EP 5 : DO YOU HEAR THE PEOPLE Sing? (TC#1)

since : 07/05/2019

épisode 5
Do you hear the people sing?
protestation ‧ tc #1

Ils sont partis les premiers de l'hôtel de ville, en tête du cortège et des protestations, bien qu'avec des raisons très différentes d'être là. @Chloe Walsh, @Harriet Lindberg et @Olivia Bloom affichent par exemple un sourire ravi aux curieux qui les regardent passer, très contentes d'avoir pu se frayer une place jusqu'à la tête de la marche, et lèvent régulièrement un poing rageur dont certains pourraient douter de la sincérité. À quelques mètres de là, @Thomas Spark avance avec sa fille de quatre ans, Oona, alors que @"Iris Ryder" semble chercher une place dans cette foule en mouvement...

Nous sommes le dimanche 22 novembre, jour de grand rassemblement contre l'inaction de la police et de la justice face à la montée de la criminalité à Bristol. Le soleil a fait son grand retour, comme pour manifester son soutien à la clameur populaire, et les températures sont plus que clémentes en ce début d'après midi.
Merci de privilégier les messages courts pour la bonne marche de ce sujet, des interventions de @The Mockingbird sont à prévoir mais, pour l'heure, have fun!

Et comme toujours : pour toutes questions ou suggestions, n'hésitez pas à contacter le staff

since : 15/03/2020

— do you hear the people sing?

NOV 2020 / TC#1

Il y a plusieurs raisons qui explique pourquoi Thomas est là. D’une part, parce qu’avec Vox Populi, il a été décidé que cette manifestation serait un événement majeur pour faire entendre la voix du peuple. Faisant partie des oracles, il était évidemment que Thomas serait largement en tête durant ce regroupement, ayant d’ailleurs publié sur les réseaux l’importance d’une telle action (une photo de lui, reflétant la bonne ambiance générale).

Ensuite, tout ça concerne en partie la cosa nostra et la police qui a, visiblement, beaucoup de mal à faire les choses correctement – et il sait de quoi il parle. C’est sa sphère, à Thomas. Viser la cosa, se battre pour mettre un terme à la mafia italienne qui détruit chaque jour, par ses manigances. Il en a été lui-même victime, il n’arrêtera donc jamais de les viser.

Enfin, avec Antigone (elle-même membre chez les Vox), il était logique d’amener Oona dans cette expression pacifique de mécontentement. L’enfant est jeune, mais elle apprendra à faire ses propres décisions et à ne jamais regarder ce monde d‘un regard voilé. Plutôt ravie d’être là, la petite Oona fait comme les autres : répète des slogans le sourire aux lèvres, pendant que son père s’assure que ceux qui passent devant eux, ne bouscule pas la petite (il y a toujours des gens trop pressé.).

« Elle est où maman ? » Ah, ça ! « Loin derrière. » Et il soulève Oona pour qu’elle ait un meilleur aperçu de la grande foule, derrière eux. Ce n’est pas faute d’avoir envoyé des messages et d’avoir essayé de la joindre… Ce n’est pas grave. « Y’a beaucoup, beaucoup, beaucoup de gens. » Et Thomas se met à rire, sans lâcher sa fille qui décide de faire coucou à ceux qui sont derrière eux.

-- TC 1

S’il y’a bien une chose que la brune ne supporte pas, c’est l’injustice. Alors en entendant parler de la manifestation entre deux clients au café, Iris s’est dit qu’il était temps qu’elle se rende utile autrement qu’en servant les autres. Si elle respecte le monde de la justice et les représentants de la loi, elle sait combien ce métier peut être difficile. Mais la criminalité est bien trop présente en ville pour que les forces de l’ordre restent sans rien faire. Malheureusement, beaucoup d’hommes et de femmes de la loi jouent de leur statut pour bien d’autres actions mais se refusent de défendre les citoyens qui vivent désormais dans la peur. Et ça, la brune ne peut le supporter. Elle sait que sa voix n’aura aucun impact, mais s’ils sont nombreux à la pousser, les choses peuvent bouger légèrement. Le gouvernement doit comprendre que la ville toute entière est prête à se faire entendre pour que tout change.

Iris a donc décidé de prendre part à la manifestation qui se tient aujourd’hui, profitant de sa journée de repos pour faire quelque chose de différent qu’à son habitude. En arrivant sur place, la brune se faufile parmi la foule et décide de se placer parmi un groupe de personne, dont un homme avec sa petite fille. Elle est si jeune, si mignonne. Iris lui adresse alors un sourire, ravie de voir les convictions de la petite. A côté d’elle, l’homme a un visage que la brune connaît, mais elle ne parvient pas à se souvenir de son nom. Iris est persuadée de l’avoir déjà vu, sur les réseaux sociaux. A proximité, elle ne peut s’empêcher de sourire en entendant la jeune fille s’adresser à son père, en tout innocence. Elle lui rappelle sa propre enfance, quand elle passait du temps avec son père et que ce dernier lui expliquait les différents points important de la vie. Silencieuse, elle se contente d’observer pour le moment, cherchant par la même occasion des personnes qu’elle pourrait connaître. En vain.

since : 29/06/2020

Les mouvements de foule lui donnent la nausée. Liv a insisté et joué des coudes pour que le trio rejoigne l'avant du cortège, là où les issues sont les plus faciles à atteindre. La cicatrice sur son arcade, bien qu'invisible désormais, se rappelle à elle dans une pulsation douloureuse. Elle pensait le traumatisme passé, mais l'anxiété est là, nichée au creux de ses côtes, prête à bondir au moindre geste trop vif. Elle a les paumes moites et le cœur qui s'agite, mais rien ne paraît, parce qu'elle brandit le poing et crie les slogans de toute la voix dont elle est capable. L'injustice la prend à la gorge – elle a suivi l'actualité de loin, les manifestations encore plus. Mais cette fois, cette fois, elle a ravalé l'angoisse et a promis. Pour Harriet, pour Moriarty, pour Gus, aussi, quelque part. Respire, respire, respire. Tout va bien – elle se le répète. Parce qu'il y a @Harriet Lindberg tout près, et @Chloe Walsh juste derrière. Lorsqu'un coude lui frappe le flanc, elle attrape le bras de Chloe, la respiration qui s'agite. 'Ça va, ça va.' Elle assure, mais ses yeux disent autre chose. Elle abaisse le poing, tant pis pour l'effet, et tend sa main pour lier ses doigts à ceux de la brune. Point d'ancrage pour oublier que ses genoux trembles et qu'elle n'a aucune foutue idée de la raison qui l'a poussée à se pointer, alors que n'importe qui aurait compris qu'elle ne le fasse pas. 'Juste, me lâchez pas, ok ? S'il vous plaît ?'

Spoiler:

justice for Moriarty. Moriarty the easy scapegoat. make Moriarty free!

tels sont les mots que vous scandez, tous autant que vous êtes. vos voix, à l'unisson, chantent pour la même cause. suite au Bristol Music Festival, les choses ont été trop loin, trop vite et sans preuves suffisantes. alors pour rétablir la justice, vous êtes tous là. activistes, habitants curieux et témoins du meurtre - comme c'est ton cas. parce que tu n'es pas d'accord pour incriminer quelqu'un aussi vite, de manière aussi brutale et sans jamais fournir la moindre explication solide. alors tu suis Liv et Harriet vers la tête du cortège. et quand @Olivia Bloom attrape ton bras, tu sais qu'il est temps de la rassurer. tu l'entends marmonner, vous demander de ne pas la lâcher et tu lui lances un regard compatissant et un sourire tendre. on te lâchera pas, t'inquiète. que tu souffles en posant ta main sur la sienne. tu nous dis, si tu as besoin de t'éloigner un peu, on viendra avec toi., tu ne veux surtout pas qu'elle se sente mal à l'aise et qu'elle panique. c'est un gros enjeu ici, et si vous devez vous éclipser de la manifestation pour elle, vous le ferez sans le moindre problème. ton regard se pose dans celui d'@Harriet Lindberg et vous êtes d'accord. vous l'êtes toujours, surtout quand il s'agit de protéger votre Liv adorée.

since : 25/08/2019

Cette manifestation, elle ne voulait pas forcément y venir. Il y avait la fatigue de la semaine écoulée maintenant qu'elle se retrouvait à jongler entre son emploi au théâtre, son entreprise perso et les quelques heures faites en salon de coiffure pour arrondir les fins de mois. Il y avait cette envie de ne rien faire de son dimanche, à rester roulée en boule sur le canapé devant les nouveaux téléfilms de Noël proposés par Netflix. Il y avait cette flemme surtout de ressortir, devoir se préparer, se parer d'un sourire factice pour aller défiler.
Oui, mais tout ça c'était pour Moriarty, et son ami valait bien quelques sacrifices.
Elle avait donc cédé à l'insistance de Liv et Chloe, avait même promis à Elliot de le retrouver sur place, et la voilà qui défile, en tête de cortège s'il vous plaît. Elle se saisit avec détermination du bras d'Olivia lorsque celle-ci leur demande de ne pas la laisser et Harriet lui pose en retour un baiser enjoué sur la joue. Promis, je défonce le premier qui osé te marcher sur le pied. Les filles avaient raison, comme toujours : elle avait grandement besoin de sortir et de se changer les idées, et secoue ses cheveux roux tout en scandant les slogans qui rassemblent la foule. Elle ne s'est pas encore habituée à les avoir si courts et ça lui manque un peu alors qu'elle continue à essayer de jouer avec une longueur qui n'est plus là. Cinquante fois par jour elle jette une main nonchalante vers sa nuque pour les rabattre, les tresser, et ne tombe que sur le vide. Mais elle s'aime comme ça, et ne regrette pas ce changement radical. Dites, c'est pas mon avocat là bas ? Elle pointe un type très souriant situé à quelques mètres d'elles, une petite fille sur les épaules, et lâche le bras de Liv en annonçant qu'elle revient. Elle se faufile alors à travers la foule, joue des coudes pour arriver jusqu'à lui. Bonjour maître Spark, vous allez bien ? Elle donne une intonation particulière au mot "maître", relève au passage le regard que lui jette la brune aux côtés de l'avocat et s'imagine qu'il s'agit de sa femme. Harriet la range aussitôt dans la catégorie des "jolie mais pourrait faire un effort" et note mentalement de lui donner sa carte dans un moment plus propice de la conversation. Assurément, devenir la coiffeuse ou maquilleuse de Mme Spark représenterait un atout pour sa carrière.

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since : 15/03/2020

— do you hear the people sing?

NOV 2020 / TC#1

Avec tout ce monde et Oona dans ses bras, pas facile d’avancer trop vite, mais par chance Thomas se retrouve entouré de gens assez sympathique qui, plutôt que de lui reprocher d’avoir amené sa fille de quatre ans à une manifestation, semble lui sourire. Et ça, ça lui fait plaisir. Toutes les voix comptent, et la sienne aussi. Avec Antigone, ils avaient conclu que cet événement serait idéal pour lui prouver qu’il y a différentes façons de se mobiliser pour se faire entendre, pour faire changer les choses.

« Vous êtes trop jolie ! » Le regard de Thomas se tourne vers sa voisine. Celle qu’Oona regarde, émerveillée. Ce qui est certain, c’est que la petite à l’œil, car Iris est effectivement très belle. Il n’a pas le temps d’ajouter quelque chose, qu’elle ajoute : « Papa, papa ! Je veux marcher moi aussi, j’ai quatre ans, tu sais, je ne suis pas un bébé. » Et ça le fait rire, Thomas. Il décide de la déposer à terre et de lui tenir la main, alors qu’elle met toutes ses forces dans ses petits pieds.

« Mademoiselle Lindberg, en forme comme toujours. » Avec une nouvelle coupe de cheveux ? C’est bien lui de faire attention à ce genre de petit détail. Il sent alors Oona tirer sur son tee-shirt et sans qu’elle n’ait besoin de dire quoi que ce soit, il sort de la poche arrière de son jean, une sucette. Elle voulait attendre sa mère pour le manger, mais il faut croire qu’elle est passée à autre chose.

Toujours silencieuse et le regard perdu parmi la foule, Iris se demande désormais ce qu’elle fait ici. Participer seule à une manifestation n’est sans doute pas l’idée du siècle, mais la brune a plutôt tendance à se mettre dans des histoires tordues ces derniers temps. Elle aurait pu demander à Henry de l’accompagner, mais il a bien trop de soucis à gérer en ce moment. C’est donc seule qu’elle va devoir avancer. Par chance, elle se retrouve parmi quelques individus qui semblent tout à fait sympathique, notamment un père et sa jeune fille. Elle a l’air ravie de se retrouver parmi la foule et Iris admire le courage de l’homme, qui n’a pas hésité à amener son enfant dans un endroit que beaucoup pourraient qualifier de dangereux. La brune lance un sourire timide à la petite, qui ne tarde pas à lui adresser la parole pour la complimenter. Iris sent alors ses joues lui réchauffer le visage, surprise par un tel compliment. « C’est toi la plus jolie. » Qu’elle lui lance, accompagné d’un clin d’œil malicieux. Son regard se pose alors sur son père, qu’elle observe un instant. Il a l’air posé, sûr de lui. Son visage lui dit quelque chose mais Iris ne parvient toujours pas à savoir d’où. La petite décide de marcher à leurs côtés. Le côté amical d’Iris ne tarde pas à prendre le dessus et la brune se rapproche un peu plus comme pour faire barrière à quiconque tenterait de piétiner la petite sans le vouloir. « Je te protège. » Qu’elle chuchote à l’enfant, toujours en souriant. Un groupe de jeunes femmes ne tarde pas à les rejoindre. L’une d’elles l’observe avant de saluer le père de la petite. Maître Spark… Iris écoute la conversation de façon discrète, mais ne peut s’empêcher de poser son regard sur la rouquine qui semble totalement imprévisible. Toujours silencieuse, la brune se contente de rester à sa place, bien loin d’être du genre à s’incruster dans les conversations. Mais surtout, bien trop réservée pour tenter la moindre approche.

since : 29/06/2020

Elle respire, Liv, ses doigts serrés autour de ceux de Chloe, ancre rassurante quand l'angoisse pousse dans son ventre. Elle n'a plus tellement envie de crier les slogans ni de lever le poing, et elle s'en veut, parce qu'elle est là pour ça, et qu'elle croyait avoir dépassé le léger traumatisme de la dernière fois. Le sourire de Chloe est tendre, Liv le lui rend, un peu tordu, les mains tremblantes, mais elle n'est pas seule, au moins. Harriet plaisante, et Liv rit. 'T'as déjà huit personnes à défoncer, alors.' Elle grimace, glisse une regard à ses converses aux bouts marqués. Et la rousse fuit, ça arrache un demi-cri de panique à Olivia qui resserre sa prise sur la main de Chloe. Elle se racle la gorge, accélère le pas parce que le mouvement de la foule l'y oblige. Sa mâchoire se crispe, elle fait un pas de côté pour se coller à sa colocataire. 'Hé, on dirait pas le gars qu'Harriet a ramené pour la nuit une fois? Le gars qui a pris mon sweat? J'ai oublié son prénom.'Son menton désigne un grand brun un peu plus loin, dont le profil se désigne vaguement, et Liv sourit. 'Assurément l'une de ses plus belles victimes. Genre, huit sur dix. Un point en moins pour le vol de pull.' Elle relève des yeux malicieux sur Chloe, son bras entouré du sien. 'Au moins.' Elles se rapprochent de leur cible, et d'Harriet, son avocat, et une jeune femme au sourire discret. Liv suit ses mouvements des yeux, remarque la petite fille sur les épaules de Thomas. 'Elle est moins flippée que moi, c'est un peu la honte.' Le rire est un peu nerveux, mais sincère.

@chloe walsh @harriet lindberg @iris ryder

l'emprise de la main de Liv sur la tienne se resserre alors que vous avez vu partir Harriet vers son avocat. ton regard se pose sur lui, un sourire sur les lèvres. merci pour Ibiza, que tu penses. parce que c'est grâce à lui, que vous avez pu avoir des vacances comme celles-ci, parce qu'il a défendu Harriet envers et contre tout. tu serres à ton tour un peu plus fort la main de Liv tout en reportant ton attention sur elle, un sourire tendre fermement ancré sur tes lèvres. si Harriet passe sa vie à virevolter à chaque événement, toi, tu seras là pour Liv quoi qu'il arrive. elle n'est pas seule. Liv te montre d'un signe du menton un mec dans la foule et tu ris lorsqu'elle te demande si c'est le mec qui a volé le sweat qu'elle utilise comme doudou (celui-là même qui servait de sweat à Gus avant qu'il ne devienne doudou/pyjama). peut-être..., ton regard s'appuie sur lui. tu essaies de te souvenir. tu crois ? j'étais pas là au moment des faits, je crois. tu ne sais plus, les souvenirs sont embrouillés dans ton esprit. en tous cas, sa remarque te fait rire. c'est vrai, c'est un 8/10, il est plutôt très beau. attends, au départ, il est à 9/10 ou à 8/10 du coup ?, tu demandes en tournant la tête vers Liv, pour être sûre de bien comprendre son raisonnement, un sourire amusé sur les lèvres. tu l'as pas récupéré, le fameux sweat ? tu ne sais plus, c'est loin. je pensais. tu souffles, en essayant de te souvenir des événements dans le bon ordre. vous vous glissez ensuite vers le côté pour rejoindre le petit groupe auquel s'est joint Harriet et tu ne peux t'empêcher de rire légèrement à la remarque de Liv sur la petite. eh, c'est toujours super inconscient les enfants. c'est à l'âge adulte que les choses se gâtent. et tu le vois bien dans tes propres peurs. jamais la Chloe de 4 ans n'aurait eu peur de ce dont tu as peur aujourd'hui. les peurs évoluent avec vous quoi qu'il arrive.

since : 25/08/2019

Elle sait qu'Olivia lui reprochera d'avoir pris la fuite de cette façon, d'avoir brisé la promesse de la protéger quoi qu'il arrive, mais Harriet se réconforte en se disant que Chloe est toujours là elle, et suffisamment forte pour compenser sa désertion. De toute façon, ce n'est qu'une manifestation pacifique, que pourrait-il lui arriver ? Au pire elle tombera, comme elle peut aussi bien le faire en temps normal, dans leur appartement ou en sautillant pour rejoindre Gus, mais ça ne sera pas de sa faute. A la place, elle part rejoindre son avocat préféré, note le sourire que lui offre également Chloe et c'est comme si elle lisait dans les pensées de son amie : oh oui, merci Maître Spark pour tout ce que vous avez fait pour nous. Elle n'a jamais eu l'occasion de le revoir depuis, s'étant d'ailleurs privée de lui envoyer une jolie photo d'elle topless sur la plage en guise de remerciement, et le regrette un peu maintenant qu'elle voit l'allure coincée de celle qu'elle suppose être sa femme. Enfin non, elle exagère un peu. La jeune femme doit probablement être soucieuse qu'il n'arrive rien à leur fille, d'où le fait qu'elle la colle autant et se montre si discrète face à la nouvelle venue. Harriet l'observe quelques secondes à la dérobée puis revient vers Thomas, un large sourire aux lèvres. C'est votre fille ? Elle vous ressemble. Elle marque une pause de quelques secondes, puis reprend. Elle doit déjà avoir plein d'amoureux, jolie comme elle est. Elle a du mal à déterminer l'âge de la petite, n'ayant pas l'habitude de la compagnie des enfants, mais sait que certains peuvent être très précoces, sur ce domaine là comme sur tant d'autres, et ne voit pas quel mal il pourrait y avoir à ce que la fille de Maître Spark ait déjà un carnet de bal bien rempli.

@thomas spark @iris ryder

since : 15/03/2020

— do you hear the people sing?

NOV 2020 / TC#1

Le rire de Thomas résonne quand Oona s’exclame que la voisine est jolie. Quand celle-ci lui retourne le compliment, ses joues rougissent et son merci s’étouffe dans un énorme sourire. Oona est perspicace, vive. Sa capacité à comprendre son entourage, les enjeux, elle est incroyable. Cependant, elle reste encore si jeune, que lorsqu’elle a vraiment des petites réactions d’enfant, cela réchauffe le cœur de Thomas. Adorable sur son épaule, si joyeuse de se savoir jolie aux yeux d’une femme qui lui semble si belle. Il repose ensuite sa petite princesse à terre et, la voisine se rapproche.

« C’est gentil. » Annonce Thomas, alors qu’Oona en profite : « En plus, vous êtes fortes ! Wow ! C’est comme Wonder Woman, papa ! » De nouveau, Thomas se met à rire, alors qu’Harriet fait son apparition. Au même moment, il reçoit un sms de sa femme (enfin) et se contente de lui répondre un rapide : ‘pas de souci, on se retrouve après’ suivi d’une photo de sa main tenant Oona. Il relève ensuite le regard vers Harriet et se sent déjà fatigué de cette conversation – bon, l’histoire date, mais il y a toujours un petit truc qui le dérange chez elle et il ne saurait pas mettre la main dessus. Passons, il reste toujours courtois et lui répondre : « C’est bien ma fille. » Ah ça, oui.

« Je n’ai pas besoin d’amoureux. » Qu’Oona répond aussitôt, jetant un regard pas très convaincu à Harriet, avant de tendre sa petite main à Iris. Ce qui n’étonne pas Thomas du tout. « Je ne pensais pas vous croiser à une manifestation. Vous êtes venus toutes seules ? »

since : 07/05/2019

épisode 5
Do you hear the people sing?

C'était plutôt tranquille, comme regroupement. Certains se retrouvaient, décidés à marcher ensemble et lever le poing en signe de protestation, d'autres se rencontraient à peine mais se sentaient déjà liés face à l'injustice qu'ils espèrent transformer. Mais personne n'avait prévu une explosion. Encore moins deux.

Votre groupe est proche du restaurant italien et les dégâts sont considérables. Ce petit restaurant, non-loin du point final de la manifestation, a été complètement soufflé et de nombreux manifestants sont désormais blessés. Par chance, la police est réactive (pour une fois) et des ambulances sont déjà en route. Ils arriveront rapidement pour vous aider.

Pour rappel : nous sommes le dimanche 22 novembre. Le soleil a fait son grand retour et les températures sont plus que clémentes. Un restaurant et un bar viennent d'exploser, la panique s'empare des rues de Bristol.

Pour toutes questions, n'hésitez pas à contacter le staff

PS : si vous n'étiez pas inscrit aux TCs, vous pouvez toujours vous incruster à la dernière minute, mais penseé à faire des réponses courtes.

since : 29/06/2020

La main de Chloe est chaude dans la sienne, et le cœur d'Olivia ralentit entre ses côtes. Tout va bien. Elle inspire, sourit, tend un bras maladroit vers une silhouette plus loin. Elle hésite, lèvres plissées, avant d'affirmer, certaine. 'Neuf sur dix, un point en moins pour le sweat, donc huit sur dix. Sweat que j'ai récupéré mais que je ne remettrais jamais, parce que l'idée qu'un autre l'ait porté me répugne.' Elle hoche la tête, se faufile entre les manifestants, les épaules courbées pour éviter les pancartes et les coudes et tout le reste. La petite fille sur les épaules de l'avocat est sereine et, étrangement, Liv se sent un peu oppressée – parce qu'elle, elle est toujours au bord de l'angoisse, et si elle garde la face et la main sur sa respiration qui s'agite parfois, elle sait que tout risque d'éclater dans son ventre. Ici, maintenant, plus tard, peu importe. 'Il y a des adultes inconscients, aussi,' elle souffle, sourire coupable collé au visage. Ce n'est pas tellement qu'elle est imprudente, Liv, mais sa maladresse et ses erreurs à répétition lui ont coûté. Alors elle apprend – essaie, du moins. La foule se resserre, alors qu'elle se hisse sur ses pieds pour voir plus loin. Ses yeux scannent la foule, cherchent, par habitude – et lorsqu'elle distingue une silhouette familière, plus loin, elle agrippe le bras de Chloe. 'Hé, on dirait Lizzie, là-bas !' Et peut-être qu'elle a tord, peut-être que l'hallucination est vive de cette angoisse qui traîne et du côté du cortège qui l'attire, parce qu'il y a moins de monde, parce qu'il y a plus d'air. Ses pas son rapides, calés sur une respiration bancale, et sa main moite dans celle de Chloe. Elle file, évite les coudes, les pancartes, et lorsque le profil se dessine mieux, elle agrippe l'épaule de la jeune femme qui se retourne. Le sourire est crispé, maladroit, déçu. 'Désolée, j'ai cru que…' Elle ne termine pas sa phrase, le reste est évident, et marque quelques pas de côtés pour s'extirper de la foule. L'air retrouve ses poumons, enfin, et elle tend deux mains tremblantes au-dessus du bitume. 'Merde, je crois que c'était pas une bonne idée, de traverser la foule.' Elle plisse le front et tord les lèvres et la détonation la percute en même temps que le souffle de l'explosion. Elle attrape Chloe par la taille, la pousse à terre, ou tombe, elle ne sait pas trop, et son bras se plie sur leurs visages. Puis, plus rien, que le bourdonnement à ses oreilles, la chaleur brûlante sur sa peau, et cette inspiration qu'elle n'a jamais pris. Olivia se redresse, bat des paupières. Sa paume s'est écorchée sur le trottoir, ça la lance lorsqu'elle la passe dans ses cheveux. Le chaos est vif et bien trop rapide – elle ne voit rien, n'entend rien, ne sent rien que les débris qui s'écrasent près d'elles. Chloe. Le mouvement est rapide et lui arrache un râle de douleur. 'Chloe,' sa voix est lointaine, elle n'est pas sûre d'avoir été entendue. 'Chloe,' elle répète dans un murmure qui lui arrache la gorge – et elle replie le coude, trop vite, trop fort. Il y a cette morsure douloureuse qui remonte le long de son bras, jusqu'à sa nuque, et Liv glisse les yeux sur son épaule. L'éclat de métal est enfoncé dans la chair, le sang épais, et elle voudrait inspirer mais rien ne vient. Sa vue se brouille, elle serre les paupières. 'Non, non, non, non.' Et c'est là, dans le bordel de ces bouts de tout qui ont ouvert sa peau, et les cris étouffés, et l'agitation de mille ombres qui passent près, trop près, que l'angoisse frappe, remonte le long de sa colonne, la laisse figée sur le trottoir, l'échine courbée, la main posée autour de ce morceau planté dans son bras. Et elle pleure, bien sûr, elle pleure parce qu'elle a mal, et que son cœur agonise doucement, et qu'elle a peur – elle est terrifiée, et l'air ne vient pas et elle se dit qu'elle n'aurait pas dû venir. Elle n'aurait pas dû.

@chloe walsh

Spoiler:

tu écoutes Liv parler du voleur de sweat, un sourire amusé sur les lèvres. ça a l'air de la détendre, alors que tu fais de ton mieux pour l'écouter et relancer la conversation. Liv décide d'elle-même de se faufiler au milieu de la foule alors tu la suis. consciente que si vos mains se détachent l'une de l'autre, Liv ne sera plus aussi zen qu'elle essaie de l'être jusqu'à présent. c'est vrai., que tu souffles alors qu'elle t'indique qu'il existe aussi des adultes inconscients. sûrement qu'ils sont restés de grands enfants ?, tu n'en sais rien. c'est une conjecture comme une autre. t'es plutôt du genre inconsciente, comme si une part de toi était restée sur l'idée que tu ne pouvais pas mourir. tu observes la blonde se mettre sur la pointe des pieds, regarder l'horizon puis s'exclamer avant de t'embarquer de nouveau dans une folle aventure. mais non, celle qu'elle avait reconnue comme étant Lizzie n'est pas Lizzie. tu jettes un sourire entendu à la femme qui vient d'être confondue avec une autre et suis Liv sur le côté. tu vois, t'es inconsciente, toi aussi. que tu souffles dans un sourire amusé. elle te montre ses mains, tremblantes. allez, pense à autre chose. regarde - tu n'as pas le temps de terminer la phrase. tu es projetée au sol et alors que ta tête touche le sol, tu perds conscience. peut-être que tu peux mourir finalement.