EPISODE SPECIAL : This is hell!

since : 07/05/2019

episode spécial
This is hell!
réunion d'urgence de vox populi

C'est une énigme à laquelle les membres de vox populi auraient préféré ne pas être confrontés mais qu'il leur faut désormais résoudre : si l'explosion qui a touché le palais de justice lundi matin n'est pas de leur responsabilité, contrairement à ce qu'indiquaient les flyers retrouvés sur place, qui en est responsable et pourquoi les en accuser eux ?

Réuni en urgence pour discuter ensemble de l'événement et s'organiser pour la suite, le groupe se retrouve aussi à devoir gérer de nouvelles tensions en son sein. Les partisans de la méthode pacifique soupçonnent les plus radicaux d'être repassés à l'offensive de leur propre chef tandis que ceux-ci, conscients de l'innocence de Vox Populi dans l'affaire, pensent déjà aux répercussions sur leurs actions futures. Après tout, aux yeux de @Frank Emmerson et d'une partie de la population, le groupe ne vaut désormais pas mieux que les autres clans de la ville...

Nous sommes le mercredi 5 mai 2021, 17h00, la réunion se déroule dans l'arrière salle d'un restaurant actuellement fermé, dont le gérant est un sympathisant Vox Populi. Tous les membres n'ont pu répondre à l'appel mais ceux présents ce jour se connaissent, même s'ils ne sont pas forcément tous du même avis.

Merci de privilégier les réponses courtes pour la bonne progression du sujet, et de préciser en spoiler de votre premier post ce que fait votre personnage au sein du groupe (depuis quand en fait-iel partie, pourquoi,...)

Et comme d'habitude, pour toute question ou suggestion, n'hésitez pas à contacter le staff

@Thomas Spark @Chase Rozell @Antigone Spark @Dax Lloyd @Noor Dewan

Sa chaise lui fait mal au cul. Mais franchement, ce n’était rien comparé aux récents événements - la bombe au palais de justice, la mort de Joe, cette réunion.
Toute crédibilité s’était littéralement … envolée en fumée. Ils étaient la victime toute désignée de cet acte. Mais comment le prouver, sans directement assumer les conséquences liées aux premières explosions ? Comment retrouver grâce aux yeux du public, tout en évitant de disparaître à tout jamais ?

Donc on fait quoi, exactement ? On cherche les véritables coupables ? Parce que j’suis quand même plutôt certain de pas avoir assemblé cette bombe-là … Donc, c’est quoi, c’est qui ? La Bratva, pour faire taire Joe et éviter qu’il ouvre trop sa gueule ? Ou alors les Irlandais, les Italiens, pour se venger au pire moment ? Mais bon, ils sont sacrément cons de l’avoir fait avant la fin du procès, si c’est eux. Si l’Joe avait récolté une peine de merde, le tuer aurait eu … plus de sens ? Quelqu’un a des détails sur les éléments de la bombe qu’on a retrouvé ? Car les gars ont quand même pas perdu de temps …

Spoiler:

since : 15/03/2020

Elle se serait bien passée de pareille déconvenue, un problème qui la dépasse plus qu'il ne la touche, mais il lui faut répondre présente à l'appel et s'appliquer à prétendre le contraire face aux autres. Thomas sait à quel point toute cette violence la déroute, la rend malade aussi, tout comme il sait ce qui hante ses pensées à l'heure actuelle, loin bien loin des problèmes de Vox Populi. Elle a vu les images de l'explosion, écouté le récit des blessés et des témoins, mais sans parvenir à les intégrer comme faisant partie de son histoire personnelle. Elle sait que cela s'est produit, et c'est à peu près tout. Elle ne veut pas savoir qui est à l'origine de l'incident, qui blâmer pour avoir fait coulé le sang une fois de plus, seulement savoir si ce qui vient de se produire est la nouvelle norme au sein du groupe ou s'il s'agit d'un débordement qui n'aura pas de suites. Elle n'est qu'une parmi un ensemble, mais Antigone se refuse à cautionner pareille tournure. La violence n'a jamais été une réponse légitime à ses yeux, pas plus à Bristol qu'ailleurs, pas plus en ces temps d'espoir qu'à d'autres moments plus sombres. Je vais nous chercher deux places. Elle se détache de son mari et s'éloigne après avoir laissé ses doigts se perdre dans les siens en guise d'adieux, et le laisse prendre son temps avec d'autres membres du groupe pendant qu'elle s'assoit et pose son tote bag sur le siège à côté du sien en attendant que Thomas ne la rejoigne. Son visage ne reflète rien de l'inquiétude et de la préoccupation qui peuvent se lire sur le visage des autres, comme si tout cela n'avait pas d'importance pour elle, et elle s'en rend bien compte. Ce n'est pas le cas, pas tout à fait, et elle écoute Dax lorsqu'il se lance en se demandant ce que ça doit faire de se sentir si impliqué dans tout ça, si décidé à vouloir trouver des réponses et à vouloir changer le monde.

Spoiler:

Le son bourdonne encore, la vibration atroce du sol sous ses pieds. Puis cet air qui se voile haine. Chase y était, seul devant le palais de justice. Il se remémore les séquences comme un vieux film. Des hordes agitées ans les fumées. Puis ce cri, déchirant, inquiétant, de perdre son fils dans la foule. Heureusement, Maddox est en retard. Tandis que lui chavire, il se crispe dans une douleur qui pince sa cheville. Il s'en sort avec une entorse et des égratignures sur la joue. Des débris de plomb pour marquer son visage. Il se redresse au milieu de la salle. Le restaurant, ainsi que la brasserie lui appartiennent. Il se prête au jeu des rebelles en offrant un quartier général aux Vox Populi dont il n'est qu'une chimère à présent. La colère étire ses traits, d'habitude si éloquents. Il y a la peur, l'angoisse, l'indignation. Les visages s'agitent et il hoche la tête en écoutant le discours de Dax. —Je n'ai reconnu aucun de nos membres, c'est un piège ! Et ces flyers ? Il faut faire le tour des imprimeurs. Trouver une piste. Il est affirmatif, Chase s'appuie sur son attelle et fronce les sourcils. Il est contre les actes irresponsables. On ne combat pas le feu par le feu et pourtant, quelque chose en lui bouille d'une rage insondable. Un instinct paternel qui prend le dessus sur des années de discours philosophiques. —La police m'a interrogé. Je sais, qu'ils soupçonnent tout le monde. Les résultats d'analyses ne sont pas encore connu. Mais je peux demander. Il n'aime pas impliquer ses relations dans la cause. Mais l'heure est grave et les conséquences tragiques. —Il n'y a pas eu de mouvement dans mon district. Les Costigan n'ont aucune expertise et encore moins les moyens. Mais ce sont les clans... Il y a un éclair de sournoiserie dans ses yeux. Il fixe le visage de Thomas. —La Cosa ? Il en est l'oracle et par conséquent, il connait les rouages de la famille Adami.

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since : 15/03/2020

— Like a sunset going down

MAY 2021

Quand il a lu le journal, il a senti la rage monter. Le timing est affreux. Il n’avait pas besoin de ça, de Vox Populi à la une des journaux comme des terroristes, des meurtriers. Et pourtant, ils avaient été visés, lamentablement copiés. Et après la clinique, Thomas et sa femme se retrouve à l’arrière d’un restaurant. Une réunion d’urgence qui ne lui plaît absolument pas, mais qui est nécessaire. Alors ils sont là, et Thomas sait déjà ce qu’il pense de tout ça.

« D’accord. » Il fait un signe de la tête à Antigone, qui s’éloigne pour lui garder deux places alors qu’il salut d’autres membres ainsi que Dax, de loin, avant de s’installer près de sa femme, de croiser les bras et de garder un visage neutre, cachant les réflexions qui se déchaînent dans sa tête. Dax prend d’ailleurs tout de suite la parole et il ressent, dans sa voix, la multitude d’inquiétude qu’il partage sans doute avec une majorité des personnes présentes.

« La cosa en aurait les moyens. Ils ne manquent pas de ressource. Si nous avions plus d'information sur la bombe, cela peut être un indice contre eux.» Qu’il annonce tout de suite. « Que le mode opératoire soit quasiment le même que celui que nous avons utilisé lors de la manifestation, signifier deux choses à mes yeux. » Son regard glisse sur tous ceux autour de la table, puis s’arrête vers Chase : « La première, c’est que les Costigan ou la Cosa, ou même les deux, n’ont pas du tout apprécié d'avoir été visé par nos explosions, et se retournent contre nous aujourd'hui. La deuxième, c’est que notre apparition mouvementée a décidément fait assez peur pour qu’on essaye déjà de nous détruire en nous discréditant. »

Spoiler:

Des questions, il en a, Darius. Un peu trop, même. De celles qui tournent en boucle dans sa caboche et dont il ne peut se défaire, de celles qu’il ne peut pas poser à n’importe qui. Alors dès qu’il en a l’occasion, il se lâche. Emmène la conversation avec lui et ses interrogations, questionne les bien-pensants en espérant pouvoir dormir sur ses deux oreilles plus tard.
Chase confirme ses pensées - ce n’est pas un coup d’une partie de leur organisation dont il ne serait pas au courant. Visiblement, il a déjà des idées : les imprimeurs, des contacts évasifs. Une certitude peut-être aveuglante, aussi. Au sujet des clans, des coupables potentiels. Les Costigans ne semblaient pas être impliqués - et si Dax pouvait probablement le confirmer pour la branche Branigan, il ne voulait exclure aucune possibilité - même s’il n’aimait pas celle-là.
Thomas argumente le sujet de la Cosa Nostra. Renforce l’idée selon laquelle si Vox Populi se retrouve victime d’une telle mauvaise presse ; c’étaient qu’ils avaient visé juste la première fois. Un mode de pensée dans lequel il se retrouve totalement.
Donc il nous faut d’autres preuves. Pour les Italiens, pour les Irlandais, pour la Bratva. En général, il était plutôt doué dans cet art. Mais avec Vox Populi, les règles étaient différentes. Noor, tu penses pouvoir t’en charger ?

@Noor Dewan je me suis permise !

since : 15/03/2020

Elle les écoute sans prendre part à leurs échanges, finit par se lever sans que personne ne semble s'en rendre compte et se rend jusqu'aux cuisines. Elle entend toujours leurs voix, un roulement indistincts de sons et de mots qui disparaît lorsqu'elle ouvre l'un des nombreux robinets de la salle, le bruit de l'eau noyant celui des discussions en cours. Elle n'avait pas rejoint Vox Populi pour ça, pour participer à une guerre ouverte dans laquelle des innocents allaient périr par leur faute, par sa faute. Elle s'y était opposée dès le départ, convaincue que ce serait une erreur de recourir à la violence, mais elle s'était retrouvée minoritaire à l'époque et semble toujours l'être aujourd'hui. Thomas avait eu du mal à la convaincre que, cette fois, ce n'étaient pas eux les responsables de l'explosion mais le fait qu'on ait voulu imiter leur façon de faire ne changeait rien au problème. Ils avaient eu tort la première fois et ils se retrouvaient désormais avec du sang sur les mains, tous autant qu'ils étaient, même si à les voir échanger Antigone avait l'impression d'être la seule à se sentir coupable de ce crime. Elle laisse l'eau couler quelques minutes, le regard perdu dans ce jet ininterrompu, puis y glisse les mains. Le froid la saisit et la ramène à elle. La réunion. Elle ne peut pas se contenter d'y assister sans rien dire, les laissant discuter de la suite des événements comme si ce qui venait de se passer n'était rien de plus qu'un léger incident. Elle se sert un verre d'eau qu'elle avale lentement puis tourne le robinet, laissant le silence se rabattre dans la pièce tandis qu'elle retourne auprès des autres membres du groupe et retrouve sa place auprès de Thomas. Je voudrais dire quelque chose. Elle n'a pas l'habitude de prendre la parole au sein de leurs réunions, ou du moins l'a perdue au cours des derniers mois, lorsque les décisions prises par le groupe ont cessé d'être en accord avec ses convictions. Vous vous demandez tous qui est responsable de ces explosions, qui vous en veut au point de vouloir récupérer vos méthodes pour s'en servir contre vous... Mais c'est vous qui avez tiré les premiers et on dirait que vous l'avez oublié. Ce qui se passe maintenant, et toute la peur que ça peut causer chez les gens, c'est parce que vous avez fait le choix de répondre à la violence par la violence et ça ne pourra qu'aller en empirant. Elle, elle en a été malade en voyant les images de l'explosion de lundi, et s'efforce de ne pas trop regarder Chase depuis qu'il est entré dans la pièce tant ses blessures lui rappellent qu'il aurait pu, lui aussi, faire les frais de l'imprudence de certains.

since : 15/03/2020

— Like a sunset going down

MAY 2021

Cette situation n’est pas du tout plaisante. L’attaque au palais de justice, les morts, les journaux qui prennent Vox Populi pour des anarchistes d’un nouveau genre, non, rien ne va. Ce n’est pas pour ça qu’il a intégré ce mouvement et il sait que nombreux sont d’accord avec lui. Bien sûr, Thomas se laisse souvent noyer par sa volonté de vengeance qui le ronge depuis trop longtemps, mais il sait tout de même faire la part des choses. Il a déjà fait l’erreur de franchir la limite entre le bien et le mal plus d’une fois, pour en conclure que cela n’apporte rien. Ni à lui, ni aux autres.

« Oui, il nous faut des preuves. » Il acquiesce de la tête et sait, mieux que personne, à quel point une preuve tangible peut faire la différence. Bien entendu, cela ne va pas être simple et les clans en question, ont sans doute pris leur précaution. L’idée de Chase donc, pour commencer, est une bonne piste.

C’est alors que sa femme prend la parole, après avoir disparu pendant quelques minutes. Et Thomas connait assez Antigone pour savoir qu’elle cherchait du courage, dans l’eau qu’elle a bue. Du courage pour parler devant tout le monde et pour exprimer un avis qui n’irait pas dans le même sens. Il ne peut pas dire qu’il ne s’y attendait pas.

« Nous avons peut-être été les premiers à jouer avec le feu, c'est vrai, mais notre acte n’avait pour but que d’intimider et dévoiler la présence des clans au coeur même de la ville. De souligner l'incompétence de la police face à eux. » Il se tourne un peu plus vers sa femme et ajoute : « Nous n'étions pas tous d'accord sur ce qui s'est passé, mais personne ici ne souhaite la mort de qui que ce soit, alors culpabiliser maintenant ou relancer un débat sur le sujet, ne nous aidera pas à arranger les choses. » Et là, tout de suite, ils doivent mettre un plan d'action en place pour ne pas perdre tout ce qu'ils ont déjà construit.

since : 15/03/2020

Elle sait défendre une position minoritaire mais il lui faut tout de même la partager, souligner une fois encore l'aberration que représente à ses yeux la direction prise par le groupe. Elle les observe depuis son arrivée, à essayer de lire sur leurs visages des remords ou une quelconque remise en question, mais tout ce qu'elle y voit est une détermination sans failles et une colère qui ne demande qu'à être assouvie. Elle ne reconnaît plus ces gens en qui elle avait placé sa confiance, se demande si c'est elle qui a changé ou eux, et pense connaître la réponse sans l'apprécier pour autant. Elle s'est trompée à leur sujet, voilà tout. Elle a mis ses idéaux entre leurs mains en pensant qu'ils partageaient les mêmes mais il n'en est rien. Personne ne se dit qu'on a fait fausse route alors ? Elle les dévisage les uns après les autres, décèle des traces de peur et de regrets, mais rien qui ne semble ressembler à ce mal qui la ronge depuis l'automne, depuis la trahison initiale. Ainsi, elle est la seule à porter sur ses épaules la culpabilité du groupe, la seule à voir au delà de la finalité que représente la lutte contre les clans. Elle voudrait que Bristol en soit débarrassé bien sûr, que la ville devienne le havre de paix qu'elle devrait être, mais pas à ce prix là. Très bien, faites comme vous le pensez. Elle se saisit de la main de son mari et la presse dans la sienne, sans le regarder, et lui fait ainsi part de sa démission. Elle restera pour lui, pour le retenir avant qu'il ne se perde davantage dans les méandres de sa vengeance personnelle, mais ce sera tout, une présence silencieuse puisque sa voix n'a de toute façon pas de portée. Il y a d'autres combats à mener, d'autres rêves à réaliser, et Antigone espère que d'autres priorités viendront aussi se substituer à celles que le groupe leur avait soufflées.