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— tc, the uk has forgotten us

killing the mockingbird :: behind the game :: sujets communs
The Mockingbird
The Mockingbird
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Ven 10 Jan - 19:29



the uk has forgotten us

tc: manifestation anti brexit
«Que voulons-nous ? Le vote du peuple ! Quand le voulons-nous ? Maintenant !» Un mouvement historique. La foule compacte, résignée à déployer les drapeaux d'une Europe unifiée. Les affiches acclament les chants de la horde qui marche vaillamment entre les avenues du centre de la ville. C'est magnifique, le flegme anglais qui se condense autour de la marée bleue. Pour un deuxième referendum, une voix qui brandit dans une force olympienne. Ils sont des centaines, des enfants, des seniors, des étudiants et des professeurs, tout un esprit de core qui se déploie dans le cortège qui se dresse contre le Brexit. Mais attention, dans la foule, il y a le mal qui gangrène, les clans qui se faufilent dans le noyau pour se mêler aux jeux politiques. Des pickpockets, des vagabonds. Un magma de conscience qui bouillonne, prêt à jaillir à tout moment. Car même si la cause est noble, c'est toujours la jungle ici.

Pas d'ordre de passage. Privilégiez les posts courts et n'hésitez pas à interagir. Pour toute question ou suggestion, n'hésitez pas à contacter le staff. — tc, the uk has forgotten us 615934482 — tc, the uk has forgotten us 932200819
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— et cætera
Sam 11 Jan - 0:05


j'me perds à travers la ville comme on s'égare dans ma vie. j'ai pas les bonnes baskets au pied, juré ça serait p'têt' bien celles d'echo. j'ai la tête en bourdon dans la cohue, on n'y voit plus rien, sinon l'épaule de son voisin, surtout quand comme moi, on est pas ben haut. j'me perds, dans des dédales qui ne sont pas les miens, des combats que je ne fais que toucher des yeux. le brexit, l'europe, mais qu'est-ce que j'en ai à foutre. j'ferais bien de pas parler, mon accent d'étranger s'rait trop dur pour leurs cris en belles syllabes. j'pas mes marques, par ici. sur c'cold concrete martelé en coeur. j'y laisserais bien, une traînée de sang ou deux, le mien, c'lui d'mes veines. juré être clean ça m'va pas bien.

et puis j'me laisse porter par la foule. y'a les sales regards sur moi, un peu. beaucoup. qu'est-ce qu'il fout là l'gamin à l'ouest. je tire la langue aux yeux réprobateurs. qu'ils aillent voir chez les européens, ça leur fera une belle jambe.
c'est en détournant la tête que je vois, là, l'occasion parfaite. l'intérêt qui m'pique, l'habitude qui reprend. s'échapper d'l'ennui monstre. en deux deux, j'attrape le portefeuille qui dépasse de la poche de la personne la plus proche, sur le point de tomber au sol. l'objet tombe aussitôt dans ma poche, et je laisse le public m'engloutir. l'sourire s'recolle sur mon visage - ça donnerait presque envie d'hurler avec eux.
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— et cætera
Sam 11 Jan - 12:31


t'adores ce genre de trucs. la foule qui se rassemble, qui crie, qui hurle, qui se bouscule. en vrai t'en as rien à foutre du brexit, ça te touche pas. c'est même pas ton pays, qu'ils fassent ce qu'ils veulent. ici, pas de risque qu'ils balancent des cocktails molotov contre le parlement. aucune chance qu'un lance-roquettes pointe son nez au milieu de la foule. qu'une ak47 commence à chanter. qu'une bombe n'explose. enfin tu crois. repenser à ça téléporte tes souvenirs à karachi. ton enfer sur terre. là où chaque jour vécu peut se transformer en victoire. alors ici, au milieu de cette foule, t'as l'impression que c'est civilisé. drôlement calme même. la vie t'as enseigné à rester attentif. alors là au milieu, tes yeux ils scrutent, ils passent de visage en visage. t'as pas beaucoup d'argent sur toi. tu sais que les pickpockets rôdent. toi-même t'hésiteras pas si une occasion se présente. mais ces derniers temps, tu préfères ne pas prendre de risque. ton crew qui occupe peu à peu les rues autour du qg. qui refile de l'herbe, des pastilles, des clopes de contrebande. plus besoin de faire les poches, trop dangereux. un bonnet vissé sur le crâne, ta veste remontée par dessus ton menton, tu pourrais presque passer incognito. toi le basané sûrement pas d'ici. certains british qui te regardent d'un regard désapprobateur. balek. t'as l'habitude, d'être celui qu'on mate de travers. sauf que là, tu remarques un truc chelou. un geste vif, presque invisible au milieu de tout ce monde trop serré. une main qui se faufile, un portefeuille qui disparaît en une fraction de seconde. encore un qui va paumer toutes ses affaires. sauf que la silhouette du malfaiteur, tu connais. tu zigzagues un peu en accélérant, juste pour être sûr. c'est lio. un type que t'aimait bien. qu'au fond, t'aimes toujours. il te fait penser à toi dans ta jeunesse, même si t'es tellement plus âgé. il est pas méchant. juste un peu dans son monde. tu t'étais dis que tu le protégerais. que tu veillerais sur lui, un oeil toujours aux aguets. jusqu'à que ce con te fasse les poches une fois. depuis que tu l'avais cogné, tu ne l'as plus revu. peut-être aperçu au détour d'une rue, passages furtifs. le pire c'est que tu lui avais laissé ta thune. par amitié. ou pitié, tu sais pas. mais tu ne résistes pas zeke. tu te glisses derrière lui, penché jusqu'à que tes lèvres n'arrivent vers son oreille. — tu devrais faire plus attention. parce que si tu l'as vu, quelqu'un d'autre pourrait aussi. tu parles sans méchanceté. conseil de quelqu'un qui s'y connait. parce que ça te fait chié que lio se fasse griller. ça t'emmerde qu'il t'ai volé sans s'excuser, sans t'expliquer. parce que tu l'aimes bien ce putain de gosse.

@lio kentucky
Milton Penrose
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Sam 11 Jan - 20:40


"Bollocks to Brexit". C'était un cri de ralliement autant qu'un cri de guerre, que Milton avait adopté comme pour mieux renouer avec cette fureur juvénile qui l'avait quitté depuis la mort de sa femme. A l'époque, il n'aurait jamais imaginé que le pays pourrait s'enliser à ce point dans une crise politique à l'issue de plus en plus incertaine, et avait voté contre sans s'imaginer qu'ils en seraient toujours au même point en 2020. Toujours ces mêmes stickers fluos, ces mêmes slogans, et cette même nausée à l'idée que la Grande Bretagne pourrait bientôt faire bande à part. Il avait mis ses convictions en sourdine lors de la découverte de la maladie de Marian, les avaient gardées endormies aussi longtemps que son deuil l'avait exigé, mais cette fois il s'était senti obligé de sortir et de marcher avec les autres.
"Bollocks to Brexit" donc, comme le disait le sticker qu'on lui avait tendu à son arrivée et qu'il avait aussitôt collé sur sa veste. Plus jeune, il en avait fait des manifs, protesté contre le racisme, la guerre en Irak ou les violences policières, avant de se ranger et d'oublier cette rage sourde qui ne demandait alors qu'à exploser. Il ne se sentait pas vraiment à sa place parmi la foule, mais pas vraiment un étranger non plus et se saisit de la pancarte qu'on lui proposa avant de la brandir tel un étendard. Je n'ai pas fait ça depuis une éternité.

libre
Moriarty Costigan
black hole in the soul.
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Lun 13 Jan - 14:09



Le brexit, c’est le cadet de ses soucis. Moriarty n’est pas un militant. Il n’est pas du genre à croire que sa voix compte, ni même à s’intéresser à la politique où à la fin du monde. Il a assez à faire dans sa petite bulle, pas la peine d’en rajouter. Il préfère rester à l’écart, ne pas entrer dans le jeu des combattants pour un monde meilleur ou quoi. Pourtant, il est là. Il a suivi un groupe d’étudiant de son université et s’est fondu dans la masse. Casquette sur la tête, il fait semblant d’être comme un autre : de croire qu’ensemble, tout peut changer. Il a même un panneau, qu’il brandit en rythme avec ses camarades. C’est qu’il a l’air d’y croire, le petit. Là dans la masse, un petit point parmi d’autres. En réalité, il sait bien que dans ce genre de situation, tout peut partir en cacahuète. Que des révolutionnaires trop radicaux peuvent péter des plombs, et que des abrutis laissent leur portefeuille à la vue des autres.

Mais surtout, il y a dans la foule ces clients favoris : les pseudo-punks qui dépensent les centimes ramassés par terre pour la première herbe vendue. Ceux qui sont du genre à attraper une brique et la lancer dans une vitre pour créer un mouvement de foule. Ceux qui, comme lui, font semblant juste pour profiter de la situation et des rues surpeuplés. Et il y a ceux qui ont sans doute profiter de la ristourne spéciale, de la livraison gratuite quoi...

Alors très vite, Moriarty se détache de son groupe, réajuste le stickers qu’il a sur sa veste et se faufile pour trouver ses clients qui le harcèle de sms. Certains précises la tête qu'ils ont, d'autres envoient carrément une photo. Décidément, voilà une journée qui va rapporter !


HJ : Moriarty profite de la manifestation anti-brexit pour livrer des jolies petits paquets  !
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— et cætera
Mar 14 Jan - 11:05


L’effusion d’humeurs qui règne est galvanisante autant qu’elle est dangereuse. Depuis que t’es là, la rumeur ne cesse d’enfler, elle gronde et rampe dans les rues comme un monstre prêt à tout dévorer sur son passage. Ca te rappelle tes jeunes années, celles durant lesquelles tu rêvais d’avenir et d’espoir sans être entachée par les affres de la vie. Mais il n’y a rien à craindre pour les petits ; ils sont tous à l’école, ou bien rangés dans leur vie. Tu ne te soucies que de toi et de l’avenir, tes stickers sur les joues comme deux marques d’un blush prononcé complètement absurde.

A côté de toi de parfaits inconnus entonnent un chant simple dont tu mémorises les paroles avant de suivre parce que tu sais pas trop crier, c’est pas exactement ton genre, pas de rage du moins. Les bras chargés de fleurs tu sillonnes la foule, fleuris les panneaux comme on fleurirait des canons, pour apporter un peu de douceur à cette lutte qui semble pourtant perdue d’avance.
Et tu te cognes évidemment, ou peut-être que c’est le contraire. Tu te retournes et te tords le cou pour voir apparaître un bouquet de boucles brunes pas assez fleuri à ton goût.

« Oh, bonjour. Il vous manque quelque chose. » que tu salues l’énergumène aux senteurs d’herbes étranges moins inoffensives que l’herbe à chat.

Pétunias aussi éphémères que la rumeur et la joie des luttes glissent alors leur tige dans les cheveux du quidam, et tu sembles satisfaite.

« Ah, c’est mieux ! »

@moriarty costigan
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