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The Mockingbird
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Sam 13 Juil - 17:18



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tc: repas de quartier et souvenirs
La fameuse fête du quartier de Redcliffe. Un rendez-vous annuel que les habitants préparent comme une tradition, même si l’improvisation reste le maître mot de cette soirée. Dans les rues plus résidentielles, on dresse de longues tables, on apporte ses nappes et ses couverts, on partage ses verres et ses petits plats, dans ce qui semble être un buffet immense. Les mains se croisent et les rires aussi, les familles se regroupent et s'installent aux côtés d'inconnus. Rivalités et tracas quotidiens sont mis de côté le temps de cette soirée, alors que le soleil entame sa descente. Un peu plus tôt, la capsule temporelle a été ouverte et les divers souvenirs circulent entre les tables et les mains. Des photos, des dessins. Quelques prémonitions incertaines et des blagues désuètes. Des promesses, et des adieux. Cette capsule est le reflet de Bristol, dix ans plus tôt. De ces gens qui ne sont plus, et d’autres qui demeurent encore entre ses limites. Des enfants devenus adultes, des adolescents devenus parents. Il n’est pas impossible que vous retrouviez vos propres souvenirs entre les mains d’un autre, ou même dans les vôtres. Cette soirée, placée sous le signe du partage, est aussi l’occasion de créer la suite de l’histoire. Que votre enveloppe soit prête depuis longtemps, ou que vous griffonniez à la dernière minute sur un coin de serviette en papier, n’hésitez pas à remplir la prochaine capsule : dans dix ans, le monde ne sera plus le même.

Pas d'ordre de passage, venez partager ce moment chaleureux avec les habitants du quartier de Redcliffe, et si vous n'êtes pas du coin, invitez-vous et commencez à écrire un morceau de votre histoire ici. Privilégiez les posts courts et n'hésitez pas à aller vers les autres, de belles découvertes vous attendent sans doute. Pour toute question ou suggestion, n'hésitez pas à contacter le staff. — tc#03, we keep this love in a photograph 615934482 — tc#03, we keep this love in a photograph 932200819
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Sam 13 Juil - 21:48


Le souvenir était immortel dans la jauge. Des fragments de nous, enterrés dans la capsule au milieu du parc. Mes yeux trébuchaient sur le décor. Une nostalgie assassine. Les mains liées aux palmes innocentes d'un fils endeuillé. Il marchait lentement, Henry. Des pas mesurés sur la terre humide. Un souffle harassé dans cette peur inconnue. Il espérait tant. Une famille unie, il y a dix ans. Des promesses gravées sur une photographie. Toutes les poésies, d'une romance injectée dans le sang. Mais tout n'était que mensonge. L'Irlande se déployait dans l'ombre, usurpatrice d'une sérénité romantique. Un blase souillé au coin des lèvres. La malédiction Costigan s'épandait sous mes côtes. Je soupirais en lâchant son étreinte. Je ne pouvais plus le protéger de son héritage. Nos silhouettes se désenchantaient entre les stands colorés. Une ambiance festive, illuminée de sourires émotifs et de néons elliptiques. Un rendez-vous avec la déroute. Des sentiments dévoilées pour gratter les cicatrices. Je regardais le profil d'Edgar. Il était mon pilier dans une parallèle qui vacillait vers le trou. Un chevalier ivre de détresse. Un chevalier imbibé de malte et d'insouciance. J'observais la foule mouvantes. Tous, attentifs aux festivités. Les pièces cadavéreuses se déterraient sous les regards curieux. Ils passaient un à un, les bijoux, les lettres, les promesses. Et tandis que la capsule se vidait, le silence se faufilait dans ma chair. Il n'y avait rien pour Henry. Aucune trace de ce père qui manquait. Aucun symbole d'une affection qui s'oubliait. « I'm sorry, baby. » Mais il haussait les épaules en se détachant. Une distance creusée dans le myocarde. Des yeux si doux et pourtant, si inquisiteurs. Comme si tout était de ma faute. Comme si, lui avoir survécu, était ma pire ignominie. Sa bouche frémissait de déception. J'anticipais son insolence. Une tempête adolescente criblant tous ses organes de ressentiments. « I don't fucking care. I'm going home. » La voix mutante dans une gorge serrée. Il fronçait les sourcils, Henry. Brisé par le manque d'attention. Brisé par des démons que je ne voyais pas. Il tombait dans le vide, les maux valsant dans un ton insolent. Je ne reconnaissais plus, mon fils. Un coeur scié en deux. Une lassitude saignée sur un faciès juvénile. « Language, young man! We are staying.» Parce qu'il y avait Edgar. Parce que sa présence suffisait à voiler les ténèbres.
Tout me fatiguait. La douleur dans l'échine.
Le silence entre la pensée et le sentiment.
Je lui adressais un sourire navré.

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Sam 13 Juil - 23:53


L’étranger.
L’inconnu mais surtout, l’intrus. L’ami de la mère et l’ennemi du fils. Edgar n’a pas besoin que le mioche le lui dise pour le deviner. Ça se lit dans ses yeux. Dans ce regard farouche qu’il lui lance à intervalles réguliers. Edgar soupire en dardant un coup d’œil vers l’horizon. Vers les stands et les promeneurs qui déambulent. Il secoue la tête dans un sourire las.
Dans cet ennui, cette flegme si british qu’il s’apparente désormais bien plus à un cliché qu’à un être humain. À celui des âmes esseulées et des cœurs brisés. À celui des âmes noyées et des cœurs enfumés. Une vie d’excès pour des organes déglingués. Il se violente, Edgar. Il se fait du mal dès qu’il inspire une bouffée sur sa cigarette. Il y a dix ans,
il y a dix ans sa vie était encore insouciante. L’allégeance qui orne son alliance, récente. Il s’en souvient encore, des passions exacerbée par la nouveauté. Des promesses soufflées entre deux baisers. « C’mon, give him some slack. Boys love to swear. » Lâche-t-il dans un roulement d’épaules laconique. Edgar ne sait pas vraiment ce qui le pousse à prendre la défense d’Henry et de son insolence. Peut-être par solidarité masculine.
Peut-être parce qu’il lui a ressemblé, jadis.
Ou tout simplement parce qu’il essaye de se faire accepter.
@Ava Thompson
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— et cætera
Dim 14 Juil - 8:39


La solitude pour soulager les yeux. Tant de larmes refoulées au fond des paupières, simplement pour avancer au delà de ces abysses. Daniels était mort. Et avec lui, l'espoir d'un équilibre social. Des étiquettes placardées sur les faciès et ces noms qu'on murmurait discrètement pour nommer le sentiment. La veuve. La divorcée. L'orphelin. Le pauvre. Un fils pris en pitié par une communauté qui pardonnait son insolence. Mais sa détresse ne justifiait plus ses écarts. Je fronçais les sourcils en fixant Henry. Il observait la capsule, les prunelles imbibées d'une émotion qui ne se cachait plus. Il y avait du chagrin, mais beaucoup trop de colère. Une rage sourde détournée dans la mauvaise direction. Il me blâmait dans ses silences. Il blâmait, Edgar et tout ce qu'il représentait. Pas l'homme. Mais l'entité. La silhouette qui aurait pu être son père. Je soupirais. « I'm not a boy! » La note acerbe au bout de la langue. Une froideur dans les mots, identique à celle de ses oncles. Il leur ressemblait tant. «You're with Ava. Not me. » Comme s'il se détachait de cette proximité qui se tissait dans la fête du quartier. Comme s'il n'était que figurant dans une mascarade qui lui ôtait son humanité. Il était déçu. Il était triste. J'étais immobile. Je ressentais ce néant autour de ses poumons. Cette incapacité à surmonter le deuil. « Ava? I think you're looking for trouble. » Je pinçais les lèvres, l'autorité bafouée par une émotion d'impuissance horrible. Je ne parvenais plus à maintenir la balance. Ni à soulager les tourments qui cheminaient autour de sa tête. « I'm sorry, Eddie. My son is clearly misbehaving for attention. Which he will get, eventually. » La menace facile. Pourtant, j’anticipais sa confusion.
J'imaginais tout ce qu'il ne comprenait pas.
Un père absent.
Un père criminel.
Un père décédé.
Et cette capsule, vide de tout souvenir.
«Let's look for traces of Ada and enjoy the party. » Je forçais un sourire mais l'émotion vibrait sous mes doigts. La peur. Le doute. La jalousie d'un fantôme qui avait laissé son impact.
Nous, on avait rien.
Nous, on avait tout perdu.

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— et cætera
Dim 14 Juil - 16:59


Ce n’était qu’une idée, à laquelle, elle n’aurait jamais pensé seule. Cette soirée, par elle-même, elle l’aurait sans aucun doute passé différemment. Mais ça fait quelques jours déjà qu’elle n’est plus si seule. Son appartement n’est plus aussi vide qu’avant mais au moins toujours aussi paisible finalement. On aurait pu penser qu’un enfant, ça fait du bruit, mais pas lui. Amir, il parle peu. Amir, il voit surement des fantômes lui aussi et Maxine elle sait combien ça rend silencieux.
Parfois, il s'accroche à elle, avec ses petites mains frêles, et c'est tout ce qu'ils échangent pudiquement : un contact chaleureux. Humain. Assez pour chasser les spectres glacés au-dessus d'eux.
À deux, ils ferment les yeux.
À trois, ils chassent les fantômes rois.
Mais dès qu'elle peut, elle agrippe sa main. Comme si c'était la seule chose qu'elle puisse lui dire. Don't worry kid, I'm here. Un peu comme quand il arrive sur les lieux à trois, Conrad, Amir et Maxine. Dans cet ordre. Le petit bout au milieu et ses deux mains sécurisées par la poigne de chaque adulte. Maxine plonge son regard dans celui de son cousin à ce moment-là, reconnaissante de sa présence. — I still don't know if it's a good idea. What if he's scared ? He doesn't talk much and when he does it's mostly with Joshua because he speaks the tongue. Elle a envie d'ajouter combien elle le remercie d'être là avec eux. Mais elle se contente de parler avec les yeux.

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— et cætera
Lun 15 Juil - 22:55


Des éclats de joie, un bonheur qui déborde de tous ces visages. Il les envie un peu, Leo. Cette insouciance, cette facilité à se perdre dans les bons instants. Ceux qu’il ne parvient plus à capturer, depuis de trop longs mois, rongé par la solitude et par un rythme de vie complètement fracassé. Exister la nuit et survivre le jour. Un quotidien qui se répète au garage et des nuits à flirter avec la faucheuse. Il traîne plus souvent dans les quartiers populaires qu’ici. Mais pour ce soir, il a traîné sa carcasse dans les rues chaleureuses de Redcliffe, parce qu’il a un jour appartenu à ces lieux. Une vie à deux. Une époque qui lui semble si lointaine désormais, dont il ne parvient pourtant pas à se détacher. Alors il rôde, comme une ombre rasant les murs. Il rôde jusqu’à retrouver cette bande d’amis, à qui il avait promis de venir. Il est là, mais pas vraiment. Bien présent physiquement, mais l’esprit paumé à des années lumières d’ici. Au moins, il leur a fait plaisir. Mais il rêve déjà de se relever et de s’égarer ailleurs. C’est bien ce qu’il finit par faire, au bout du troisième verre. Il entend la moitié de leurs blagues, et il se lasse de faire semblant de rire. Alors il se redresse. Leur promet de revenir, peut-être. Et il s’éloigne. Entre les gamins qui courent et les couples qui se passent des plats. Il n’est qu’un imposteur, à côté d’eux. Avec ses sourires factices et son cœur en panne. Il s’imprègne de cette aura qu’ils dégagent, pourtant. De cette joie authentique qui émane de chaque tablée. Des histoires qu’il jalouse en silence. Des mots qui font écho à une autre période de sa vie. Et puis soudainement, il a le regard qui pétille, Leo, quand il accroche une silhouette. Ses pas se précipitent vers l’inconnue. Une main qu’il pose sur son épaule, et le cœur qui tambourine dans sa cage calcifiée. « Erin ? »

@libre
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— et cætera
Mar 16 Juil - 22:25


La cigarette suffit à peine à détendre ses nerfs qui se tendent pour mieux s’irriter. Ses mains tremblent et c’est d’un verre dont il a besoin. D’un whisky orné d’une paire de glaçons pour le rafraîchir autant que l’adoucir. Pour l’instant, Edgar se satisfait de la fumée qu’il inspire pour se relaxer. « It’s okay, Ava. » Il balaye les excuses d’un ton tranquille alors que son regard balaye la foule qui s’amasse autour de la capsule. Des enfants et des adolescents, encadrés par leurs parents.
Edgar n’est pas à sa place, ici. Ne le sera jamais vraiment. L’époque où il y songeait est révolue. S’est évaporée en même temps que sa femme sur le chemin de l’hôpital. Edgar n’a plus qu’une alliance et une poignée de photos. Retournées sur les étagères, et oubliées au fond d’un carton. S’il a vu Ava vaincre le deuil, il n’a pas su l’imiter. Il n’y arrive toujours pas, incapable de se dépêtré des regrets qui le rongent à mesure que l’éthanol lui grignote le foie. Les reproches, désormais plus vivaces qu’avant. Edgar, il n’a jamais été assez présent. Jamais assez attentif et encore moins affectif. Il a toujours préféré se préoccuper de ce qui ne le regarde pas. C’est pour cette raison-là qu’il darde un œil sur le gamin. « She’s Ava to me, but mom to you. » Une évidence soulignée par un énième chapelet de fumée nauséabond. Edgar jette son mégot sur le bitume avant de l’écraser sous le talon de sa chaussure. « So let’s do what your mom said, alright?  Let’s enjoy ourselves. » As if he could. Il se détourne déjà pour balayer les passants, Edgar. Pour tenter de discerner des visages qu’il a croisé, jadis. Qu’il a connu, quand ils découvraient à peine Bristol. Quand ils hésitaient encore à s’y installer, ou à endurer Londres jusqu’à la fin.
Peut-être auraient-ils dû. Rester à la capitale. Peut-être les choses auraient été différentes, là-bas. Ou plus douloureuses encore, cerné par ses propres parents.
Le regard qui balaye la foule est vide.
L’âme qu’on y voit, esseulée, même lorsqu’elle est accompagnée.
@Ava Thompson
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— et cætera
Jeu 18 Juil - 17:51


Il a dû s’asseoir, Conrad.
Ou plutôt, il s’est écroulé sur son canapé alors que sa mâchoire s’est décrochée. L’étonnement s’est inscrit dans un o déformé par son incapacité, passagère, à traiter la nouvelle. Si nombreuses mais surtout, si incongrues. Si surréalistes qu’un instant, il a cru à une blague. Mais comment cela aurait-il pu en être une, lorsque toutes celles que Maxine lui envoie ont des sous-entendus morbides ? Cette fois-ci, ce n’est plus à la mort qu’elle tend la main.
C’est à la vie.
À un petit bout d’homme à peine plus haut de trois pommes.
À un gosse taciturne aux coups d’œil ternis par ce qu’il a vécu. So young and yet, so broken. C’est par instinct qu’il serre un peu plus sa petite main au creux de la sienne. C’est sa façon de lui dire, I know how it feels and I still don’t know how to process it either. Tant de mots dans un geste. Tant de sentiments qu’il transmet, qu’il partage à un cet enfant qui n’en comprend sûrement pas la moitié. Mais qui les perçoit, espère-t-il. Qui les entend. Qui les sent contre sa paume. « I think he’s doing just fine. » Répond-il en s’accroupissant en face d’Amir, un sourire peint sur les lippes. « Right, bud? » Une confirmation qu’il souffle en arabe sur le ton de la rouille. Oh, il a des bases dans beaucoup de langues, Conrad. Comment dire, drop your weapons, hands up et get down dans toutes les langues officielles des pays qui se confrontent encore aujourd’hui. Peut-être est-il tant d’étendre son vocabulaire et d’apprendre la douceur plutôt que la guerre. « But we could find something to eat while we're here. »
@Maxine Rosendale
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Dim 28 Juil - 1:15


Ce n'était pas suffisant. Tous les mots. Tous les silences. Un deuil gravé sur la roche. Une solicitude balayée sur les lueurs du soleil. Toute l'agitation était aveuglante. Des silhouettes agglutinés sur les sentiers menant au passé. Des souvenirs immortels. Les traces de ces visages oubliés. Je pinçais les lèvres, le regard cristallisés sur l'esplanade. Une rage sanguinaire, vibrant sur les reliefs d'un coeur cyanosé. Henry déployait sa mauvaise humeur. Par possessivité. Ou simplement pour venger la mémoire de ce père que je m'efforçais à effacer chaque jour. Un bourreau dont l'alliance était rangée au fond du placard. Un nom raturé sur les papiers officiels, pour retrouver une liberté qui sonnait presque fausse. L'apparence était trompeuse. Et malgré le divorce. Malgré la mort. Il y avait cette emprunte invincible. La trace de ces crocs sur ma chair. De chaque sacrifice bafoué par amour. Des faiblesses appuyées par la romance et les vices irlandais. Je fixais mon fils. J'observais ses gestes et ses blessures. Une petit dont je ne reconnaissais plus les sourires. Un étranger, portant, les traits familiers d'un être si cher. Il ne répondait plus à mes répliques. Des sourcils froncés et une colère qui se dirigeait vers Edgar. Injuste résolution pour dessiner de nouveaux barreaux à ma cage. Tel père, tel fils. Une possessivité maladive. Un instinct machiste et une rengaine affirmée pour justifier ses états de mal. Daniels lui manquait. Personne ne pouvait le remplacer. Ni moi, ni les autres. « Don't say mom. It's disgusting. » Des opales enragés, roulant dans les orbites d'un môme qui se déchainait contre l'autorité. « My dad said never to trust a Pig. Sorry, mister Cop. I'm not enjoying myself. » Peu importait mes regards. Il se détachait, Henry. Il s'échappait de mon étreinte. Je soupirais en me redressant. Le coeur palpitant sous les côtes. Tous les signes du malaise vagal gravés sur les joues. « Eddie, I think I need to sit. » Les jambes flageolantes et la démarche hésitante entre les bancs. Je prenais place en expirant. « It's oddly hot in here. » Une sourire gêné. Les pommettes brûlantes et la bouche incurvée. Un sentiment de faiblesse outrageant. Je me tournais vers Henry. « You can go ahead and ruin somebody else's day. I think we are done here. » Il était inquiet.
Il me fixait sans broncher.
Et pendant un instant, je le retrouvais.
Des prunelles étincelantes.
Un visage innocent.
Puis il tournait le dos et l'image se dissipait.
Il était un des leurs, à présent.
Un Costigan.

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Ven 9 Aoû - 22:11


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tc: repas de quartier et souvenirs
Une image comme un souvenir. Les regards qui s'effleurent face à la capsule. Le sentiment de nostalgie embaume les coeurs. Ils sont là, ils s'enlisent dans les douceurs d'une fête de quartier. Le gouverneur s'avance vers l'estrade. Un raclement de gorge et quelques mots pour émouvoir la foule. Puis ses doigts déplient l'enveloppe cachetée. Il fixe les silhouettes et murmure ce nom. Celui de @Conrad Steele. Les lèvres tremblent pour lui tendre des bons d'achats. Un geste ridicule maquillé d'un sourire factice face aux caméras. Un soldat qu'on remercie par des miettes. Et les applaudissements qui rugissent. Les mains qui claquent pour résonner au milieu du parc. La musique s'essouffle et les échanges s'emmêlent. Un trêve passagère où les éléments se mélangent. Où le temps n'existe pas.

La journée s'allonge. Les humeurs oscillent entre les lueurs du jour. Une convivialité, qui pourtant semble mensongère. De la communication. Un coup de pub pour les élections à venir. Certains n'y voient que du feu. D'autres se révoltent. Et pourtant, la fête continue. Il n'est pas trop tard pour rejoindre ce tc, et pour toute question, n'hésitez pas à contacter le staff. — tc#03, we keep this love in a photograph 932200819
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