Little Lion Man

— âge : Une trentaine de printemps vagabonds — date et lieu de naissance : 28 Février 1992 sur les routes cahoteuses de l'état de Washington, aux abords de Seattle — origine et nationalité : Sans discussion  son père est un citoyen américain ... Quant à sa mère ...  Nobody Knows. — situation familiale : Une mère idéalisée mais volatilisée à l'âge de  ses six ans peut être sept... Un père remarié, complétement fou de sa seconde femme, qui pour elle a bouleversé la vie vagabonde d'Inca, et de sa jeune sœur Comanche. Ils se sont éloignés, car ni son paternel, ni sa belle-mère ne parvenaient à communiquer avec Inca. Deux demis-frères : Cheyenne et Sioux, desquels il n'a pas eut le temps de se rapprocher. Trop jeunes quand Inca à quitté la maison familiale pour la gloire. Il ne garde contact qu'avec sa sœur à qui il écrit régulièrement des lettres envoyées par la poste. Il se peut qu'un jour elle vienne lui rendre visite — statut civil : Marié, mais dieu sait si elle est encore vivante. Il ne s'en soucie pas, néanmoins s'il arrivait qu'elle le soit, il espère qu'elle profite de tous les jours qu'il lui restent à passer sur cette terre. Finalement les femmes c'est pas trop son truc, ni les relations d'ailleurs ... — occupation : A trente ans, Inca transporte sur ses épaules, ce vieux rêve invisible du musicien tombé dans l'oubli. Il en garde les images bien accrochées au tréfonds de son âme. Et si on chante encore un de ses hits dans les soirées animées, plus personne ne reconnait cet ancien batteur. Son rêve a coulé au milieu des dives bouteilles, qui l'ont dirigé vers des sentiers épineux et illusoires. Il y a perdu un morceau de son être, bien qu'il ait donné un sacré coup de pied pour remonter à la surface. Désormais, Inca vous tatoue ses contes enchantés et sombres sur la peau. Il a troqué ses baguettes contre une aiguille pour imager les plus belles histoires. Malheureusement pour ses clients, ceux-ci sont bien souvent soumis à un tempérament orageux ... Mais tellement doué !  — traits de caractère : Sobre ( si si ) Parce que oui c'est une qualité quand on est alcoolique, et selon lui, il s'agit de la principale qu'on peut lui accorder. Le reste ne devrait avoir aucune importance. Parce que c'est sa bataille et qu'il la livre tous les jours. Et pour le rester il est nécessaire qu'il se montre franc, sinon ce qui le dérange grignote sa santé mentale, ainsi que son moral. Peut-être ne l'a-t-il pas toujours été, mais désormais vous pouvez compter sur lui pour recevoir entre vos mains la vérité toute crue sans fioritures. A ses heures. Pour ses clients, il peut se révéler être d'une bonne écoute, et s'il a jugé auparavant sur des idées reçus, il a sut évoluer, se pourvoir d'un esprit ouvert face aux différences.  Quand il ouvre les yeux le matin, il y existe toujours un petit fait qui le dérange. On n'ira pas dire qu'il est du genre à voir le verre à moitié vide, mais plutôt complètement aride. Et oui vous l'avez compris, ce n'est pas vraiment facile de le contenter. Lui, il dirait plutôt qu'il est exigeant. Ce qui est aussi une façon différente d'aborder ce trait de caractère. Là-dessus, on peut y saupoudrer de l'impatience. Il faut que les ça aille vite, et n'ayez surtout pas l'idée d'arriver en retard parce que vous trouverez porte close. Le seul moment où on peut l'observer prendre son temps, c'est bien quand il effectue un tatouage. Dans ce cas, il n’accélère jamais, car il faut que ce soit parfait. Imaginez si vous osiez vous plaindre ? Pour finir vous rajoutez une pointe de mauvaise foi et ça vous fera un cocktail explosif. Car lui a le droit de ne pas faire preuve d’exactitude ... Mais pas vous !   — groupe : Halcyon day — avatar : Keenan Tracey — crédits : Me + David Bowie

we won't judge you, it's your story

Once Upon A time...

Inca, il est quasiment né sur une route, Fruit de l'amour libre de deux gosses de 17 et 18 ans, décidés à suivre l'idéologie peace and love des hippies. Du côté de Seattle aux états unis. Des parents qui ne possédaient aucun réel projet de vie, à part celui de rejoindre une communauté et de vivre en adéquation avec la nature. Mais d'abord ils voulaient profiter et explorer le pays. Le bébé, pas vraiment prévu, fut bien accueilli, et donc associé à cette vie de vagabondage pendant ses premières années. La vie sédentaire ne les enchantait pas tellement, ils survivaient de petits boulots dégotés dans les lieux qui leur plaisaient, ou ils s'arrêtaient quelques mois. Jamais plus. Trimballé dans les bras, les paniers, etc ... Bébé Inca ne posait pas de gros problèmes, il regardait défiler le ciel, bercé par les pas de ses parents ou le roulement d'une voiture les ayant pris en stop. Ça bougeait et visiblement il aimait ça.

Quatre, cinq ans passèrent, une petite Comanche vint rejoindre les rangs. Oui, le père possédait une passion pour les tribus indiennes. Et il en affublerait une à chacun de ses enfants. Pas plus qu'Inca, elle n'avait été planifiée. Pour lui, un membre de plus dans sa famille lui enjolivait le cœur. Petit gamin qui ne s'attardait jamais assez nulle part pour s'attacher à qui que ce soit, ça lui offrait un être de plus à aimer. Et Comanche  aurait toujours une place particulière dans sa vie. Lui il ne connaissait que cette vie, il ne demandait rien d'autre, que continuer à être heureux. Ses parents l'éduquaient (plus ou moins), pas très compliqué pour eux, vu qu'il apprenait très vite. Les deux années qui suivirent furent plus chaotiques. Ses parents discutaient tout le temps sur des points qui ne les mettaient pas d'accord. Ce qui devint sa normalité. Jusqu'à ce matin-là ou il se leva et découvrit qu'ils ne seraient plus que trois à la place de quatre. Leur mère s'en étant allée en catimini pendant la nuit, sans un mot, et jamais ils ne la revirent. Ainsi donc commença une seconde errance bien moins plaisante que la première. Selon Inca.  

Forcément quelque chose manquait, bien entendu son père ne riait plus comme avant. A Peine levait-il les yeux sur yeux. Au bout de quelques semaines ils se joignirent à une troupe de gitans - précisément des travellers (irlandais) - plus ou moins sédentarisés, croisés à maintes reprises. Ils y demeurèrent quelques années. C'est donc là que Inca apprit à monter à cheval, et là aussi qu'il en vit taper sur des tambours, voulu les imiter et découvrit qu'il était plutôt doué. Alors il se mit à les imiter, sur tout ce qui croisait ses mains. Berçant l'idée secrète de devenir batteur et fonder un groupe qui aurait un succès phénoménal, lui permettant de voyager à travers le monde. A neuf ans son rêve se forgeait déjà. Jusqu'à ses 12 ans il demeura dans cette communauté, son père s'absentait régulièrement plusieurs jours d'affilés, alors il prenait soin de sa sœur, les autres membres veillant discrètement sur lui, tandis qu'il continuant de s'éduquer à "la maison". Une vie sans entraves véritables qui lui convenait parfaitement, tandis qu'il se concentrait pour réaliser ses rêves tout en profitant de sa liberté  

Vers ses 12 ans, sans crier gare, tous ses codes furent renversés d'un geste de la main. Son père fréquentait une femme, sous le charme, fou amoureux, il était disposé à tout abandonner pour emménager, vivre et se marier avec elle dans la foulée. Une des conditions étant bien entendu d'adopter des conditions de vie plus descentes, ainsi que de donner une bonne - Et véritable  - éducation à ses enfants. Donc l'homme accepta, et du jour au lendemain ils déménagèrent à 'l'intérieur d'une grande maison moderne, avec un beau jardin, dans un jolie ville dénommée Tallahassee en l'état de Floride. Son paternel devint alors père au foyer car la future belle mère était avocate et menait la barque. En vérité tout cela ne réjouissait pas Inca. Des règles, des punitions, des interdictions ... au fond de lui il le vivait très mal, mais s'efforcer de ne pas l'exprimer. Tout à l'intérieur car il souhaitait le bonheur de son père et de sa jeune sœur. La femme ne se montrait pas désagréable avec lui, mais ils ne connectèrent jamais. Elle l'estimait trop sauvage. Le pire fut l'école, cloué des heures entières à écouter des trucs qu'il savait déjà ou qui ne l'intéressaient absolument pas.  Cette impression d'étouffer sur place. Il ne s'y intégrait pas du tout, un véritable calvaire. Aussi il passait son temps libre - des heures - à jouer de la batterie - offerte par son père - dans le garage. Telle une tempête retenue prisonnière dans un flacon dont il ne fallait absolument pas retirer le bouchon au risque de provoquer le pire. Et puis il y eut Rose...
Rose, elle vint vers lui à la fin de ses quatorze ans, lui parla, l'écouta, l'accepta, lui présenta ses amis, l'aida à respirer un peu mieux dans ce qui ressemblait à une cellule. Quand elle découvrit à quel point il jouait magnifiquement de la batterie, elle l'introduisit dans un groupe qui cherchait à se monter. Inca ne s'attachait à personne d'autre que sa propre famille. Sauf que, désormais il voyait son père s'éloigner, il constatait que sa sœur se mouvait parfaitement dans cette nouvelle époque. Alors toute sa gratitude se dirigea vers Rose pour ce qu'elle lui apportait. Inca l'adopta, et elle devint sa meilleure ainsi que sa seule amie. Confus dans ses propres émotions, il crut même qu'il l'aimait, il lui avoua et elle y répondit positivement. Pendant ce temps leur groupe se construisait, répétait, inventait des musiques, écrivait des paroles, certains partaient d'autres arrivaient. Jusqu'à ce moment parfait ou, après deux ans de galère ils se produisirent dans des garages. Puis sur des scènes locales. Ils furent si bien reçus qu'on les encouragea à tenter une publication sur le net. Et ce fut le carton, des milliers - millions - de vues. Ils ne manquèrent pas d'être remarqués par des producteurs. Une chance inimaginable.

A cette époque, Inca s’engageait complétement, ainsi que ses comparses. Il délaissait l'école, la famille, sa sœur et Rose. Inca ne se sentait complétement vivant, heureux, qu'en compagnie des autres musiciens. Et en particulier un, bien qu'il n'identifiât pas ce sentiment, le confondant avec l'amitié, et inversement pour le supposé amour qu'il portait à Rose. Inca n'avait vécu qu'en vase clos, et l'espace qu'il lui fut donné en l'amenant vers la ville, le vit davantage rentré dans sa coquille. A part la musique out toues ses émotions se concentraient. Ils furent d'accord pour enregistrer une chanson, en faire la publicité et si ça fonctionnait signer un contrat. Manquer une telle opportunité eut été une grossière erreur. Et paf le succès ! juste à ses 18 ans ! Plus besoin du consentement de qui que ce soit. Ils signèrent - jeunes et idiots sans s'arrêter aux petits caractères -, et ne même temps pour fêter la victoire il demanda Rose en mariage, qui accepta...

Malheureusement la célébrité, la pression, les obligations venant avec des contrats qu'ils avaient tous signés les yeux fermés, ne faisaient pas du tout bon ménage avec Inca. Les autres s'en accommodaient mieux que lui. On lui conseilla de boire pour se détendre. Inca trouva l'idée judicieuse, ça le détendait, ça le rendait plus sociable ou agréable en société. Aussi fut-il au taquet pour l'enregistrement de leur premier album. D'ailleurs il ne rentrait plus voir Rose et préférait meubler son agenda avec les autres gars. Et boire, et boire, et boire ... Toujours et encore plus.

Alors qu'ils accumulaient les succès et les réussites, lui s'enfonçait davantage, provoquait des scandales, des bagarres, des disputes dans la bande. Inca ne se contrôlait plus, il dépensait sans compter lui qui n'avait jamais eu grand-chose en poche. Il disparaissait des nuits entières, arrivait complétement saoul, en retard aux interviews et rendez-vous. Se retrouvaient au petit matin dans le lit avec des hommes sortis d'on ne sait où, dont il oubliait aussi vite le prénom. Plus facile pour lui qui ne parvenait pas à faire des approches vers ceux qui lui plaisaient. Mais cette folie n'était qu'une illusion pour lui qui n'avait jamais approché ou dragué une personne qui lui plaisait complétement sobre. D'ailleurs elle, Rose, avait abandonnée "leur" maison, un peu comme propre mère bien des années avant. Il prétendait que ça ne le touchait pas, bien qu'il sût avoir gâché la seule belle amitié qu'il n'ait jamais pu construire. Ça le rendait fou, mais la boisson avait libérée la tempête qui sommeillait en lui. Tout ce qu'il n'exprimait pas et le torturait. Des années de fausse tranquillité. Alors le groupe implosa en pleine gloire et lui continua sa descente aux enfers. Il n'avait pas 20 ans...
Quatre ans plus tard... Comanche le dégotta dans une cellule d'un bled pourri, après qu'il lui ait passé le premier appel désespéré de sa vie ...Elle l'en tira, le ramena jusque chez lui, un studio minable et crasseux, et lui lança ses quatre vérités dans la face. Inca n'était plus que l'ombre de lui-même, les habits troués, plus de papiers d'identité, vivotant on ne sait comment après avoir vendu sa maison, et dépenser toute sa fortune dans affaires louches. S'il ne se reprenait pas il finirait tout bonnement dans les égouts ou égorgé par un voyou quelconque. Inca le savait, il vivait dans sa honte, cherchant à devenir invisible. Elle lui offrit une sortie de secours. Avec ses économies elle lui proposa de payer pour un centre de désintoxication. En vérité il s'agissait d'une somme d'argent qu'il lui avait offerte pour qu'elle puisse s'offrir un meilleur avenir. Mais elle n'avait pas touché un centime, sans doute parce qu'elle devinait le chemin qu'il empruntait. Elle lui rendait au centuple la protection de son enfance. Il accepta ....

Afin d'honorer cette promesse faite à sa sœur, Inca choisit un lieu éloigné, là où on aurait moins de chance de le reconnaitre - malgré qu’il fut depuis longtemps oublié -. Un autre pays, à Bristol. Revenir au milieu de cette réalité détruite, affronter ses actes, accepter ses faiblesses, parcourir son propre chemin de croix. Ne plus encapsuler ses émotions. Quand il sorti de cet établissement il n'ignorait pas que retourner à ses rêves déchus l'enfoncerait à nouveau. Le pousserait vers ses démons. Trouver son nid dans Bristol lui apparaissait la meilleure solution possible. Un espoir le dirigeait. En allant se faire tatouer pour signifier le début de sa nouvelle vie, il s'engoua pour ce métier et réussi à faire en sorte de devenir un apprenti dans l'idée d'ouvrir sa future petite boutique. Plutôt doué dans ce qu'il entreprenait, il n'eut pas de mal à progresser et deux ans après il put s'établir... Tout en continuant de pratiquer la batterie au grand (dé)plaisir de ses voisins.

Inca il ne s'impose aucune règle, il ouvre sa boutique quand il le souhaite, il se réserve le droit de refuser une demande après l'avoir acceptée, il ne prend pas de pincettes pour vous s'adresser la parole. Les relations humaines ce n'est pas son truc. Il se présente à vous comme un porc-épic, mais allez savoir ce qui se cache en dessous de ses épines ...

 

Il y a peu, il a été approché par Vox Populi ...

— prénom/pseudo : Isaïah / RiverSoul — fréquence de connexion : Mostly every day — type de personnage : pré-lien ou inventé. répondre ici. — comment as-tu découvert le forum ? Devos l'a dit à Tennessee qui l'a dit à Vanda qui l'a répété à Inca — un dernier mot ? : Absolutely Fabulous  

bottin & listings

Code:

<y3>Keenan Tracey</y3> — Inca Kerouac

(si votre personnage fait partie d'un clan, merci de renseigner les éléments et le code ci-dessous, sinon supprimer le tout)

— clan : Vox Populi

Code:

@"Inca Kerouac" (membre)