Harriet Dolores Lindberg "I'm happy, hope you're happy too I've loved all I've needed love Sordid details following" (pinterest + Ashes to ashes – David Bowie)
— âge : 23 ans mais, en se regardant dans le miroir, elle a du mal à réaliser qu'elle a dépassé ce cap de la vingtaine qui lui semblait si excitant vu de loin. — date et lieu de naissance : 27 février 1996 à Bristol. — origine et nationalité : sa mère est anglaise, son père suédois, et elle possède la double nationalité. Autant dire que toutes ces histoires de Brexit ne l'ont jamais trop préoccupée. — situation familiale : elle était plus ou moins en froid avec ses parents depuis l'annonce son mariage surprise avec Sol alors qu'ils n'avaient eu de cesse d'émettre de grosses réserves à son sujet. Sa mère s'est rendue à son chevet lors de son récent séjour à l'hôpital et semble avoir tourné la page, mais son père est toujours aussi distant. Elle est proche de sa sœur aînée, Maja, un peu moins de son frère. — statut civil : en cours de divorce. Elle n'est restée mariée que quatre mois avec Sol mais ça a suffit pour qu'il l'envoie à l'hôpital avec plusieurs côtes fêlées et lui fasse prendre conscience que ce n'était peut être pas la meilleure décision qu'elle ait prise. Ce n'était pas la première fois qu'il levait la main sur elle, mais la première fois qu'il allait aussi loin. — occupation : coiffeuse / maquilleuse pour un petit théâtre de la ville, le Garry Essendine Theatre, où elle s'occupe de bichonner les acteurs avant leur entrée en scène. Elle adore ce travail et n'y compte pas ses heures, mais est obligée de compléter avec un mi-temps comme coiffeuse chez Angela Hair pour arriver à avoir un salaire à peu près correct. — traits de caractère : sociable, égocentrique, crédule, minutieuse, influençable, capricieuse, possessive, directe, romantique, vive, éternelle insatisfaite, franche, crédule, tatillonne, compétitive, usante, passionnée, fidèle.— groupe : Homemade Dynamite. — avatar : Anya Taylor Joy.
we won't judge you, it's your story
→ Petite, Harriet s'était imaginée que sa famille était pauvre. A l'image de ces adaptations sordides de Dickens qui passaient à la télé pour Noël, elle redoutait le moment où ses parents seraient à court d'argent et jetés en prison à défaut d'honorer leurs factures, son frère envoyé à l'usine, sa sœur et elle condamnées à vendre de petits bouquets de violettes aux passants dans la neige et le froid. Elle n'osait pas en parler, comme si le fait de prononcer à haute voix pareil châtiment le précipiterait sur eux, et se contentait d'épier certaines discussions dont elle travestissaient le sens d'un excès d'imagination qui lui était propre. Le soir, avant de s'endormir, elle se repassait en tête la liste des objets qu'elle emporterait s'il leur fallait quitter le domicile en catastrophe : mon sac à dos rose clair, mon gloss à la framboise, mon journal, les boucles d'oreilles de mamie, le collier qu'on m'a offert pour mon anniversaire, mes crayons de couleur, mes chaussettes rayées, mon porte-monnaie Minnie, ... La liste s'interrompait avec le sommeil et recommençait, légèrement différente, quelques jours plus tard. Elle ne savait pas si ça servirait, ni même si elle aurait le temps de tout collecter si l'occasion se présentait, mais elle se trouvait terriblement responsable à être si organisée et tout aussi stupide le jour où elle avait réalisé que non, les Lindberg ne craignaient rien. Même sans rouler sur l'or, ils avaient de quoi voir venir. Peut être pas assez pour emmener toute la famille passer les vacances à Disneyland comme elle le réclamait ni au point d'acheter l'un de ces bateaux couverts de fleurs qui la faisait rêver à chaque fois qu'elle en voyait un dans le port de Bristol, mais ils ne risquaient pas de perdre leur toit et, à les écouter, c'était à peu près aussi important. Harriet s'était alors sentie trahie. Pas parce qu'elle aurait vraiment voulu être pauvre et tout le tralala, mais parce que tous les sacrifices auxquels elle avait toujours cédés n'avaient plus aucun sens. A quoi bon ne faire que travailler s'il n'y avait rien derrière ? De ses parents, enfant, elle avait surtout le souvenir de silhouettes fatiguées qui venaient l'embrasser dans son lit, lui passaient une main dans les cheveux alors qu'elle regardait un dessin animé ou s'endormait sur le canapé alors qu'il faisait encore jour à l'extérieur. Elle préférait de loin aller chez ses copines plutôt que les inviter chez elle, un renvoi de politesse qui était d'ailleurs plus une exception que la règle. Elle aimait ces goûter débordants de gâteaux et de bonbons qu'elle ne connaissais que dans les publicités qui passaient à la télé, les mamans qui proposaient d'ajouter de la chantilly sur sa coupe de glace ou de commander une pizza pour le dîner. Les yeux brillants, elle disait oui à tout, et racontait avec humeur ses aventures une fois rentrée chez elle. Elle en rajoutait pour bien leur faire sentir comme elle s'était amusée, et comme tout était tellement mieux chez les autres. Ce n'était pas nécessairement vrai, mais l'envie de le prétendre était toujours la plus forte.
→ C'était comme si, à part elle, personne dans son entourage n'aimait Sol, ou ne comprenait ce qu'elle voyait de si essentiel en lui. Ses amis et sa famille le toléraient en sa présence et lâchaient quelques politesses d'usage du bout des lèvres, mais personne ne s'était gêné pour exprimer ses réticences à Harriet qui n'en avait rien retenu. Pour elle, il avait longtemps été parfait, l'incarnation de ce prince charmant avec lequel on l'avait bassinée quand elle était petite et auquel elle n'avait jamais cru avant de le rencontrer lui. La première fois qu'ils s'étaient embrassés, qui coïncidait aussi avec la première fois qu'ils s'étaient rencontrés, c'était à l'arrière d'un stand de hog dog où ils attendaient l'un derrière l'autre dans la queue. Il s'était retourné sans raison apparente et elle avait su. Su quoi, elle n'en avait pas été certaine sur le moment mais ne l'avait pas lâché avant d'être pendue à son cou, dans l'odeur de graillon et le goût métallique de ses lèvres. Il s'appelait Saul mais l'écrivait Sol, comme le soleil. Il avait les mains tachées par ce qu'il faisait dans le garage où il était employé, avait les cheveux un peu trop long à son goût et dégageait un je ne sais quoi qui lui avait aussitôt fait tourner la tête. Ils s'étaient séparés moins de deux semaines plus tard, puis réconciliés, déchirés, pardonnés, jurés que plus jamais, accordés sur le fait que c'était idiot, qu'ils étaient idiots, qu'ils ne pouvaient vivre l'un sans l'autre, qu'ils se détestaient, s'aimaient, etc. De ruptures en retrouvailles, Harriet n'avait eu de cesse de se convaincre qu'il était le bon et, à part elle, c'était comme si personne ne voulait le voir. Elle l'aimait, l'avait épousé même, autant par conviction que pour faire taire ceux qui s'entêtaient à lui répéter qu'elle pourrait trouver mieux. Bien sûr qu'elle pourrait trouver plus riche, plus beau ou plus ambitieux mais, comme elle l'avait hurlé en quittant le repas où elle avait annoncé à ses parents la bonne nouvelle, elle l'aimait. Il avait ses petites magouilles pour arrondir les fins de mois, ses potes envahissants et la mauvaise manie de cogner lorsqu'il était énervé mais de la même façon que chacun avait ses petits travers et elle l'avait aimé jusqu'à la fois de trop. Là encore, lorsqu'il s'était excusé et lui avait promis de ne plus recommencer, elle avait failli céder. Son cœur avait hésité, seulement retenu par la douleur qui lui vrilla les côtes lorsqu'elle s'étira vers lui, et sa mère qui, de retour dans la chambre de sa fille, le fit sortir avec la même pitié qu'il avait eue en l'envoyant à l'hôpital. Cette fois, elle s'était juré que c'était terminé.
→ l'automne est sa saison préférée ; elle n'a pas la main verte et ne trouve aucun intérêt à ce qu'on lui offre un bouquet de fleurs ; elle ne boit jamais d'alcool et ne fume pas ; elle aime ajouter de la cannelle dans son café ; elle adore la framboise sous toutes ses formes ; elle fait très attention à son poids et à ce qu'elle mange, convaincue d'avoir trois-quatre kilos en trop à perdre ; elle ne supporte pas qu'on lui touche les cheveux ; elle n'aime pas ses yeux, qu'elle trouve beaucoup trop grands par rapport au reste de son visage et, de manière générale, ne se trouve pas très jolie ; elle aime qu'on lui dise qu'elle est belle, ça l'aide à y croire ; elle a une chaîne Youtube sur laquelle elle poste des tutos maquillage et coiffure ; elle aime passer du temps sur son maquillage et sa coiffure mais, la plupart du temps, elle sort seulement avec une queue de cheval, du fond de teint et un peu de mascara ; elle a les cheveux châtains au naturel mais oscille entre une teinture blonde et une teinture brune au gré des saisons ; elle achète beaucoup de vêtements et de bijoux de seconde main, surtout lorsqu'il s'agit de pièces de marque ou de luxe ; elle 'possède' plus qu'elle n'achète ; elle adore porter des collants et en possède plusieurs dizaines de modèles différents, qu'elle ne porte qu'une seule fois pour la plupart ; ado, il lui est arrivé de voler dans les magasins mais le savon que lui a passé sa sœur lorsqu'elle s'en est rendue compte l'a dissuadée de recommencer ; elle ne fait des efforts que pour ce qui l'intéresse et a toujours été une élève moyenne ; elle est douée avec les nombres ; elle a fait douze ans de danse classique ; elle a inspiré trois chansons à un groupe de rock local pour être sortie avec l'un de ses membres : « Harriet » du temps où ils étaient ensemble, puis « H Bomb » et « I'll spit on your eyes » après leur rupture ; les révolutions féministes et écologiques ne sont pas encore arrivées jusqu'à elle, elle en adopte seulement les codes sans trop savoir quoi mettre derrière ; elle a un esprit de contraction très marqué ; concernant son divorce, elle est plus gênée de devoir reconnaître que tout le monde avait raison au sujet de Sol que par le fait qu'il la frappait ; elle a un compte twitter secret qui lui permet de troller en toute impunité ; elle aime les ragots et les potins ; elle a une imagination débordante ; elle adore les soirées 'scène ouverte' organisées chaque mardi par le théâtre où elle travaille, elle n'assiste au spectacle que depuis un coin des coulisses lorsqu'elle arrive à en voir un bout mais adore papoter avec les artistes qui s'y présentent ; elle a un faible pour Benedict Cumberbatch et adore Lady Gaga et l'a vue six fois en concert ; elle est capable de s'endormir n'importe où ; elle veut toujours plus, toujours mieux ; ...
— prénom/pseudo : Florrie. — fréquence de connexion : deux – trois fois par semaine. — type de personnage : inventé, avec ajout d'un pré-lien de @Maja Lindberg— comment as-tu découvert le forum ? par Elow — un dernier mot ? : .
Code:
<y3>anya taylor joy</y3> — harriet lindberg
Dernière édition par Harriet Lindberg le Lun 26 Aoû - 23:10, édité 2 fois
@Silas Rhodes évidemment qu'il nous faut un lien, but I can't promise anything Je répondrai à ton mp dans la soirée et j'y rajouterai une petite ligne pour notre futur lien
@Maja Lindberg j'ai encore quelques bricoles à poster dans sa fiche mais tout est quasiment là, et pour le mp quand tu peux. Et je suis très contente d'avoir pu lier Harriet à ta recherche, ça tombait vraiment bien
Henry St-James
you can't cage the beast.
since : 08/05/2019
birds killed : 1049
faceclaim & credits : the cute gong yoo (공유) & elow ;
— et cætera
— et cætera inventory: a lot of stuff that can save your ass ; topics: iris, clay relationship:
FLO COMMENT CA TU ME DIS RIEN ?! Tu me gardes une place pour momo, hein. En plus, très bon choix de pré-lien, j'ai hâte de lire tout ça ! (et anya est tellement jolie )
mdr j'ai legit lu mariette au lieu de harriet (pardon, la fatigue.........) & alors j'ai pensé à mariette et soupir et maintenant je suis hyper nostalgique ANYWAY, je suis encore en cours de lecture de ta fiche mais j'aime déjà tout ce que j'ai lu rebienvenue
@Henry St-James : c'est parce que tu es trop rapide, je voulais t'envoyer un mp tranquillement ce soir pour papoter, te parler d'harriet et te demander un lien avec momo (les grands esprits se rencontrent ) mais tu m'as devancée ! Je me rattrape demain
@Edgar Smith : anytime, je m'engage personnellement pour qu'elle l’accueille comme il se doit et merci
@Noah Eaton : je ne sais pas qui est mariette mais et merci beaucoup
Bienvenue ici Superbe choix de lien On pourra sans doute se trouver un lien avec l'un ou l'autre de mes comptes (puis t'occupe, @Conrad Steele ira la voir de gré ou forcé par Tab )
@Henry St-James : c'est parce que tu es trop rapide, je voulais t'envoyer un mp tranquillement ce soir pour papoter, te parler d'harriet et te demander un lien avec momo (les grands esprits se rencontrent ) mais tu m'as devancée ! Je me rattrape demain
Can't wait, alors En tout cas, j'aime beaucoup ce que tu as déjà écrit !