mon sang ne fait qu’un tour, je sens la colère devenir de plus en plus grande. S’il lui arrive quelque chose, Jacob ne s’en remettra jamais. Les ravisseurs nous hurlent dessus, en nous demandant de rester à terre. Ma respiration est bien trop rapide, j’ai l’impression que mon cœur va sortir de ma poitrine. J’ai peur, je ne veux pas mourir. Mais quand je comprends la souffrance d’Andy, je ne réfléchi pas vraiment. « Eh, il y’a des femmes enceintes ! Laissez-les sortir, s’il vous plait ! » Ma voix tremble, je ne suis pas habituée à prendre la parole en public. Les regards sont tous posés sur moi, tandis que je reste au sol sans bouger. Je me redresse quand l’un des ravisseurs s’approche de moi. « Pitié. » A quoi bon les implorer ? Probablement à rien mais je refuse de mourir sans avoir tenté de sauver Andy et les autres otages. Jacob aurait fait la même chose à ma place, c’est mon devoir. Le courage est une qualité dont mon frère sait faire preuve quand il faut, il me l’a souvent expliqué quand nous étions enfants. Je dois désormais lui faire honneur, quitte à ce que cela me coûte la vie. Mes yeux se posent alors sur la jeune femme qui vient d’être privée de téléphone – elle aussi vient de prouver que son courage est bel et bien présent – puis sur celle qui aurait longtemps pu être ma belle sœur. Je suis désolée, tellement désolée qu’elle se trouve ici…
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Sam 23 Nov - 17:04


Une peur lancinante sous les côtes. La décharge clissant jusqu'au ventre. Dans chaque repli de chair. Nos battements se succédaient dans une folie fulgurante. La menace du flingue et le liquide ambré, ruisselant sur la face interne de la cuisse. La peau moite face aux intonations rauques des teneurs d'otages. Ils voulaient du mal. Ils concédaient dans cette langue étrangère. Des syllabes qui résonnaient tel un sonnet macabre. Je regardais @Iris Ryder, cherchant au fond de son regard, le courage, l'absolution. Il y avait une vie en moi. Un frisson de bonheur si fragile, si délicat. Un enfant démuni dans une carcasse qui se vidait si proche du sol. Mes genoux tremblaient. Je ne pouvais plus bouger. La silhouette cambrée dans le vide, j'entamais la chute libre. Une main accrochée à celle de @Tabitha Knox pour la faire vaciller avec moi. « Je ... Je suis désolée. » La panique peinte sur les lèvres. Une chaleur virulente, glissée, de bout en bout, sur une échine qui se désintégrait sous mon manteau. Je me sentais amorphe. Je me sentais vaciller. Partir. Un maillon faible au milieu de tous les otages. Ils tenaient déjà deux femmes. Et elle était enceinte aussi, la gamine. Un contour rebondi et des yeux qui perçaient le coeur. L'angoisse se liquéfiait sous mes paupières. Et sans savoir les retenir, les larmes tombaient en cascade le long de mes joues. « Je veux sortir. » A tabitha. A Iris. A n'importe qui. Une supplice coincé dans la gorge. Parce que nous étions incapable de voir la lumière à travers les stores. Et qu'il faisait, tout à coup, si froid, ici.

@echo blossom, @iris ryder, @tabitha knox
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Sam 23 Nov - 17:13


russian roulette
C'est l'apnée tout autour. Des souffles noyées dans l'angoisse qui se distillait dans chaque coin de la banque. Ils ont peur, les otages. Ils sont résignés, les malfrats. Des paroles maugrées et les raisons qui se perdent dans les échos de pleurs. @Andy Cavendish attire trop l'attention. Il y a un homme, trop prêt. Il la fixe et serre les dents. Calmez là ! Un hurlement strident. Il s'adresse à tout le monde. A personne en particulier. @Chloe Walsh privée de téléphone, se tortille près de @echo blossom. Elles sont les pièces maitresses de cette mascarade. @Philippa Neville approche. Elle a le flegme et le charme qui terrasse. Une femme de poigne dont la parole, est une arme redoutable. Elle entame le dialogue avec celui qui semble être le chef. Un homme qui se tourne vers le directeur. Qui abdique d'un geste glacial. Et elle comprend, Philippa. Elle capte tout de suite cette complicité entre les deux. Ils ne veulent pas le fric. C'est un compte à rendre, d'un clan à l'autre. Une vendetta. Et ils ne sont que dommages collatéraux.

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Lun 9 Déc - 16:03


le temps se suspend aux lèvres des malfrats, et tu te perds dans les battement anarchiques de ton coeur. ton équilibre fragile qui vacille, tout tourne autour de toi et les sons commencent à se distordre, une douleur lancinante qui émane du bas de ton ventre et la sueur qui commence à perler contre ton visage de porcelaine. la douleur qui devient de plus en plus forte, qui tord ton visage et tes yeux qui ne peuvent plus retenir tes larmes. parce qu'il y avait un problème, un problème avec ton bébé. tes mains qui se posent instinctivement sur ton ventre arrondi. pas ça. alors t'essaies de te concentrer sur les visages, les hommes armés, les salariés de la banque. le directeur ne semble pas inquiet, il y a ce jeu de regards entre lui et l'autre, et tu comprends qu'vous n'êtes les pantins d'une macabre mise en scène. tes genoux qui tremblent, à cause de l'angoisse et la douleur, puis le coup de grâce, comme un violent déchirement dans le bas de ton ventre, tu hurles de douleur en tombant à genoux, tout ton corps recroquevillé autour de ton ventre, de ton bébé. la douleur partout entre tes côtes, dans ton bassin, dans le bas de ton ventre. les larmes qui roulent sur tes joues et tous les regards tournés vers toi, t'espère que ça aura laissé le temps à quelqu'un d'appuyer sur ces fichus boutons de secours sous les guichets. l'horreur qui se peint partout autour de toi, t'as si mal, t'as si peur, quand tu vois le sang tâcher ta robe et couler contre ta jambe. et tu te souviens les mots du médecin qui t'avait pourtant ordonner de te reposer. - mon bébé... que t'arrives à peine à articuler, étouffée par la douleur, meurtrie par l'angoisse, - il faut sauver mon bébé! que tu trouves finalement la force d'hurler de tous tes poumons, de toute ton âme, en larmes. un hurlement glaçant, une supplique qui transperça toute la pièce et creva tous les coeurs, t'avais si peur, si peur de la perdre, si peur que par ta faute elle ne puisse pas naître. j'vous en prie sauvez mon bébé.
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Ven 3 Jan - 20:26


elle tente de garder la tête haute, mais si proche de l'un de ses agresseurs, Chloe se sent mal. apeurée, elle n'ose pas bouger, elle n'ose pas respirer de peur de se prendre une balle dans la tête. c'est si vite arrivé, pense-t-elle. les autres osent, elles osent dire des choses. Chloe a pourtant une grande gueule d'habitude, mais elle est paralysée par la peur de mourir. on ne sait jamais comment on réagirait dans une situation pareille. apparemment, Chloe fait partie des gens qui ne font plus rien après avoir été pris la main dans le sac. d'un coup, la jeune femme qui se trouve à ses côtés tombe dans un hurlement. La blonde sursaute, prend conscience de la situation. tant qu'à mourir, autant faire quelque chose. Chloe plonge à ses côtés, elle ne pourra rien faire de concret, mais au moins, elle aura une présence. elle voit très vite le sang et ne sait pas comment réagir. elle n'a jamais été dans une telle situation. elle ose poser sa main sur le bras de la fille, histoire d'essayer de la rassurer quand celle-ci pousse un hurlement. Chloe sursaute et retire sa main, de peur. peur de lui faire mal, peur qu'elle ne veuille pas de contact, peur de mal faire, peur de mourir. Chloe lève la tête vers leur agresseur, le regard noir. non ? pas de réaction ? vous voulez vraiment faire crever une mère et son bébé ?, aucun tact. mais la peur a fait place à la colère. c'est l'heure de bouger votre cul pour réparer vos conneries ! c'est maintenant, que vous évitez de vous faire inculper pour homicide volontaire, le braquage ça devrait suffire, non ? elle prend des risques Chloe, mais elle espère que ça aura une utilité. il faut que ça ai une utilité.
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