A city growing in my head

— identité : née Antigone Isolde Margareth Ilwood, elle est désormais connue sous le nom de Antigone « An » Spark. — âge : 34 ans. — date et lieu de naissance : 15 juillet 1986, à proximité de Bologne, Italie. — origine et nationalité : bien qu'elle soit née et ait passé les premières années de sa vie en Italie, ses parents sont le fruit de deux vieilles familles anglaises bien ancrées sur leur île. Elle dispose depuis son mariage d'un visa qui lui permet de vivre aux Etats-Unis mais elle se considère davantage comme citoyenne du monde que d'un pays en particulier. — situation familiale : ses parents se trouvent toujours en Italie, où ils ambitionnent probablement de rester jusqu'à la fin de leurs jours, mais elle n'a jamais été proche d'eux et elle se contente de leur écrire une fois ou deux par an, sans forcément attendre de réponse de leur part. Ils n'ont toujours pas rencontré leur petite fille, demandent de temps en temps des nouvelles ou qu'Antigone leur en envoie une photo mais sans faire preuve de davantage de curiosité à son égard. Son frère, Dante, est l'autre homme le plus important de sa vie, celui dont elle n'imaginait pas pouvoir se séparer un jour et qui vit pourtant depuis quinze ans loin d'elle, en Allemagne. — statut civil : mariée. Elle a épousé Thomas le 3 juin 2017 à Las Vegas, un mariage surprise organisé par monsieur pour lui permettre d'obtenir ce visa de séjour qui lui faisait alors défaut et qu'elle compensait depuis des années par l'usage de faux papiers. Ils n'ont jamais vraiment été un couple, pas au sens conventionnel du moins, mais ont traversé et survécu à davantage que bien d'autres. Ils ont une petite fille ensemble, Oona, et un projet de second enfant qui n'a jamais pu aboutir, au grand dam de An... — occupation : elle a tout fait ou presque, de gardienne de cimetière à promeneuse de chiens en passant par vendeuse et diseuse de bonne aventure, de petits boulots qui alourdissent son CV et dissimulent le fait qu'elle n'a aucune réelle qualification. Elle est actuellement employée comme écrivain public et lectrice bénévole à la Bristol Central Library.— traits de caractère : franche, indépendante, déterminée, débrouillarde, démonstrative, absolument pas pudique, curieuse, sociable, faussement naïve, manipulatrice, illogique, indiscrète, superstitieuse, joueuse, idéaliste, mesquine, souvent à la limite de l'excès, instable, généreuse, peut faire preuve d'un égocentrisme étonnant, bornée, affabulatrice, ... — groupe : Halcyon Day. — avatar : Haley Bennett.

we won't judge you, it's your story

Elle éclate sous le soleil. Etend les bras jusqu'au ciel, s'étire pour l'embrasser avant qu'il ne soit trop tard, que l'orage qui ne cesse d'approcher gâche tout et la force à se terrer à l'intérieur dans l'attente de jours meilleurs, s'ils arrivent. Elle connait maintenant ses humeurs, les sent venir et sait surtout qu'elle ne peut les tenir à distance avec une histoire, aussi belle soit-elle, pas plus qu'elle ne peut apprivoiser ce cri qui lui déchire parfois la poitrine et remonte jusqu'à l'étrangler.
Elle éclate sous le soleil pendant qu'il est encore temps. Tend la main vers sa fille et l'emporte avec elle, la fait tourbillonner dans un éclat de rire enfantin qu'elle peut encore trouver agréable. Avant, elle pouvait se contenter de fermer les yeux et d'attendre que ça passe, mais depuis Thomas tout se brouille et elle le sent surveiller l'afaissement de ses lèvres tandis que les mots y meurent par poignées, à l'affut du signe avant coureur d'un orage qu'il ne peut lui non plus retenir.
Rien ne justifie qu'ils s'imposent ça, et pourtant.
Elle veille sur son cœur à lui tandis qu'il veille sur ses humeurs à elle.
Puis elle se dissipe.
Disparaît dans l'air, dans l'eau, dans le vent qui bruisse autour de lui, dans les murmures d'une ville dont le cœur se met à battre sans elle.
Elle laisse toutes les histoires qu'elle se raconte en suspend pour n'en écouter plus qu'une seule, celle qu'elle sait être la vraie.
Une belle histoire ne sauve personne. Au mieux c'est une confession améliorée, adaptée à un auditoire qui n'y voit rien d'autre que le caractère innocent de la fiction. Mais Antigone, elle, sait la part de vérité qui s'y cache. Et elle avoue tout sans que personne ne se doute de rien, enrobe seulement les faits jusqu'à leur donner la douceur nécessaire pour mieux passer.
Et elle raconte ces parents, plus attachés aux corps extirpés de la terre lors de leurs fouilles archéologiques ceux ceux qu'ils avaient pourtant mis au monde.
Elle raconte l'incident de la Signora Lombardi, poussée sous la chaussée par ce qu'elle avait eu le malheur de faire pleurer un petit garçon en pleine rue en le grondant trop fort alors qu'il n'avait pourtant rien fait de grave.
Elle raconte cette fille qui est partie seule sur la route, dormant et voyageant auprès d'inconnus dont elle a tout oublié depuis, sauf les instants passés à leur coté.
Elle raconte cet homme qui se prétendait fantôme et usurpait la voix des morts pour échanger avec la gardienne du cimetière où il se terrait, sans se douter qu'elle était autant fantôme que lui.
Elle raconte cette nuit où l'océan a été le berceau de deux amants et le lieu de conception de leur fille.
Elle raconte la désolation d'un ouragan, et le renouveau que les plus grandes catastrophes peuvent aussi offrir.
Elle raconte, des heures durant, et puis s'arrête.
L'orage arrive, et balaie tout.


DIVERS
→  elle adore écouter les gens parler, ceux qu'elle connaît comme des inconnus dans la rue, et n'hésite pas à piocher dans ce qu'elle a entendu pour s'inventer une histoire alternative – elle peut ainsi donner deux réponses contradictoires à une même question personnelle selon qui la lui pose ; elle n'a aucun scrupule à enjoliver la réalité et reconnaît volontiers avoir menti si tel est le cas ;  tout ce qui concerne l'argent la dépasse complètement, comme la plupart des choses matérielles ; elle croit aux fantômes, aux fées et en l'existence de nombreuses créatures qui relèveraient plutôt de la mythologie ; elle a besoin d'être au contact de la nature, de parler aux plantes et aux nuages, et a pour habitude de donner un petit nom à chaque nouvelle recrue qui passe le pas de sa porte ; elle a la main verte et est plutôt habile de ses dix doigts ; l'eau est son élément de prédilection ; elle a la manie de poser la main ou la tête contre la poitrine de Thomas pour sentir battre son cœur, elle le fait si souvent qu'Oona a fini par la recopier ; elle aime sa fille, mais être mère ne lui convient pas ; elle a très mal vécu les premiers mois qui ont suivi la naissance de sa fille, si bien qu'elle a fini par la laisser aux bons soins de Thomas pour partir en vacances avec une amie ; elle a deux tentatives de suicide à son actif et ne se fait aucune illusion quant au fait que la troisième, si elle se produit, sera la bonne ; elle garde la cicatrice de son premier essai à l'intérieur de son poignet droit, là elle a appuyé le plus fort, mais prétend s'être coupée en jardinant à ceux qui lui posent la question ; elle est bipolaire ;  elle souffre d'un léger complexe d'infériorité face aux personnes qu'elle estime être plus intelligentes ou plus cultivées qu'elle ; elle a une très haute opinion de son mari, qu'elle défendra envers et contre tout ; son auteur antique préféré est Ovide et elle est capable de réciter des pans entiers de « L'art d'aimer » en latin, chose qu'elle a souvent faite lorsqu'elle n'arrivait pas à endormir Oona ; elle est gauchère ; elle se maquille peu, sauf lorsqu'elle a envie de s'amuser et jouer à être quelqu'un qu'elle n'est pas ; elle a longtemps eu la manie de donner un faux nom aux gens qu'elle rencontrait, mais ne le fait plus que de manière occasionnelle ; elle est entrée dans l'âge adulte en faisant un road trip à travers les Etats-Unis avec son frère, qui a repris le cours normal de sa vie au bout d'un an tandis qu'elle a poursuivi toute seule trois ans encore ; elle fait confiance aux gens, pour tout, et s'en est toujours relativement bien sortie ; l'éternité ne l'intéresse pas, elle ne vit que pour l'instant présent


— prénom/pseudo : florrie. — fréquence de connexion : disons un jour sur deux — type de personnage : inventé, recyclé et amélioré — comment as-tu découvert le forum ? Elow  — un dernier mot ? : i'm weak and i love you

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<y3>haley bennett</y3> — antigone spark

— clan : (Vox Populi)

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@"Antigone Spark"