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A street walking cheetah with a heart full of napalm.

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Milton Penrose
ping pong & amnesia
Milton Penrose
since : 12/05/2019
birds killed : 811
faceclaim & credits : justin theroux & lux
— et cætera

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topics: robyn, hayden, alice, kali
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Dim 12 Mai - 18:22




"But you won't fool the children of the revolution"
(pinterest + T-Rex)

Penrose, Milton James

— âge : 38 ans. Il ne prête pas très attention au temps qui passe et à la quarantaine qui approche, d'autres s'en chargent très bien à sa place.  — date et lieu de naissance : 27 septembre 1980, à Manchester, UK. Ses parents y avaient toujours vécu, comme ses grands parents paternels avant eux, et il s'était imaginé poursuivre la tradition familiale en faisant de même.  — origine et nationalité : son père est issu d'une vieille famille ouvrière mancunienne aux racines embourbées dont il reste l'un des rares descendants avec sa demi sœur, Charlotte, et leurs enfants respectifs. La famille de sa mère était originaire d'Irlande et s'était installée à Manchester peu de temps après sa naissance pour y trouver du travail. Sans grande surprise, Milton est donc de nationalité britannique. — situation familiale : sa mère est aujourd'hui décédée, emportée par un cancer, tandis que son père se trouve en maison de retraite. Leurs échanges se limitent à un appel téléphonique chaque dimanche matin, qui a remplacé la visite hebdomadaire qu'il s'imposait avant de quitter Manchester. Il ne voit guère plus souvent sa demi-sœur, son aînée d'un dizaine d'année qui s'est installée en Écosse pour y faire ses études et y a ensuite fait sa vie, bien qu'il ait toujours apprécié sa compagnie et la considère comme faisant partie intégrante de sa famille. Il a un fils unique, Aleister, aujourd'hui âgé de 8 ans. — statut civil : veuf depuis le décès de Marian, le 21 mars 2018. La version officielle parlait d'un suicide par overdose médicamenteuse, expression se voulant moins crue que celle d'euthanasie mais qui n'a pas trompé le médecin en charge de l'autopsie, qui a sciemment choisi de fermer les yeux sur le rôle de Milton dans l'affaire.  — occupation : médecin légiste. Il a toujours préféré s'occuper des morts que des vivants, du moins lorsqu'il s'agit de médecine. Avoir la responsabilité d'autres vies que la sienne lui paraissait trop à assumer.  — traits de caractère : discret ; dévoué ; volontaire ; réfléchi ; fait preuve d'un grand sang-froid ; fiable ; précis ; sarcastique ; maniaque ; solitaire ; peu paraître froid au premier abord ; généreux ; créatif ; pudique ; ...  — groupe : HUMAN SADNESS  — avatar : Casey Affleck


behind the face

Comme chaque soir, Milton s'assura d'abord que son fils s'était endormi. La main sur la poignée, il referma doucement la porte au rythme de sa respiration, toute son attention tournée vers ces quelques secondes de rituel qui le séparaient de Marian.
C'était une boîte en carton toute simple, à laquelle personne d'autre que lui ne risquait de faire attention, et où il prit l'un des derniers papiers encore pliés.
« Have a nice day, x »
Ce n'était rien. Un message anodin comme Marian en avait écrit des centaines, mais qui se chargeait désormais d'une importance capitale. Il lissa le papier sur la table et le relut, encore et encore. Il fixa chaque lettre, chaque plein et délié, jusqu'à voir Marian les tracer par dessus son épaule, plier le papier et le cacher quelque part dans l'appartement comme il l'avait vue faire tant de fois. Il alluma alors son portable, vérifia la luminosité et prit en photo le message du jour, comme il l'avait fait avec tous ceux ouverts ces derniers mois. Il s'imposait de n'en lire qu'un par jour, qu'on qu'il dise, mais le stock touchait à sa fin et avec lui le lien qu'il avait conservé avec Marian. Il avait retourné tout le appartement avant de partir pour s'assurer de n'en laisser aucun, demandant même aux nouveaux locataires de lui transmettre tout ce qu'ils pourraient trouver, si jamais ils trouvaient quoi que ce soit. La probabilité était infime mais Milton vivait de l'espoir que tout en elle n'avait pas disparu. Elle vivait encore dans certains des traits de leur fils, sur toutes ces photos qu'il regardait une fois seul et dans cette boîte où ses derniers mots avaient gagné quelques mois de répit.
« Hey sexy »
Le tout premier message, elle l'avait glissé dans sa trousse des années plus tôt, alors qu'ils étaient censés réviser à la bibliothèque pour un contrôle de sciences, et elle n'avait jamais arrêté. Elle en déposait sous son oreiller et au fond de ses chaussures lorsqu'il venait lui rendre visite à Londres pendant ses études, dans ses poches comme dans l'étui de son Oyster Card. Lorsqu'elle venait en visite chez lui, ils apparaissaient entre deux pages du livre qu'il était en train de lire ou dans sa tasse, une présence à laquelle Milton s'était habituée au point de parfois les garder intacts pour plus tard, lorsque la distance entre eux se ferait plus palpable et où il les lisait à la chaîne dans l'espoir que le substitut le réchauffe.
« Be here to watch the next sunset, you won't regret it. »
Il ignorait si la maladie avait changé quelque chose à leur contenu et regrettait de ne pas avoir gardé les plus anciens pour les comparer et peut être trouver la réponse aux questions qu'il ne pouvait plus lui poser. Certains messages lui semblaient trembler mais il ne savait pas si elle les avait seulement écrits à la va vie, l'esprit déjà ailleurs, ou s'ils dataient de la fin, lorsque tout était plus compliqué. Il ne savait même pas si elle avait su à quel point il chérissait cette manie de lui laisser une trace de son passage en des lieux où il la suivrait forcément. Même si elle n'était plus là à ce moment là, c'était comme si une part d'elle se glissait contre lui pour grappiller quelques secondes d'intimité dans le dos de l'inéluctable. Et les photos donc, pour les prolonger jusqu'à la fin des temps. Il pourrait les perdre, tous, l'encre pourrait s'effacer et le papier se déchirer à force d'être manipulé, il aurait toujours un double à chérir à leur place, des souvenirs à défaut d'avoir Marian.
« To die by your side is such an heavenly way to die »
Le tout dernier avait été placé sous son oreiller, probablement à un moment où il n'y avait pas fait attention, alors qu'il aurait voulu ne rien rater de leurs derniers instants ensemble. Il avait pourtant raté celui-là et et celui auquel tout avait basculé. Il l'avait regardée dormir un moment, avait sombré à son tour, et à son réveil elle ne respirait plus. C'était ce qui qui était prévu et il n'aurait pas dû être surpris de la découvrir inanimée mais son premier réflexe avait été d'essayer de la réveiller et il s'était senti trahi de voir que ça ne marchait pas.
Ils avaient passé des heures à discuter de ces derniers jours qu'ils passeraient ensemble. D'Aleister qui irait passer quelques jours chez ses grands-parents au dernier repas qu'ils partageraient ce soir-là, et puis le moment fatidique où elle prendrait une dose massive d'anesthésiques qu'il avait pris à l'hôpital. Ils avaient tous deux reporté l'échéance aussi loin que possible jusqu'à qu'elle mette un terme à cette attente qu'il n'osait pas rompre. Elle avait alors semblé hésiter, comme s'il pouvait rester une autre alternative qui ne leur serait pas encore apparue. Milton l'avait regardé faire, incapable de croire que c'était en train d'arriver. Elle lui avait souri une fois la chose faite, s'était blottie une dernière fois contre lui et échangé quelques dernières banalités. Il ne se souvenait plus des derniers mots qu'elle avait prononcés, ni même le sujet de leur dernière discussion, alors qu'il avait cru qu'ils ne cesseraient de résonner. Il revoyait seulement son visage, si calme là où il avait l'impression d'être sur le point d'imploser, le soulagement de savoir qu'elle ne connaîtrait pas pire que ce qui était déjà passé et l'horreur de savoir que c'était là que tout s'achèverait. Et il s'était endormi au lieu d'y assister, la seule faute qu'il ne pourrait jamais expier.
« Knock knock knock.
Who's there ?
Hatch.
Hatch who ?
Bless you.
 »
Il avait alors saisi le caractère définitif de tout ce qu'il avait vaguement su être « pour la dernière fois ». Il l'avait prise dans ses bras et n'avait pas eu d'autre choix que d'enchaîner. Appeler le monde extérieur et le voir piétiner la bulle qui avait été la leur au cours des soixante-douze dernières heures. Debout, collé au mur, il avait regardé d'autres que lui prendre les choses en main et s'était tu pour ne pas s'effondrer. Poings serrés pour se retenir de la leur arracher, il leur avait sûrement paru très raisonnable à défaut d'être utile, une impression qui ne l'avait plus quitté. Maintenant que Marian n'était plus là, il ne savait plus quel rôle jouer de sa vie et tout était devenu pure mécanique.
« Hey. Guess I'm already far from you now but be brave, my love. I wasn't afraid and  so must you.
Il vérifia la photo qu'il venait de prendre, la déplaça dans le bon dossier et relut une nouvelle fois le message du jour, une dernière fois, puis le rangea dans le compartiment qui lui était destiné. Il remit son couvercle sur la boite et la rangea à son tour avant une dernière caresse au moment de s'en séparer. Une nouvelle journée venait de s'achever, une de plus, et Dieu sait combien avant la dernière.

→ il préfère les Rolling Stones aux Beatles, Oasis aux Smiths, Iggy à Bowie et Joy Division à New Order, tout le contraire de Marian ; il a connu une phase glam à l'adolescence dont il en a conservé une légère obsession pour T.Rex et Marc Bolan ; il supporte Manchester United, comme son père le faisait avant lui et comme son fils aujourd'hui ;  il n'a jamais possédé de télévision et, les soirs de match, il allait chez des amis ou au pub le plus proche à défaut de pouvoir faire le déplacement au stade à chaque fois qu'une rencontre avait lieu, même à domicile ; il avait l'habitude d'aller prier dans la chapelle de l'aéroport à chaque fois qu'il prenait l'avion et continue à le faire même s'il n'y voit plus aucun caractère religieux ; sa mère était catholique pratiquante et il a suivi le même chemin avant de perdre la foi à la mort de sa femme ; il s'était toujours imaginé passer sa vie aux côtés de Marian mais il doit se contenter d'un unique quart de siècle ensemble ; si Marian lui a fait promettre de ne pas faire une croix sur l'éventualité de refaire sa vie avec quelqu'un d'autre, il n'en a pas l'intention ; il fume de temps en temps, plus pour faire comme tout le monde que par réel besoin ;  il est un adepte de l'humour noir et du nonsense ;  il n'est pas très doué pour faire une bonne première impression ; il lui arrive encore de parler de sa femme en utilisant le présent, si bien que certaines personnes rencontrées depuis son arrivée à Bristol pensent qu'elle a fait le déplacement avec lui et qu'ils ne l'ont simplement pas encore rencontrée ;  il a une bonne mémoire, desservie par une tendance à n'écouter que d'une oreille ce qu'on lui dit ;  Marian travaillait comme médiatrice culturelle à la Manchester Art Gallery et a transmis sa passion des musées à leur fils à défaut de pouvoir la partager avec son mari qui n'est pas très sensible à l'art ; il a toujours considéré qu'Aleister était plus proche de sa mère que de lui, et il ne sait pas comment y remédier maintenant qu'ils doivent faire sans elle ; il ne boit ni thé ni café, ou ne finit pas sa tasse s'il se sent obligé d'en accepter une ; il ne parle jamais de Marian, avec son fils comme avec les autres, et se débrouille pour détourner la discussion si jamais il est question d'elle ; il n'a aucune photo de Marian chez lui, celles sur son téléphone sont dans un dossier à l'accès protégé par un mot de passe ; il a un cercle tatoué à l'intérieur du bras droit dont il tait la signification aux curieux qui la lui demandent bien que son fils et ses amis les plus anciens la connaissent ; il adore observer les nuages, une activité à laquelle il consacrait beaucoup de temps lorsqu'il était petit mais qui le fascine toujours autant ; il aime les travaux manuels, réaliser un modèle d'origami comme retaper un meuble  ; il lit beaucoup, généralement plusieurs livres en même temps ; il porte le nom du poète préféré de sa mère, anciennement professeur de littérature, mais n'a jamais rien lu de John Milton et n'est pas un amateur de poésie ; il se laisse aller depuis la mort de Marian, dans tous les sens du terme, et laisse la colère le ronger par petits morceaux...

behind the screen

— prénom/pseudo : Florrie — fréquence de connexion : à priori 2-3 fois par semaine, mais même si je ne suis pas connectée en permanence je me débrouille pour répondre assez rapidement à mes différents sujets.  — type de personnage (pré-lien ou inventé) : inventé (version 3.0 d'un ancien personnage que je n'avais pas eu le temps de jouer, j'espère que cette fois sera la bonne !)  — comment as-tu découvert le forum ?  j'ai une informatrice secrète A street walking cheetah with a heart full of napalm. 3579043452  — un dernier mot ? : merci d'avoir repris le forum, j'ai hâte de pouvoir prendre le temps d'en explorer chaque recoin bril

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Dernière édition par Milton Penrose le Mer 19 Juin - 19:00, édité 3 fois
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Dim 12 Mai - 18:26


heeellooooooo you A street walking cheetah with a heart full of napalm. 242692119
j'attendrai sagement ton mp, pour continuer notre lien A street walking cheetah with a heart full of napalm. 1541553167

trop contente de te voir ici A street walking cheetah with a heart full of napalm. 3073700333
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Dim 12 Mai - 18:40


FLOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO A street walking cheetah with a heart full of napalm. 2159334697 A street walking cheetah with a heart full of napalm. 2159334697
(faut vraiment qu'on se trouve un moment sur skype, j'ai envie de te dire)

TELLEMENT HAPPY DE VOIR MILTON BACK.
A street walking cheetah with a heart full of napalm. 575486310 A street walking cheetah with a heart full of napalm. 575486310 A street walking cheetah with a heart full of napalm. 575486310 A street walking cheetah with a heart full of napalm. 575486310
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— et cætera
Dim 12 Mai - 18:51


Oh god ce perso
Rebienvenue a la maison ptit chat
I love you
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— et cætera
Dim 12 Mai - 19:47


rebienvenue A street walking cheetah with a heart full of napalm. 720700963
Spoiler:


Dernière édition par Maxine Rosendale le Dim 12 Mai - 21:38, édité 1 fois
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— et cætera
Dim 12 Mai - 21:17


(re)bienvenue à la maison A street walking cheetah with a heart full of napalm. 4080234696
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Dim 12 Mai - 21:36


Très contente de vous retrouver aussi, vous avez fait des miracles avec ce nouveau forum bril bril

@Maxine Rosendale bad jokes are the best ones A street walking cheetah with a heart full of napalm. 720700963
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— et cætera
Dim 12 Mai - 22:08


je ne te fais pas attendre plus, c'est tout bon A street walking cheetah with a heart full of napalm. 575486310
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A street walking cheetah with a heart full of napalm.
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