i'll be seeing you, abott

— âge : Vingt-cinq ans. C’est encore le début d'une vie, mais c'est surtout la fin de l’adolescent qui ne pensait qu’à sa pomme, avant de découvrir à quel point elle était pourri. — date et lieu de naissance : Un soir, un samedi 1er juillet 1995, dans la demeure familiale, à Bristol. Un premier-né qui prend par surprise lors d'un diner en famille, une grossesse qui a baigné dans le déni. C’est pourtant un beau petit garçon. Un parfait héritier. Le père est aux anges, bien qu’un peu chamboulé, mais la mère hurle de déception. C’est trop tôt et c’est trop tard. Elle est submergée par la tristesse, se noie dans la dépression. Il faudra un autre bébé, un médicament ou deux, des prières à répétition, pour que le mal disparaisse de ses traits, que ses humeurs s’amenuisent. Pour sa sœur, tout est plus simple. Tout est plus doux. Mais lui, il sait. Il y a parfois des regards, des mots, des gestes. Elle ne l’a jamais vraiment aimé et il n’a jamais su pourquoi. — origine et nationalité : Il est anglais, et ça s'entend. Le premier Abott célèbre de la famille, était un comte aux ordres du roi George II, qui avait bâti sa réputation grâce aux terres qu'ils avaient conquises lors de la colonisation des Indes. Puis il y a cette anecdote sympa, celui d’un arrière-grand-père, Louis Abott, qui servit la reine victoria dans les années 1860 (ce qui explique pourquoi de nombreux Abott ont pour second prénom Louis). Ils ont une longue histoire et Evan, il connaît tout par cœur, comme le reste de ses cousins. Sa grand-mère, décédée il y a peu, avait fait de la maison Abott une importante marque de luxe incontesté dans le monde de l'antiquité, de l'art et de la littérature. Évidemment, le père d’Evan n’était pas l’héritier principal, juste le second fils, celui qui a dû se battre pour se faire entendre sans que ça ne marche vraiment… — situation familiale : C’était la famille parfaite. Un père, une mère, une sœur. Ils sont beaux, ils sont riches, ils ont tout. Vraiment, que désirer de plus avec un tableau aussi magique ? Avec ces sourires, ces objectifs précis, ces vacances dans des lieux improbables que seule une rare partie de la population peut obtenir. Oh, c’était beau, mais ça n’a pas duré. Il a ouvert les yeux Evan, et il a perdu. Sa foi secouée, il ne reste plus grand chose si ce n'est lui. Enfant parfait qui est prêt à exploser. — statut civil : Seul. Il a toujours eu du mal, Evan, à aimer. Peut-être parce qu’il a tout donné à Dieu, à son père, trop longtemps, et maintenant qu’il se détache de ce qu’il pensait être absolu, il dépasse des limites jamais franchie et se découvre auprès des corps nouveaux. L’engagement, pourtant, ne fait pas partie de ce qu’il peut offrir. Pas encore… — occupation : Son père n’ayant plus vraiment toute sa tête – et refusant de l’avouer à la société – force Evan à faire plus que ce qu’il ne fait déjà. Éditeur pour la maison d’édition Abott, Evan remplace aussi son paternel en tant que gérant dès que nécessaire. Pas facile, parfois, c’est même clairement emmerdant, mais il y a, au fond de lui, une envie de réussir. De faire mieux. Enfin, entre deux livres, deux rendez-vous, des soirées à paillette, il prend les choses en main, fait entendre sa voix, cherche à changer cette société. C'est ambitieux, mais c'est nécessaire. Pour demain et pour lui-même. — traits de caractère : Il a pioché dans ce qu’il y a de pire en lui, pour le transformer. Pour changer. Ce qui est certains, c’est qu’Evan a toujours su maintenir l’illusion, toujours. Parce que les faiblesses ne doivent jamais apparaître, même dans les pires situations. Il faut garder la tête haute, subir, mais jamais dévoiler. Alors il a développé sa manière de parler, de s’exprimer. Il peut être bavard et modifier l’atmosphère avec les mots, c’est naturel chez lui. Convaincre sans forcer, l’argument toujours juste, l’esprit toujours prêt à faire les pirouettes nécessaires pour trouver grâce aux yeux des autres. Manipulateur, c’est un fait et ça ne disparaîtra pas en un battement de cil. Et puis Evan, il s’est toujours su beau, il s’en est déjà vanté, il s’est encore l’user. Il a le genre de sourire qui fait craquer les cœurs de pierre. Il se fait pardonner aussi vite qu’il s’est se faire oublier. Tout comme il sait faire mal, si mal que la cicatrice ne se ferme jamais. Alors Evan a dépassé des limites, il en dépasse toujours d’ailleurs, mais il tente de faire marche-arrière. De tuer son égocentrisme pour observer davantage le monde dont il veut faire partie. Déterminé à panser ses blessures et celles qu’il a affligées. Imparfait, mais ambitieux, Evan espère. Remets en question les bases de sa foi et de ses convictions pour aller de l’avant, pour faire mieux. Mieux vaut tard que jamais, au fond, non ? Alors pour certains, il est charmant, c’est un combattant, c’est le genre d’homme qu'on apprécie, et puis pour d’autres, ceux qui trop connu, ça reste qu’un salaud. Un gosse de riche qui a trop abusé de ses privilèges... — groupe : halcyon day — avatar : nick hargrove — crédits : instagram + florence + the machine

— prénom/pseudo : elow — fréquence de connexion : 5j/7 — type de personnage : pré-lien + inventé. let's see! — comment as-tu découvert le forum ? idk — un dernier mot ? :  

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