— âge : Affreux trente ans. Affreux, parce qu’elle n’aime pas cette idée de transition. L’adolescence est loin, l’enfance aussi. Il parait que maintenant elle doit fonder une famille, épouser le premier bon parti, parler vaisselles et organiser des soirées. Plutôt mentir et lancer un chiffre qui n'est pas le sien. Vingt-sept ans depuis quatre ans, le cœur en bonne santé et l'esprit joyeux. — date et lieu de naissance : Le 21 février 1989 pendant une pluie dévorante. Ses premiers cris dans un petit hôpital de Kozhikode, au Kerala. L'Inde comme pays d'accueil, vite oublier pour l'Angleterre. Le pari du père qui a mal tourné, dans une autre vie, elle aurait grandi au Portugal. — origine et nationalité :Kéralaise dans l'âme, elle et ses frères se sont souvent amusés des regards perdus des autres. Forcément, personne ne comprend leur langue, le malayalam. Pourtant, après une bataille acharnée, elle et son frère sont les seuls à obtenir la nationalité anglaise, là où ses parents ont préférés abandonner le combat. — situation familiale :Un père, une mère, trois frères. Deux avec le temps, puis plus qu'un seul à la fin. Les parents ne sont même plus là pour surveiller, ils préfèrent la retraite anticipée et les montagnes du pays d'origine. C'est là-bas que se trouvent les autres. Ceux dont elle a oublié le nom et l'existence, ceux qui n'ont aucun impact sur sa journée. — statut civil :Célibataire assumée après une relation difficile, longue et épuisante. Mais surtout une histoire désapprouvée par sa famille. Mais après s’être fait jeter sans explication, une grossesse qui a mal fini, Robyn a compris. L'engagement est un virus. Parasite qui s'incruste dans le cœur et qui détruit la raison. — occupation : Après avoir survécu quatre ans à l’université de Bristol elle a fait son internat à l'hôpital de la ville dans le but de devenir pédiatre. Robyn s’est surtout spécialisé en cardio-pédiatrie, une chose pour laquelle elle est assez fière. — traits de caractère : Toujours prête à tout, Robyn est impulsive. Caractère de famille, il faut croire, presque insouciante maintenant tant elle refuse de faire attention aux conséquences de certaines actions. Drôle, passionnée, généreuse, mais aussi grosse rabat-joie jamais satisfaite. Compter sur elle pour critiquer, sans jamais juger. Têtue, elle n'aime pas entendre le refus dans la bouche de ses amis. Peut-être bien que c'est une "je-sais-tout" mais en même temps elle n'a pas une culture monstrueuse, alors quand elle sait, elle le dit bien fort. Elle pense d'ailleurs être capable de sauver la planète - elle a mis en place son propre système de tri sélectif et essaye de forcer tous les habitants de son immeuble à faire comme elle. Ce qui n'est pas encore gagné. Mais Robyn, c'est aussi tout dans l'émotion. En paix avec elle-même, elle sait ce qu'elle veut et surtout, ce qui peut la rendre heureuse. Elle évite l'ennui comme la peste, ne s'investis que lorsqu'elle y croit et a tendance à ne pas contrôler son rire quand on lance une blague de papa - oui, rien que ça. Au fond, elle a toujours peur qu'une nouvelle tragédie lui tombe dessus, alors elle préfère être honnête avant qu'il ne soit trop tard - vu son passif, la conclusion, c'est qu'elle va finir écraser par un train. (oui, elle est sidérodromophobe.) — groupe : Henotic Soul — avatar :Sobhita dhulipala.
we won't judge you, it's your story
Quand tu fais le tri dans ta tête, les jours normaux, ils n’existent plus, et les pires, ils tournent en boucle.
2001
Douze ans, un cerveau déconcentré par l’air ambiant et une famille trop nombreuse. L’enfant du milieu négligé à qui on impose des missions de dernière minute. Pas le temps pour les festivités, les yeux doivent fixer le berceau. Un enfant de quelques mois qui dort depuis des heures. Depuis trop longtemps. Une respiration qui a cessé dans le silence. Un muscle qui ne bas plus et une enfant qui regard désormais le ciel car le temps est trop long. Robyn, elle attend. Assise, des chaussures neuves aux pieds, des boucles sur le crâne, encore une autre seconde qui file. Encore une autre. Maman revient quand ? Ils sortent de la salle des fêtes en riant, un sourire qui se brise quand le sort est découvert, l’atroce vérité. Un corps froid, un échec. Six mois de vie, contre douze de bêtises. Une erreur fatale, une confiance injustement détruite. Plus jamais…
2004
La vague trop haute, qui s’échoue trop loin. Vacance en famille dans le pays qu’elle ne connaît pas assez bien, mais qu’elle retrouve chaque été. Exception, cette fois, pour Noël, pour un mariage. Les oncles, les tantes, tous ensemble, tous heureux. Des fleurs dans les cheveux, de la musique en fond, les regards d’inconnus qui se posent sur ses formes déjà trop adultes. Un souvenir paisible qui se transforme en cauchemar. Tsunami affamé, c’est le noir. Elle est emportée, les autres aussi. Ils sont séparés, certains ne reviendrons jamais. Des jours de corps qui tremblent, de mémoire qui tangue. Elle ne se souvient pas, Robyn. Elle ne sait plus. Un coup, elle sirote un jus de coco, un autre elle recrache l'eau salée que ses poumons refusent. Bilan : un père malade à vie, une mère secouée, un petit frère blessé et un grand frère disparu qu'elle ne reverra plus jamais.
2011
Ses yeux, putain ! Des yeux à faire fondre le corps, à ne plus sentir la planète tourner. Des yeux qu’elle imagine encore, quand elle pense fort à lui. Quand elle pense fort à cette première fois, à ces mots tendres, à ses doigts dans les siens. Lui titulaire, elle résidente. Un soap-opéra devenu réalité et du sexe derrière les portes fermés de chambre inoccupée. L’univers de l’interdit toujours ouvert et embrassé à chaque occasion. L’amour qui prend sens, foutu sentiment malsain. Bêtement l’homme de sa vie, celui qu’elle espère ne jamais quitter. Celui avec qui elle vit la passion, les sentiments féroces. Sauf que ça ne dure pas. Quelques années, à peine. Après avoir laissé un souvenir dans le fond de son être, il disparaît. Accepte un poste loin de Bristol, enchaîne d’autres conquêtes, fini par trouver une jolie plante pour femme. Horrible impression d’avoir été abusée. Horrible impression que rien n’existe. Ses compliments se sont transformés en poison. Quel enfoiré. Tout ça pour faire passer le temps et lui laissait un fils. Les mecs, plus jamais.
2014
Une mission en Afrique, une aide demandée. Une possibilité pour elle de découvrir un autre univers, de faire du bien à ce monde qui blesse. Trois mois de pure réalité. De cœur vaillant, de petits êtres qui subissent trop, mais qui ne perdent jamais le sourire. Jamais soigner n’a été si réel. Jamais vivre ne lui a donné tant d’espoir. Des misères qui s’accumulent, mais des solutions qui se trouvent. Robyn qui se trouve. Un sens nouveau. Un objectif. Oui, le bonheur. Le don de soi. Puis une nuit de catastrophe. Des enfants à protéger, des médecins encerclés et une balle là où ça fait mal. Vraiment très mal. Ramené de force en Angleterre, elle vivante, lui mort. Six mois de vie dans son ventre contre 25 ans de connerie. Elle perd la tête, Robyn. Elle se laisse consumer par cette tragédie, se braque quand on essaye de lui glisser un mot gentil. Un karma immonde, voilà ce que c’est. L’échec de sa sœur, l’échec de son fils, l’échec d’elle-même. Sa mère avait raison. Plus jamais… Et plus jamais elle ne pourra porter un petit être au fond d’elle. Plus jamais.
2015 Cosa Nostra. Un adieu qui n’en est pas vraiment un. Pour payer ses études, de l’argent emprunter qu'elle rend trop tard. Des années de dettes qu’elle a remboursées sans espoir. Ils veulent plus. Les intérêts. L’échéance qui approche, et la pression qui monte. Robyn est blessé, dépressif, et ils en abusent. Elle est jolie, elle peut offrir une compagnie agréable même dans cet état. Mettre une jolie robe et montrer sa peau bronzée. Exotisme convoité. Ils ne sont pas les plus ouverts, les Italiens. Si la peau est trop noire, il crache. Et puis l’improbable se produit. Un invité de prestige dont la vie est en danger. L’urgence qui permet à Robyn de le sauver et la famille italienne qui change les règles du jeu. Si elle peut le sauver lui, elle peut peut-être en sauver d’autre. Glisser hors de l’hôpital des choses, donner un coup de main en cas de maladresse, fermer sa gueule jusqu’à la tombe. Une fois, deux fois, trois fois, puis rien. Ils l'oublient, du moins c'est ce qu'elle croit. Finalement, plus jamais.
2017
Bristol, la maison, le quotidien. Des journées sans danger, un cocon qu’elle ne peut plus quitter. Les parents retournés au Kerala pour une retraite décidée, un petit frère qui jongle d’une ville à l’autre sans limite. Robyn est seule, mais elle va mieux. Elle va bien, même. Du moins, c’est ce qu’elle croit. Au fond, elle n’est pas heureuse. Sa promotion, un autre le lui a volé. Les ordres lui tombent sur la tête comme une pluie infernale. Les somnifères s’accumulent dans son tiroir. Elle se force, physiquement, mentalement, captivé par le pouvoir de bien faire. Par la volonté de se prouver. Elle peut mieux faire, elle le sait. Elle peut en sauver plus, elle le sait. Une autre forme de drogue, d’addiction, de besoin. C’est aussi la peur d’échouer trop grande quand elle est face à ces petits êtres, innocents, fragiles, posés là devant ses yeux fatigués. Puis un jour elle craque. Les yeux s’ouvrent sur son état physique. Sa part en guerre dans les couloirs de l’hôpital. La fille à papa chef en pédiatrie, parce qu’elle a le nom et pas les compétences, c’est la goutte de trop. Des cheveux arrachés, du sang qui coule et un break de six mois imposés. Des propos racistes qui s’extirpent de l’administration, une réalité qui continue de blesser. Adieu Bristol, maison brisée. Plus jamais.
2019
Retour forcé. Un accident de voiture entre son idiot de frère et un inconnu. Il faut s’occuper de lui, le nourrir, vérifier ses draps, l’empêcher de remonter sur un avion pour sauter en parachute du haut de l’Everest. Quelques mois histoire de, puis lui, c’est un adulte alors sa mère n’a pas peur qu’il meure dans la nuit sous la surveillance de sa sœur. Une fois qu’il ira mieux, Robyn pourra retourner à Johannesburg. Grande ville, grand édifice, autre continent. Un retour qui lui prend du temps et un travail qui lui file entre les doigts. Sérieusement ? Aussi vite ? Aussi simplement ? Après toutes ces années ? Un doigt d’honneur lancé dans le large, Robyn ne se laisse plus faire. Il n’y a plus de filtres qui retiennent ses belles paroles. Pas d’option, il faut postuler à Bristol le temps que le petit frère marche de nouveau – retour à la case départ, donc. Terrible ironie, elle a le poste que la petite blonde avait gagné à la sueur de son nom. L’hôpital a fait le ménage. Des changements qui l’étonnent, réchauffent le cœur et peut-être bien, qu’elle peut finalement rentrer à la maison. Reconstruire.
Et peut-être bien que ce premier plus jamais qui éclate, c’est le premier d’une longue liste.
Spoiler:
Elle a toujours eu un esprit enclin à la rébellion. Il faut dire que pendant beaucoup une longue période, elle n'avait le droit que de faire très peu. Dès qu'elle a eu l'occasion, elle a franchi toutes les limites pour enfin comprendre qui elle était et ce qu'elle pouvait faire. ■ Elle s'est déjà faite arrêté par la police, à dix-neuf ans, pour conduite en état d'ébriété après une fête de fin d'année. ■ Bien qu'elle ait tendance à dire qu'elle n'a peur de rien, elle est en fait effrayée par tout. Mais elle utilise sa peur et ses doutes pour se dépasser et faire l'impossible. C'est un peu un « feu vert » à ses yeux, un signe pour lui dire qu'elle doit foncer et essayer même si l'échec est possible. ■ Elle n'a jamais eu de télévision avant ses 21 ans, quand l'un de ses voisins de palier lui a offert un vieux modèle. Elle est depuis accrocs aux séries et téléfilms. ■ Elle ne jure jamais. Du moins, rarement. Il faut vraiment la pousser à bout pour qu'elle s'énerve et que son langage change. Le personnel de l'hôpital blague assez souvent sur ses petites crises de nerfs tant c'est drôle. ■ Offrir à des enfants un avenir, c'est son but ultime depuis qu’elle veut être médecin ■ Elle a commencé à se battre pour la préservation de l'environnement peu après être entrée à l'université. Depuis elle participe à énormément d’événement lié à l'écologie. Elle a déjà fait du porte-à-porte pour en parler avec ses voisins. Dernièrement, elle est même allée à Mumbai pour une semaine de nettoyage des plages ■ Elle a changé d'appartement quatre fois depuis qu'elle est revenue. ■ Ayant grandi dans une maison à la fois catholique et musulmane, elle a foi en Dieu et en ses projets. Mais Robyn n'est pas parfaite. Elle a décidé de suivre sa propre voix et de ne pas forcément se limiter à ce que la Bible ou le Coran l’autorisent de faire. ■ L'alcool n'est pas son ami, mais Robyn a tendance à vite se bourrer la gueule sans le vouloir. Ce qui a déjà donné lieu à des situations très catastrophiques. Le pire : le vin rouge. ■ Elle a mis en place son propre système de tri sélectif et essaye de forcer tous les habitants de son immeuble à faire comme elle. Ce qui n'est pas encore gagné.
— prénom/pseudo : Elodie/elow. — fréquence de connexion :5j/7 (souvent at work) — type de personnage : inventé — comment as-tu découvert le forum ? am i not a part of this shit? — un dernier mot ? : bisous.
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— clan : Cosa Nostra
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Dernière édition par Robyn Lahiri le Jeu 17 Oct - 11:01, édité 14 fois
momo is mine rien que mine et mine pour toujours mais t’es belle aussi en fille je (re)bienvenue à la maison, ce personnage est bcp trop canon de toute façon tous tes persos sont canons damn mais bref blblblblbl trop hâte de la voir évoluer ici du love
Je lirai en détail demain pour tout apprécier à sa juste valeur mais toi + Robyn + Queen of peace Rebienvenue chez toi avec cette merveille, comme je t'ai déjà dit je veux des liens
Robyn Lahiri
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@azel brixton ah ça on sait bien qu'il est à toi, le p'tit momo (il le sait lui-même). T'es un amour, as always !
@joshua baker Mdr ! Ah bah si déjà tu preach, qu'est-ce que ça va être next ? (merci, t'es la meilleure) Mais avec plaisir pour des liens ! J'ai enfin une excuses pour choper tous les liens que je pouvais pas avec les deux autres là.
@milton penrose TU AS RECONNUUUUUUUUE *chante * J'espère qu'elle te plaira, elle a un peu dévié de l'originale, mais dans le fond c'est la même !
@milton penrose TU AS RECONNUUUUUUUUE *chante * J'espère qu'elle te plaira, elle a un peu dévié de l'originale, mais dans le fond c'est la même !
Je l'ai chantée un paquet de fois celle là, la meilleure de l'album Et je suis sûre que je vais l'adorer, y'a pas de raisons que ça ne soit pas le cas et je suis très contente de la redécouvrir D'ailleurs y'aura sûrement moyen d'en profiter pour exploiter des liens qui n'avaient pas eu l'occasion de l'être, j'ai un début d'idée avec Milton dont je te parlerai ce week end
Robyn Lahiri
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@iris ryder ; Merci !! Toi aussi, t'es canon. Viens on monte un club de bombasse.
@harriet lindberg Moi aussi ! Je l'aime tellement que je ne compte plus le nombre de fois où je l'ai cité quelque part. Hâte de lire ton mp, alors, et tes idées.