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EP 5 : DO YOU HEAR THE PEOPLE SING ? (TC#2)

killing the mockingbird :: behind the game :: sujets communs
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épisode 5
Do you hear the people sing?
protestation ‧ tc #2

EP 5 : DO YOU HEAR THE PEOPLE SING ? (TC#2)  Tumblr_mifx9sUaLR1rzj6wwo1_500

Ils ont laissé les plus pressés partir avant eux, ceux qui sont là pour se faire remarquer et brandissent leurs convictions avec un peu trop d'insistance pour être tout à fait honnêtes, et se sont finalement rallié à la marche lorsque le timing leur a semblé plus juste. @Tatiana Sadler avance d'un bon pas, ayant échangé ses habituels talons pour des chaussures plus plates, alors que @Elliot Peterson semble un peu déçu, peut être de ne pas trouver sur place quelqu'un qu'il espérait voir parmi la foule. De son côté, @Milton Penrose se voit proposer de porter une pancarte "Free Bristol" par une jeune fille très insistante, qui vient pourtant de se faire repousser par @Gia Esposito...

Nous sommes le dimanche 22 novembre, jour de grand rassemblement contre l'inaction de la police et de la justice face à la montée de la criminalité à Bristol. Le soleil a fait son grand retour, comme pour manifester son soutien à la clameur populaire, et les températures sont plus que clémentes en ce début d'après midi.
Merci de privilégier les messages courts pour la bonne marche de ce sujet, des interventions de @The Mockingbird sont à prévoir mais, pour l'heure, have fun!

Et comme toujours : pour toutes questions ou suggestions, n'hésitez pas à contacter le staff EP 5 : DO YOU HEAR THE PEOPLE SING ? (TC#2)  932200819
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Dim 22 Nov - 18:57


Tu n'as pas dormi de la nuit et pourtant, tu es là, portée par des baskets piquées à Felix, cachée dans le hoodie très confortable de ton jumeau, la capuche bleue marine rabattue sur tes boucles brunes et masquant une partie de ton visage, parce que cela te semble être la meilleure chose à faire. Après une très longue nuit à l'hôpital de la ville, une nuit à écouter tout le monde se plaindre, à écouter certains proclamer que s'ils pouvaient, ils iraient à la manifestation, histoire de faire entendre leur voix, mais le sommeil va les rattraper alors... Ils sont faibles, ils ne sont définitivement pas dans la même catégorie que toi et si tu laisses les plus ambitieux et les plus vocaux partir devant, toi tu traînes à l'arrière convaincue que tu seras aux premières loges du spectacle. Car tu n'es pas là pour tes droits ou même pour la jolie ville de Bristol, tu t'en fiches, c'était une longue nuit, tu mérites de te faire plaisir et si cela implique de mettre le feu à une voiture toi-même eh bien... il faut bien quelqu'un pour le faire, pour donner un peu de panache à toute cette petite protestation calme et pacifiste, pas vrai ? Oui, il y a définitivement quelque chose qui cloche chez toi et tu ris quand @Gia Esposito envoie sur les roses une jeune fille et sa pancarte, et voyant une ouverture parfaite, tu t'approches d'elle et de @Milton Penrose, un franc sourire sur le visage. "Je peux la tenir moi ta pancarte... on m'a piqué les miennes alors..." Un joli mensonge, mais ça, personne n'a besoin de le savoir, pas vrai? "Alors ce sera un bon moyen de faire passer le message, j'ai une voix qui porte aussi. Faut se faire entendre là où je bosse, alors si quelqu'un voit une caméra... Hésitez pas à le mentionner." Pour faire entendre le mécontentement d'une masse négligée ? Menacée constamment par le taux de criminalité élevé? Non, pour faire une dédicace à ton jumeau, sûrement installé sur votre canapé devant la télévision et à manger des chips.
Milton Penrose
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Dim 22 Nov - 21:48


Cette ville, Milton avait fini par l'apprécier. Il n'en avait rien attendu, y avait emménagé avec un fatalisme qui avait rebuté tous ceux qui auraient espéré y voir un signe encourageant de sa part, et voilà qu'il en était arrivé à s'y intéresser suffisamment pour participer à cette manifestation. Il avait refusé que son fils vienne avec lui, ayant suffisamment d'expérience en la matière pour savoir que n'importe quel rassemblement un tant soit peu politique pouvait mal tourner et qu'un garçon de dix ans n'avait rien à faire en plein milieu d'une émeute. Aleister avait protesté, arguant qu'il n'était plus un gamin et que lui aussi se sentait concerné par la situation de Bristol, mais Milton avait été inflexible. Il appréciait la conscience sociale qui était en train de se développer chez son fils, cette réflexion qu'il pouvait avoir sur le monde et l'avenir qui serait un jour le sien, mais pour l'heure il pensait avant tout à sa sécurité. Il regretta un peu sa décision en découvrant toutes les familles présentes, ces enfants qui couraient entre les manifestants comme s'ils étaient sur n'importe quel autre terrain de jeu, mais il était trop tard pour faire demi tour et revenir sur sa décision. À la place, il continua à avancer jusqu'à ce qu'une hystérique se jette sur lui pour lui proposer une pancarte qu'il refusa sans chercher à en savoir plus. Là encore, l'expérience prévalait, et il remercia mentalement la jeune femme qui se proposa de la tenir à sa place, voire même de répondre à d'hypothetiques interviews. Les caméras doivent être braquées sur ceux qui marchent en tête, là où se trouvent les gens les plus médiatiques. Les anonymes tout le monde s'en fout, ils veulent juste un visage que monsieur tout le monde pourra reconnaître quand il le verra au JT. À peine désabusé, à moins d'être seulement trop lucide, Milton venait d'énoncer ce qui était une certitude pour lui. Et si la masse d'anonymes rassemblés en ce jour pouvait avoir un certain impact dans le débat, l'issue de cette manifestation restait à connaître pour savoir quelle serait la nature de cet impact, en bien comme en mal...
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Mar 24 Nov - 16:38


L'ironie est furieuse – Gia se pavane parmi la foule en colère, rictus aux lèvres et menton relevé. Elle n'est pas vraiment elle, aujourd'hui. Elle a revêtu une perruque rousse coincé sous un bonnet noir, et une veste en jean, bien loin de ses excentricités habituelles, mais elle le doit – le rôle est important. Une Esposito qui rejoint une manifestation contre les clans serait mal vu, alors c'est elle qu'on ne voit pas. L'arrestation du gamin Costigan lui a mis du baume au cœur – et si elle n'est pas tellement ravie qu'il se soit tiré de taule aussi vite, elle retrouve l'opportunité de l'y renvoyer elle-même, et ça, ça vaut bien un léger effort. To you, Moriarty. Les mains dans les poches – les siennes, et celles des autres, aussi – Gia traîne un peu le pas, se fait discrète au fond du cortège. Pas assez, apparemment, parce qu'on lui colle une pancarte sur la poitrine et elle offre une grimace offensée à la jeune femme. 'J'ai une tête à vouloir la brandir, ta pancarte ?' Le ton est acerbe, les syllabes roulées dans un accent américain imité à la perfection. Gia lui jette son bout de carton en roulant des yeux. Elle regarde la gosse accaparer un vieux juste derrière, et ça la fait ricaner – il l'envoie chier et l'italienne se marre un peu plus. Un sweat-shirt avec des mains parle et elle roule des yeux. 'Impossible qu'ils te manquent, avec ton morceau de carton. Garde le sourire, on sait jamais.' Elle lui lance un clin d’œil un poil moqueur, et disparaît dans la foule. Ses mains traînent çà et là – elle fait mine de bousculer un homme au crâne dégarni, dérobe son porte-feuille par la même occasion, et retient la nausée qui la prend à la gorge quand elle l'ouvre et découvre une photo de deux gamins à qui il manque des dents. Fine. Elle roule des yeux, tapote le mec sur l'épaule et, dans un sourire faussement bienveillant, elle lui tend son bien en prétextant une maladresse de sa part, du genre vous avez fait tomber votre porte-monnaie, monsieur. Sourire honnête and all. Elle s'arrête brusquement, laisse les gens râler et la contourner, jusqu'à ce que les deux arrivent à son niveau. 'Et donc, on disait, les caméras ? Les célébrités ?' Et les victimes potentielles de ses mains baladeuses, parce qu'hormis l'ironie délicieuse, Gia est surtout là pour faire les poches. Pour changer.

@tatiana sadler @milton penrose
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Jeu 3 Déc - 21:28


Il aurait été absurde de penser que tu ne serais pas présent pour l'occasion. Cigarette en bouche, tu étais arrivé bien tôt, tu avais même profité pour saluer les quelques visages familiers que tu ne croisais que dans quelques occasions, ceux qui comme toi étaient bien rapidement enflammés par beaucoup de cause. Pourtant tu n'étais pas partie avec eux, tu n'avais pas pris place au-devant de la scène, non tu t'étais contenté de fumer en attendant les autres.

Ce qui fut une idée idiote.

Tu avais scruté la foule, qui avait grandi de manière bien rapide si bien que tu avais dû les rater, ceux que tu attendais. C'était un peu décevant, bien que tu étais heureux de pouvoir participer à ce genre d'événement, tu étais déçu de n'avoir croisé ni Olivia ni Evan. Ou alors ils n'étaient pas venus et ils n'avaient pas pris la peine de te prévenir. Un juron vint sortir d'entre tes lèvres lorsque tu vis le cortège démarrer, te forçant à avaler bien rapidement la fumer toxique de ta cigarette, afin de la terminer avant de rejoindre la foule. Tu voulais éviter de bruler quelqu'un par inadvertance. Tu suivais le mouvement. Étrange sensation. Toi qui habituellement aimais donner le ton dans ce genre de regroupement. Toi qui aimais tant hurler, tu semblais plus calme qu'à l'accoutumé. Visage marqué par un sérieux que tu n'affichais que rarement. C'était certainement parce que tu pensais aussi pouvoir faire entendre ta voix à l'unisson avec celle d'Olivia ou d'Evan. Ou alors c'était parce que tu avais compris, bien rapidement que tout le monde s'était senti concerné. Alors tu marches, calmement, simplement pour faire acte de présence en écoutant autour de toi. Les caméras et les photos, c'est toujours en tête de pelotons. C'est plus impressionnant pour le JT, une rue, noir de monde, scandant, brandissant les panneaux, et avançant droit sur l'objectif. Fini tu simplement par dire, participant à une discussion à laquelle tu n'étais pas inclus. Tu vins lire le texte écrit sur la pancarte, t'arranchant un faible rire et laissant échapper Simple et efficace, c'est une vraie pancarte de pro ! et tu savais de quoi tu parlais.
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Mar 8 Déc - 19:21


Pancarte à la main, tu avances donc, en prétendant que tu en as quelque chose à foutre du sort de cette ville. En prétendant que tu ne seras pas la première à rire si la ville finit par brûler et qu'il ne reste plus rien de Bristol qu'un petit tas de cendres. Certes, il te faudrait trouver un autre endroit où vivre, mais ce n'est qu'un petit désagrément, n'est-ce pas ? C'est ce que tu te dis en avançant, en suivant les autres, tes compagnons d'infortune et face à la blonde, @Gia Esposito, qui vous accoste parce qu'elle a entendu les mots magiques, tu as un léger sourire. Hypocrite à souhait, mais un sourire quand même. "Je ne pense pas qu'il parlait de célébrité mais hein... de nos jours, il suffit de dire le bon truc au bon moment et c'est tout ce qu'il faut pour se faire connaître." Ce n'est pas ce que tout le monde tente de faire en se perdant sur la toile ? En postant tous les moments de leur quotidien ennuyeux et inutile à souhait ? Se faire connaître ? Devenir célèbre, signer des autographes et ce genre de foutaises ? L'anonymat peut avoir du bon parfois, souvent et à tes yeux, il n'y a que les idiots qui ne le voient pas. On lit ta pancarte et tu hausses les épaules face à ton voisin de droite. "Pas la mienne, je l'ai empruntée, j'aurais mis un message un peu plus insultant." Que tu réponds, avant de froncer les sourcils et d'ajouter un simple : "Et qui ne peut définitivement pas passer au JT du soir, ça, c'est sur." Tu ne sais pas pourquoi, si c'est sa tête, le timbre de sa voix ou sa façon d'avancer, mais l'envie irresistible de lui marcher sur les pieds est là, juste là. Dommage que tu ne sois pas équipée de tes 14 cm de talons quand tu en as besoin, aussi, tu jettes un coup d'oeil à @Elliot Peterson, l'interrogeant alors: "On se connaît, non?"
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Jeu 10 Déc - 10:21



épisode 5
Do you hear the people sing?

EP 5 : DO YOU HEAR THE PEOPLE SING ? (TC#2)  T4q0

C'était plutôt tranquille, comme regroupement. Certains se retrouvaient, décidés à marcher ensemble et lever le poing en signe de protestation, d'autres se rencontraient à peine mais se sentaient déjà liés face à l'injustice qu'ils espèrent transformer. Mais personne n'avait prévu une explosion. Encore moins deux.

Votre groupe est proche du bar irlandais et l'explosion s'est transformée en un incendie qui semble se propager ! Vous vous organisez en deux groupes, ceux qui s'occupent des blessés et ceux qui essayent de ralentir l'incendie, tandis que l'écho évoque une possible seconde explosion plus loin devant. Armez-vous de patience, l'aide médicale a du mal à atteindre votre rue...

Pour rappel : nous sommes le dimanche 22 novembre. Le soleil a fait son grand retour et les températures sont plus que clémentes. Un restaurant et un bar viennent d'exploser, la panique s'empare des rues de Bristol.

Pour toutes questions, n'hésitez pas à contacter le staff EP 5 : DO YOU HEAR THE PEOPLE SING ? (TC#2)  932200819

PS : si vous n'étiez pas inscrit aux TCs, vous pouvez toujours vous incruster à la dernière minute, mais penseé à faire des réponses courtes.
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Sam 12 Déc - 16:22


Les cris, puis la fumée ensuite. C’est ce qui tire Riley de sa torpeur et pas que. Sa vue est obstruée, alors que le géant se relève difficilement et réalise le chaos qui se dresse autour de lui. Pas de ceux dont il est habitué, non, pire. Y a un étau qui lui serre la tête, Rye tousse et plaque une main contre son front. Right. Le liquide carmin, c’est ce qui l’empêche de voir correctement. Il tente de l’essuyer avec son t-shirt, mais la poussière, l’énervement autour de lui, la confusion, Rye abandonne rapidement et tente de se relever. C’était une journée comme les autres, une beuverie dans ce bar comme il en a vécu des centaines, des paris dans l’arrière scène et rafler les billets de ceux qui n’en savent pas plus. Boom, et plus rien. La pièce est désolante, tout est en ruine, les flammes permettaient une vision approximative et - “Hey, hey.” Il y a cette jeune femme, par terre. Elle ne bouge pas et si Rye est de ceux qui se sauve avant de secourir les autres, il s’agit des siens et il ne laisserait personne derrière. Les flammes qui commencent à sérieusement lécher le bois de l’établissement, la fumée qui lui pique les yeux et il n’attend pas une réponse, Riley. Il prend la jeune femme sur son épaule, tousse, parce qu’il cherche son air et tente de déceler la sortie la plus proche. Tout a explosé et rien ne se ressemble. Il y a des gens inanimés un peu partout, certains - plus proche de l’impact, surement - avec de minces chances de s’en sortir. Il tente de relever un vieil homme, qu’il maintient de l’autre bras quand celle qu’il aura finalement reconnu comme étant la barmaid commence à se débattre contre son épaule, surement aussi perdue qu’il l’était au final, alors proche enfin d’une issue qui donne sur la rue, il la laisse retomber sur ses deux jambes avant qu’elle ne s’en prenne à lui. Rye, il manque d’oxygène, aussi, il titube, alors qu’enfin l’air frais et le bleu du ciel arrivent. Il laisse les gens qu’il trainait entre les mains de passants qui ne veulent qu’aider, la barmaid se réfugiant au passage dans les bras d’une ombre qu’il ne connait que trop bien. Ses yeux croisent @Gia Esposito et il y a une tempête d’émotions qui l’envahie. Is it all your fault ? Is it the italians ? et si en temps normal, il aurait appuyé sur sa jugulaire jusqu’à savoir la vérité, il n’avait pas le temps et sa famille avait besoin de lui. “Je dois y retourner.” Ses iris noires lâchent celles plus claires de la jeune femme et Rye tourne les talons, avant qu’on lui bloque la route. On tente de l’empêcher de retourner dans le brasier, c’est qu’il fait peur à voir, empreint de suie, de sang et de poussière.

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Sam 12 Déc - 22:14


Gia bat des paupières et c'est le chaos qui apparaît. Le bang de l'explosion met du temps à l'atteindre, s'écrase à ses tympans et, parce que le sol semble se dérober sous ses pieds, elle tend le bras, juste à temps pour rattraper la chute qui lui écorche le coude et lui broie les côtes. Il y a un moment de flottement, pendant lequel l'italienne ne fait rien d'autre que cligner des yeux sur le voile rouge qui lui colle les cils. Les gens crient, courent, et si elle est habituée au chaos, le force souvent, même, celui-ci est différent. Celui-ci n'est pas de sa création. Elle se tire sur ses genoux, passe une main dans ses cheveux qui collent à son front. Il y a quelqu'un qui gémit à côté d'elle, mais dans la fine couche de cendres qui recouvre tout, Gia ne distingue pas de visage. Ses yeux parcourent les alentours, sa tête sonne violemment, et elle serre les dents, main sur les côtes, en se redressant. Bien sûr, qu'elle a connu pire — elle a connu les balles et les lames et les coups, mais cette fois, c'est différent. Il n'y a pas d'adversaire à renverser d'un coup de couteau. Il n'y a rien que les silhouettes paniquées qu'elle traverse, un peu sonnée, jusqu'aux flammes. Elle sait pas ce qu'elle va y faire, vraiment, parce qu'elle devrait se retirer et aller panser ses blessures plus loin, mais il y a ces gamins écorchés sur le bitume et ces gens qui gémissent de douleur et ça la prend au ventre et elle ne peut pas, elle ne peut pas. Alors elle avance, et devant le bâtiment aux vitres explosées, elle tique. La façade est familière, en dépit du feu qui brûle violemment. Elle y a passé assez de temps, accoudée au bar, à frôler de ses doigts les poches et les sacs et les peaux et lui. Il est là, l'évidence est ressentie jusqu'au fond de la poitrine, là où l'inquiétude naît mais reste ignorée. Elle s'en fout, de Brannigan, elle le crierait s'il le fallait. Elle veut savoir, si l'explosion était un accident malheureux, si c'était un coup foireux d'un clan ou d'un autre. Et elle veut voir, les dégâts, les victimes, et aviser ensuite mais il est là, silhouette courbée découpée dans la fumée. Le souffle se perd alors qu'elle détaille ses traits. L'entaille à son front, les cendres dans ses cheveux, le sang sur son tshirt. Gia ne regarde que lui alors que la jeune femme qu'il lâche titube et se rattrape aux bras griffés de l'italienne. Ses yeux sont noirs et confus et elle n'y discerne rien qu'un chaos qui reflète celui dans les siens. Et puis elle la voit, l'accusation perfide au fond des iris. Elle serre les dents. Non, elle n'y est pour rien, et ça la heurte en plein ventre qu'il puisse le penser — presque autant que d'imaginer ne pas être au courant des attaques de la Cosa. Rye fait volte-face et Gia a un mouvement en avant, vif, qu'elle retient avant qu'il n'en dise trop. 'Sois pas con,' elle lâche, resserre son étreinte autour de la jeune femme tremblante, s'appuie un peu sur elle parce que ses côtes lui font mal et qu'elle a le genou en vrac. Quelqu'un le retient, alors Gia recule, parce que la chaleur lui brûle le visage, et que la gamine à son bras est mal en point. 'Tu risques de crever, si t'y retournes.' C'est sifflé dans les poussières alors qu'elle fait demi-tour, retient le corps traumatisé de celle accrochée à sa taille, et elle l'assoit parmi les débris un peu plus loin. Elle ne se retourne pas, Gia, parce que l'idée de voir l'irlandais foncer dans l'incendie lui tord l'estomac. Don't you dare die before I kill you. Des bras la rattrapent avant qu'elle ne s'effondre au sol. 'Ça va j'ai rien.' C'est faux, bien sûr, mais Gia est Gia et les plaies sont habituelles et la peur étouffée et elle ne souffre que lorsqu'on ne peut la voir. 'Faut s'occuper d'elle.' Elle désigne vaguement la jeune femme blessée à ses côtés, la vue troublée par les poussières et le choc qui remonte, enfin, dans sa poitrine.

@riley brannigan

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Dim 13 Déc - 14:47


Pas le temps d'avoir une réponse à ta question, l'action que tu étais venue chercher est là, le chaos est là et il arrive sous la forme d'une explosion. C'est brutal, c'est presque fatal et tout bouge beaucoup trop vite. Le bang qui retentit te glace presque le sang, il te secoue presque de l'intérieur mais plus que tout, il te propulse sur le sol, comme ça d'un coup sec et vif, et tu es entrainée avec quelqu'un d'autre dans la chute. Quelqu'un qui tombe à moitié sur toi, à moitié sur le sol et pendant quelques secondes tu es désorientée, tu clignes des yeux et aucun son ne te parvient à part un bip incessant et sans fin. Tu respires, tu inspires et après un autre bang, celui-ci au fin fond de tes oreilles à toi, le monde tangue, le monde revient à toi, avec le son et les couleurs. Et la personne qui est tombée sur et avec toi est en très mauvais état, un filet de sang coulant de son front à son oreille. Et toi ? Tu es désorientée, la peau de tes mains abimée et légèrement saignante et quand tu te redresses, tu réalises que tu boites légèrement. Mais lui, et lui alors ? Plus que tout, tes réflexes habituels sont là, ceux de ton métier, en plein milieu du chaos, tu le mets en position assise, ouvrant déjà ton sac à dos.  "Respirez. Respirez.... est-ce que vous m'entendez ? Si vous m'entendez, hocher la tête et ne bougez plus." Tu y trouves ce qu'il te faut et tu désinfectes tes mains avec des gestes précis et tu en fais de même pour la blessure qu'il a la tête, et tu lui donnes une de tes compresses. "Okay, vous allez garder ça presser contre votre front et appuyer aussi fort que possible, et compter jusqu'à cinquante à voix haute , okay?" L'ordre est précis et tout du timbre de ta voix au regard que tu lui lances indique qu'il a tout intérêt à t'écouter. Parfait, qui d'autre à besoin d'aide ? A ta droite, la starlette en devenir entre dans ton champ de vision, elle est là, avec quelqu'un à son bras et c'est à @Gia Esposito que tu lances un bref :  "Désolée de jouer les rabats joies, mais t'as l'air en état de choc, vous deux d'ailleurs." sur un ton un peu trop maitrisé pour être réel. La jeune femme qu'elle traine avec elle, s'asseoit et tu l'inspectes rapidement:  "Okay, on ne bouge pas..." Cette parfaite inconnue a une vilaine coupure de son genoux à sa cheville gauche et tu répètes les mêmes gestes, désinfectant et bandant le tout très grossièrement et très sommairement, sachant son état loin d'être critique. Tu te redresses alors, appuyant tout ton poids sur ta jambe gauche et non l'entorse ou pire qui a pris naissance dans la droite et tu te plantes devant @Gia Esposito "A ton tour, oui je suis chiante, mais prouve moi que tu vas bien et on verra... je peux avoir un prénom?" Tu poses la question en t'approchant déjà d'elle, prête à l'examiner et à juger son état immédiat. "Moi c'est Tatiana..." Oui, toi qui étais venue observer et qui étais en train de te demander si les choses allaient devenir intéressantes, la réponse est oui, oh que oui...

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Dim 13 Déc - 16:56


Il s'était retrouvé à terre, projeté par un souffle dont il n'arrivait pas à déterminer l'origine, et le silence qui avait suivi lui avait fait prendre conscience du sérieux de la situation. Quand le silence s'abat comme ça sur une foule, c'est que quelque chose ne va pas, quelque chose de grave. Il resta quelques instants au sol, comme abasourdi, le temps de retrouver ses esprits et de s'assurer que son corps était toujours en état de marche. Son côté droit lui faisait mal, son épaule en particulier, mais il arriva à se relever et à faire pivoter son bras malgré tout, grimaçant quelques peu mais entier, en vie, et surtout moins touché que d'autres personnes autour de lui. L'explosion, il le savait, ne s'était pas encombrée de chercher à comprendre qui méritait ou non d'être blessé et, s'il s'en sortait si bien, c'était uniquement par chance. Comme si, cette fois encore, la mort s'était moquée de lui à lui rappeler que son heure n'était pas arrivée même si elle n'oubliait pas Bristol. Alors Milton fit la seule chose qui lui sembla nécessaire en pareille situation et chercha quelqu'un à qui porter secours. Il laissa @Tatiana Sadler passer de victime en victime pour leur prodiguer les premiers secours, son attention attirée par les flammes en train de s'échapper du bar et les quelques personnes attroupées devant les ruines du bâtiment. Il y a encore des gens à l'intérieur ? Il était facile de lire l'hésitation qui se propagea dans leurs regards, cette crainte que d'autres victimes se trouvent sous les décombres et la peur de s'élancer dans pareil brasier. Il vit @Riley Brannigan prêt à s'élancer, être retenu, et s'approcha de lui jusqu'à poser une main décidée sur son épaules. On y va ensemble, seul ça serait du suicide. Il eut une brève pensée pour son fils au moment de pénétrer dans le bâtiment, une prière pour le retrouver ce soir, mais il savait que son devoir était de porter assistance à ceux qui se trouvaient encore à l'intérieur, s'il y en avait encore. Il se pencha pour éviter de respirer trop de fumée et suivit Riley qui semblait connaître les lieux. Tu vois quelque chose ? C'était tout ce que Milton pouvait espérer : qu'ils puissent voir et intervenir suffisamment rapidement avant de se mettre à leur tour en danger, plus qu'ils ne pouvaient déjà l'être...

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Mar 22 Déc - 0:01


Tu redresses la tête vers elle, lorsqu'elle te demande si vous vous connaissiez, tu te permets même de la dévisager quelques instants, cherchant dans ton esprit le souvenir de ses traits qui était familier. Puis soudainement, tu claquas des doigts, lorsque la réponse vint enfin te frapper.  Simple et efficace, c'est une vraie pancarte de pro !  Tu vins baisser légèrement la tête, comme pour la saluer officiellement. Quelque peu admiratif que quelqu'un qui travaillait dans un lieu aussi demandant ait le temps de se déplacer pour une cause que tu trouvais juste.
Tu aurais pu tenter de discuter plus. Tu aurais voulu. Mais une explosion vint retentir proche de vous.
Le bruit te fis sursauter, et vint faire raisonner dans ton oreille un sifflement des plus désagréable, te donnant la sensation que tu avais du coton coincé dans celles-ci.
Tu te retrouvais par la même occasion propulsé contre le sol, retombant brusquement sur ton bras, incapable d'anticiper et sentis ta tête se heurter brusquement contre le bitume. Un souffle de douleur se propageant rapidement, tandis que tu tentais de te remettre sur pied tant bien que mal. Un juron franchit ta bouche lorsqu'une douleur vive vint saisir ta main qui prenait appui sur le sol. La ramenant contre ton torse, comme pour la protéger. Mais de quoi, c'était ça la question, la douleur ne faisait que se faire ressentir plus brusquement. Avec difficulté, tu te remis sur pied. Secouant la tête, confus, sans réellement comprendre ce qui se passait. Ton regard cherchait quelque chose, sans savoir quoi.
Sentant une étrange chaleur prendre rapidement possession de l'air. Tu te mis a tourner autour de toi, le regard incapable de se figer, tandis que tu essayais encore de comprendre ce qui se passait. Une personne te bouscula, mais tu semblais simplement trop perdu pour réagir.
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EP 5 : DO YOU HEAR THE PEOPLE SING ? (TC#2)
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