Aengus Brannigan since : 29/06/2020
birds killed : 2815
faceclaim & credits : g.hedlund @murdock — et cætera | Lun 29 Juin - 20:26
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| Aengus Brannigan "There's a trouble that won't show its face"
— âge : trente-trois ans — date et lieu de naissance : né un quatre avril dans un hôpital de Belfast. — origine et nationalité : il est nostalgique de son Irlande natale, le gamin. il l'a dans les veines, dans l'accent qui roule encore parfois sur sa langue, sur la peau aussi. dans son nom, surtout. — situation familiale : Gus, c'est le troisième d'une fratrie de quatre. il les aime tous à en crever, bien qu'il le dise jamais. ses parents sont de ces couples qui inspirent le respect par leur mystère. c'est que les Brannigan, ils trainent dans des affaires pas claires depuis toujours. y a des ramifications jusqu'en Angleterre - plus loin même, certainement. lui, tout ce qu'il voit, c'est la famille. ces deux frangins qui lui ont filés autant de roustes que de coups de mains et la cadette, la précieuse. c'est beau, quand on y réfléchit, cette unité. c'est destructeur, aussi. — statut civil : il a été fiancé, à une époque. sauf qu'on n'épouse pas quelqu'un à qui on ment. alors il l'a quittée, plus par lâcheté qu'autre chose. depuis, il ère dans les lits des femmes de ce monde pour quelques minutes d'absolution. et puis, y a le météore Bloom qui s'est crashé dans son système y a quelques mois. il a tout fait pour l'éviter. cette histoire, c'est pas une bonne idée. pourtant, il est incapable de la fuir. let them burn. — occupation : il est cuistot dans un petit restaurant de Harbourside. la paye est merdique, le patron vaniteux, mais ça l'occupe le temps de trouver mieux. il se dit qu'un jour il ouvrira son propre endroit, qu'il dictera les règles. seulement il a pas le courage de se lancer. il a le talent, pourtant. mais gérer un business, il sait pas faire. puis y a ses fins de mois qu'il arrondit avec quelques billets gagnés grâce au gang. c'est toujours ça de pris, quelques centimes de plus sur la pile d'un rêve de gosse. — traits de caractère : discret. calme. créatif. sarcastique. parfois impulsif. sportif. méthodique. droit. franc. lunatique. tendance addictive. rancunier. — groupe : HUMAN SADNESS — avatar : garrett hedlund — crédits : pinterest + ben platt we won't judge you, it's your story
Quand l'odeur du thym monte à ses narines, c'est toute son enfance qu'il voit défiler. Y a le stew qui mijote depuis le matin et embaume la maison de Belfast ; y a ses frères qui hurlent et Bri qui lui sourit. La télévision est allumée, son père qui parle avec d'autres hommes, sa mère au téléphone. C'est chaotique et familier et ça lui emplit le cœur à ce gamin écorché aux genoux. Parce que leur vie était simple, là-bas, qu'ils étaient des rois. Dans son imaginaire d'enfant, du moins. Et quand on grandit avec cette impression, ça donne quelques libertés. Il a suivi le mouvement de ses ainés, Gus, il a enchainé les petites conneries, plus pour asseoir son autorité qu'autre chose. Pour pas paraitre faible. Pour gagner le respect que ses frères avaient imposé. Ses héros. Connell et sa gueule cassée, le grand, le solide. Roan et ses sourires enjôleurs, l’électron libre, le fou, le volatile. Ouais, fallait être à la hauteur pour passer après. Fallait être à la hauteur parce qu'en dessous, y avait Brianna, et qu'elle levait les yeux sur eux comme on regarde les étoiles avec envie. Bri, c'est sa boussole dans ce foutoir de vie. Si demain elle lui dit de tout arrêter, il raccroche, simplement. En attendant, il trace sa route, discret. Ils ont tous passé un deal avec les diables de ce monde. La gamine suivra sa route, elle ira loin, elle passera pas par la case prison, n'aura rien à voir avec les histoires de famille. Et personne ne viendra lui demander des comptes. Tant qu'ils restent droits, tant qu'ils sont dociles. Tant qu'ils représentent les intérêts de la famille. Gus, il accepte sans même se poser de question. Il sait rien faire d'autre que protéger les siens. Alors pour elle, il endosse la veste de truand.
En ajoutant la pulpe de tomate il est catapulté en Angleterre. T'as pas le choix gamin, c'est toute la famille qui déménage pour le bien commun. C'est nécessaire, qu'on lui dit. Aengus, tout ce qu'il voit, c'est son monde qui se déracine soudainement. À peine dix-huit ans, il met du temps à trouver sa place dans ce pays étranger. Il se console avec cette famille qu'il ne connait que de loin mais dont le nom fait trembler les murs. Costigan. C'est pour eux que les Brannigan sont là. Pour resserrer les rangs. Les deux matriarches sont d'accord, la nécessité de chair fraiche se fait sentir. Alors la cadette irlandaise s'écrase et laisse sa progéniture aux mains de son ainée. C'est étrange, mais y a quelque chose de maternel dans sa relation avec Ciara Costigan. À croire qu'elle comprend ses intentions. Elle ne le force pas à la tâche, le laisse se salir les mains quand il le souhaite. Elle a Connell et Roan pour faire le sale boulot ; et puis, le reste de son gang. La dévotion, c'est important pour les irlandais. Ils finissent par se familiariser avec le terrain. Il se cherche, l'adulescent, finit au poste une ou deux fois. Jamais rien de méchant, sauf pour les arcades qu'il a brisées avec ses poings. Il s'en sort toujours, Gus. À croire que quelqu'un paye pour qu'il dorme pas sur le matelas de pierre d'une cellule. Il a vingt ans, c'est plus un gamin, faut qu'il se trouve une carrière. Il s'essaye à plein de choses, rêve de devenir kiné pour ces sportifs qu'il idolâtre mais rester le cul sur une chaise à bûcher, c'est pas pour lui. Il aide son frère au garage, fait un peu de plomberie à droite à gauche, se retrouve livreur. C'est à force de trainer dans les cuisines d'un restaurant de Southmead en attendant ses commandes qu'il finit par s'intéresser à la cuisine. Et il est bon, l'irlandais. Alors il se lance. On l'encourage dans la famille. C'est un honnête job qui peut toujours servir si besoin, pour les affaires. Il fait son bout de chemin, navigue dans sa vingtaine, se trouve une fille qui croit comprendre son mode de vie. Elle n'a pas la moindre idée de ce qui peut réellement se tramer chez les Brannigan. Mais Gus, il se convainc que ça ira, qu'il a pas besoin de lui parler de la noirceur des siens. Jusqu'à ce que la réalité le rattrape, la violence, aussi, et qu'il se rende compte qu'il faut arrêter de mentir. Il la quitte, c'est plus simple. Cinq années bousillées sur une illusion. Il s'en remet, passe à autre chose. C'est ce qu'on attend de lui. You're a good boy, kid.
Le bœuf rissole dans la poêle adjacente, ça vibre en cuisine. Le coup de feu lui fait presque oublier tout le reste. Les liasses qui dorment dans son casier suite à la livraison de Glock qu'il a fait ce matin pour les Costigan. Ses côtes qui râlent quand il se penche, souvenir d'un poing ennemi. Sa fratrie qui parcourt les rues de Bristol, dans quel but ? quelques billets pour avancer, continuer à vivre, un peu mieux que d'autres. Il en oublie aussi Olivia. Celle qui est certainement trop bien pour lui mais qui semble s'accrocher. Celle qui prend de la place, place qu'il lui offre, place qu'il la supplie d'occuper, silencieusement. Celle dont les maux le brisent, dont les rires l'envolent, dont les lèvres le bouleversent. Un jour, elle apprendra la vérité. Un jour, elle posera sur lui les yeux de la haine, de la peine, du dégout. Un jour, elle claquera la porte pour ne jamais se retourner. Il le sait, c'est inévitable. Et pourtant. Gus, il peut pas s'éloigner. Pas après avoir connu le goût d'elle. Il saisit le manche brûlant de la poêle sans même la sentir, mélange d'un mouvement habile, dépose en assiette, envoie en salle. Tout va trop vite, c'est son rythme, son habitude. Un jour, peut-être, il sera son propre patron. Un jour, peut-être, décidera t-il réellement pour lui-même. Un jour, peut-être...
— prénom/pseudo : marling/ludivine. — fréquence de connexion : quotidienne. — type de personnage : inventé. — comment as-tu découvert le forum ? oooh y a longtemps. — un dernier mot ? : ici une revenante remember jacob ryder and nina martin ? . bottin & listings - Code:
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<y3>garrett hedlund</y3> — aengus brannigan (si votre personnage fait partie d'un clan, merci de renseigner les éléments et le code ci-dessous, sinon supprimer le tout)— clan : costigan - Code:
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@"Aengus Brannigan" (le neveu)
Dernière édition par Aengus Brannigan le Jeu 2 Juil - 22:32, édité 3 fois |
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Olivia Bloom since : 29/06/2020
birds killed : 3108
faceclaim & credits : florence pugh (self) — et cætera — et cætera inventory: lipbalm, plasters, old receipts, loose pennies topics: relationship:
| Lun 29 Juin - 20:29
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| euh le titre, how dare you (comme d'habitude) voilà c'est tout pour moi |
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Thomas Spark lost somewhere in your eyes. since : 15/03/2020
birds killed : 1530
faceclaim & credits : the amazing andrew scott & elow ; — et cætera — et cætera inventory: the book of lost tales, with a miami bus ticket as a bookmark ; topics: maggie, noa & antigone ; relationship:
| Lun 29 Juin - 20:54
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| Qu'est-ce que j'aime les revenants En plus avec Garrret, halala ! Welcome home ! |
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Antigone Spark solar queen since : 15/03/2020
birds killed : 1974
faceclaim & credits : haley bennett, lux — et cætera | Mer 1 Juil - 9:18
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| Oh quelle bonne surprise Welcome back, j'ai hâte d'en savoir plus |
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Moriarty Costigan black hole in the soul. since : 12/05/2019
birds killed : 1598
faceclaim & credits : cameron monaghan + elow ; — et cætera — et cætera inventory: bleach 24, some weeds, glasses, a lighter, coins, a kitkat, notebook, old picture of azel and him and a pair of boxing gloves ; topics: (3/3) — sol & harriet, mike, riley relationship:
| Ven 3 Juil - 12:02
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| Ohlalalala ! Je l'aime, c'est bon Il nous faudra un lien avec Momo (et peut-être Henry, qui a été chef cuistot une partie de sa vie)! J'ai trop hâte de lire l'histoire entre lui et Olivia, ça va être beau, je le sens ! Officiellement bienvenue à la maison, tu es validé, mon coco ! |
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