And I feel like just some misplaced Joan Of Arc

— nom : Lullaby « Lulla » Hortense Wrigh. — âge : 47 ans. — date et lieu de naissance : 13 janvier 1973 à Birmingham, qu'elle a quitté au moment de ses études. — origine et nationalité : ses grands parents maternels sont arrivés de Jamaïque au début du XXIème siècle, alors que ses grands parents paternels ont quitté le Nigeria quelques années plus tard. Elle a la nationalité anglaise, et un héritage familial qu'elle aimerait un jour pouvoir explorer. — situation familiale : elle est la mère de deux grandes filles, Stella et Amalia. La première se rêve chanteuse ou comédienne alors que la suivante suit des études pour devenir graphic designer. Elle voit rarement son ex mari, Nahil, qui est parti vivre aux États-Unis, mais entretient de bons rapports avec lui et avec sa nouvelle compagne. Elle a deux sœurs et un frère, éparpillés à travers le globe. — statut civil : divorcée d'un premier mariage auquel elle avait pourtant cru, elle est en couple avec Richard depuis huit ans. Ils ne vivent toujours pas ensemble, n'ont pas l'intention de sauter le pas dans l'immédiat, et prennent le temps de savourer le temps qu'ils passent ensemble. — occupation : journaliste au Bristol Post. — traits de caractère : déterminée, ambitieuse, combative, exigeante, curieuse, désorganisée, rancunière, audacieuse, indépendante, franche, procrastinatrice, ... — groupe : henotic soul. — avatar : Sophie Okonedo. — crédits : Banksy + Patti Smith

we won't judge you, it's your story

Elle était tombée enceinte sans le vouloir et avait choisi de le garder sans y réfléchir, sur un coup de tête ou presque. Elle pouvait gérer, Lulla en était persuadée. Et puis elle aimait Nahil, et Nahil l'aimait, Nahil était prêt à assumer cet enfant qu'il n'avait pas plus voulu qu'elle si on lui avait posé la question, et était même pre^t à l'épouser pour simplifier le tout. C'était un enchaînement imprévu qui avait de quoi la rendre optimiste, du moins les premiers mois.
Et puis Stella était née, et Nahil avait commencé à prendre ses distances. Des petits boulots à la pelle pour joindre les deux bouts et offrir ce qu'il y avait de meilleur aux deux femmes de sa vie, laissant à la première le soin de s'occuper de la seconde et de jongler entre ses études et les tracas du quotidien. C'était épuisant, plus encore lorsque Lulla s'était de nouveau trouvée enceinte, cette fois encore sans le vouloir, mais en prenant le temps de la réflexion quant à ce qu'elle voulait en faire. Et cette fois encore Nahil avait promis de faire des miracles, d'assumer son rôle et ses obligations, et cette fois encore elle l'avait cru. C'était plus simple et moins douloureux que d'admettre qu'elle avait fait le mauvais choix dès le départ et qu'elle perdait son temps avec lui. Il partait tôt, rentrait tard, aimait les trois petites femmes qui composaient son foyer mais se sentait davantage à sa place à l'extérieur, loin d'elles et de ce qu'on attendait de lui à leurs côtés. Ce qu'il préférait, c'étaient les retrouvailles, ces moment où il rentrait à la maison et donnait à son retour des allures de fête. Lulla y prenait toujours part avec un sourire, mais de plus en plus froid au gré des semaines. Elle, elle devait se contenter de grappiller de ci de là des miettes de calme et d'insouciance, de repos aussi lorsqu'elle pouvait enfin s'y abandonner. Elle avait toujours conçu la vie de famille comme un système où chacun avait une place et un rôle à jouer, et elle se retrouvait seul capitaine à bord d'un mariage allant droit au naufrage. Elle aimait Nahil, Nahil l'aimait, mais ça ne suffisait pas pour lui laisser l'espace nécessaire pour se consacrer à la carrière dont elle avait toujours rêvé. Elle l'aimait encore lorsqu'elle l'avait quitté, consciente que si elle ne le faisait pas maintenant elle ne le ferait jamais, et consciente surtout qu'elle avait suffisamment sacrifié pour un mariage auquel elle était désormais la seule à croire.
A défaut d'être facile, le choix avait été rapide, et éreintant. Il ne lui restait plus que des miettes de temps entre ses filles et son travail, deux domaines pour lesquels elle voulait donner le meilleur et qui la laissaient à bout de forces une fois la journée terminée. Ivre de fatigue, elle titubait jusqu'à son lit ou, le plus souvent, s'effondrait à même le canapé pour en être tirée quelques heures plus tard par les piaillements de ses filles prêtes, elles, à repartir pour un tour. Le rituel s'était reproduit des centaines de fois jusqu'au moment où elles s'en étaient allées, l'une puis l'autre. Les premiers jours, machinalement, Lulla avait guetté le son de leur voix , comme surprise de se retrouver désormais seule dans cet appartement qu'elles avaient si longtemps partagé, où pour la première fois le silence résonnait aussi fort, et surtout aussi durablement. Et Lulla avait aimé ça, cette sérénité nouvelle et retrouvée. Ainsi commençait une nouvelle page de sa vie, et elle était impatiente de pouvoir l'écrire.

→ elle a rejoint Extinction Rebellion après avoir suivi le groupe pendant plusieurs mois dans le cadre d'un reportage ; elle est vegane après avoir longtemps été végétarienne ; elle adore les épices et les herbes aromatiques, elle en ajoute à tous ses plats et essaie d'en faire pousser dans sa cuisine, souvent en vain ; elle tient un blog depuis une dizaine d'années, au départ destiné à partager des recettes végétariennes mais qui a peu à peu évolué et sur lequel elle traite désormais de sujets plus personnels ou d'autres qu'elle n'a pas l'occasion de traiter pour le Bristol Post ; elle a gardé un côté très scolaire, à rendre son travail dans les temps et à vouloir bien le faire ; elle a quitté le précédent journal où elle travaillait quand sa relation avec Richard a commencé à devenir sérieuse : elle se refuse à mélanger vie pro et vie perso ; elle adore les cahiers de coloriage pour adultes et piquait ceux de ses filles quand elles étaient petites ; elle est une bonne vivante, qui aime sortir danser, boire un verre avec des amis ou refaire le monde autour d'un bon plat ; elle a besoin de ses neuf heures de sommeil pour être efficace et surtout reposée ; elle n'a jamais trouvé le courage de se faire tatouer, ce n'est pourtant pas l'envie qui lui manque ; elle est une féministe convaincue ; elle a toujours poussé ses filles à faire leurs propres choix et à vivre leur vie comme bon leur semblait, comme elle a pu essayer de le faire elle-même ; elle aime les sports de combat, a commencé par des cours de karaté quand elle était petite et fait désormais du krav maga, du moins lorsqu'elle trouve le temps ; elle ne sait pas avoir un bureau rangé, encore moins une pièce entière ; elle a la manie de faire brûler de l'encens dans chaque pièce où elle passe ; elle est très sensible au bruit et porte souvent des écouteurs, sans musique, juste pour se couper du bruit extérieur ; elle a un faible pour Chopin, qu'elle écoute souvent en écrivant ; elle rédige beaucoup de listes et de top ten, de tout et n'importe quoi ; elle considère que tout problème a une solution, même si elle peut être difficile à trouver ; elle ne sait pas mentir ; elle ne sait pas nager, n'a aucune intention d'apprendre et préfère ne pas y penser ; elle est fascinée par la famille royale ; elle est restée très proche de ses filles, avec qui elle a instauré une tradition d'un repas hebdomadaire qu'aucune de manquerait ; elle est toujours aussi surprise de la réaction de certaines personnes en découvrant que son compagnon actuel, Richard, est blanc ; elle boit du café à longueur de journée ; elle aime avoir le dernier mot.

— prénom/pseudo : florrie. — fréquence de connexion : tous les jours ou presque — type de personnage : inventé. — comment as-tu découvert le forum ? elow, que je ne remercierai jamais assez pour ça — un dernier mot ? : ce n'est pas raisonnable, je sais, mais promis je m'arrête là

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<y3>sophie okonedo</y3> — lulla wright