lots of rules and no mercy, acciaro.

— âge : 28 ans mais au fond, Devos a l’impression d’avoir la quarantaine depuis ses six ans. Trop jeune et pourtant, il savait déjà que ce monde était injuste envers ceux qui restaient dans l'ignorance. Marcher, parler, lire, écrire, tout est arrivé trop vite selon sa mère. Il a pour passion de décortiquer chaque réflexion, d’absorber chaque fait. Une archive vivante qui n'a pas encore trouvé satisfaction. — date et lieu de naissance : Soir de pleine lune le 27 mars 1994. Sur l’île de Batz, en véritable impatient. Sa mère travaillait encore et le bateau censé la ramener sur le sol français n’a pas pu partir à temps. Il a vécu en France jusqu’à ses 16 ans, à Saint-Pol-de-Léon, quand sa mère travaillait à la station biologique de Roscoff. Son français est excellent, mais il n'en parle à personne, comme si cette période de sa vie est un secret qu'il ne peut pas prononcer. — origine et nationalité : Un quart portugais, du côté de sa mère. Un quart italien, du côté de son père. Le reste est entièrement anglais, mélange de différentes régions. Son passeport français étant périmé depuis un moment, il est à 100% anglais bien qu’il possède un accent difficile à cerner. Forcément, il mélange trois langues depuis son plus jeune âge : anglais, français et italien (une tradition qu’il n’a pas pu éviter). . — situation familiale : Il vit encore avec son père, chauffeur routier rarement à la maison. Sa mère est décédée quand il était adolescent, au milieu de l’océan. Emporté lors d’une soirée mouvementée. Son corps n’a jamais été retrouvé et depuis, Devos se rapproche rarement de l’eau salé. Il a même oublié comment nager. — statut civil : Célibataire et solitaire. Devos ne comprend pas les émotions, mais uniquement les réactions de son corps. Il ressent l’attirance principalement, mais ne saurait traduire l’envie d’embrasser quelqu’un comme étant de l’amour pur et dur. Il a du mal à comprendre les relations, le besoin d'être à deux (ou à plusieurs). — occupation : Policier. Pas le genre à sauter au cœur du danger, mais plutôt informaticien bienheureux derrière son bureau des services publics. Spécialiste en cybercriminalité, une aide précieuse pour la police de Bristol. Il a rejoint la brigade de nuit il y a six ans et n'a plus quitté celle-ci depuis. — traits de caractère : Souvent insulté de robots, Devos a fini par croire que c’était peut-être un peu vrai. Les faits, plutôt que les émotions. C’est comme si sa part d’humanité ne voulait pas interférer. Il retient absolument tout ce qu’on lui dit, même les petits détails, il ne peut pas les oublier. La couleur d’un vêtement, le geste fait en parlant, le nombre de calories énoncé. Il n’a jamais su d’où il avait hérité une telle mémoire, mais cette capacité l’a toujours encouragé à aller plus loin. Ambitieux et têtu. Creuser est devenu un passe-temps. Creuser jusqu’à trouver satisfaction, ou écœurement. Car apprendre, ça peut finir par prendre trop de place. Trop savoir, c'est aussi dangereux. Rarement satisfait des petites politesses de tous les jours, Devos a tendance à croire que les autres sont globalement stupide comparer à lui. Alors il ne s’en approche pas, garder ses distances. Comme ça, il y aura moins de risque des les offenser sans le réaliser. Il faut le surprendre, pour captiver son attention. Le bousculer dans sa routine parfaitement ficelée. Rêveur, il est persuadé qu’il peut changer le monde grâce à ses idées et son génie (rien que ça). C’est aussi un moyen de pallier ses problèmes d'anxiétés, fortes depuis toujours. Que ça soit sociale ou écologique. Il a peur Devos, peur depuis qu’il a l’âge de comprendre. Peur que cette planète ne tienne pas. Peur des autres. Alors il se bat. À sa façon. Pour un demain plus responsable, plus viable. Pour qu'aujourd'hui soit plus supportable. Pour une communauté plus bienveillante, attentive. Il a plusieurs objectifs, mais ne sait pas encore comment atteindre tout ça. Naïf humainement, idéaliste politiquement. Il y a encore beaucoup de choses qu'il ne capte pas. Pourquoi un sourire face à une mauvaise nouvelle ? Pourquoi une larme quand tout va bien ? Et c'est quoi ce besoin de raconter sa journée au téléphone ? Celui de fumer une cigarette à 3h après une soirée ? Et pourquoi, c'est si important, de sortir boire un verre ? Des défis quotidiens qu'il évite soigneusement pour ne pas exploser inutilement.— groupe : Halcyon Day. — avatar : Callum Turner. — crédits : 18 Management (photo) + James Arthur (citation)

we won't judge you, it's your story

Les vagues apparaissent et disparaissent,
et à chaque fois, elles lui enlèvent quelque chose.
Un prix à payer, pour les avoir effleurées.
C’est comme ça que Devos voit les choses, depuis sa naissance catastrophique à bord d’un ferry coincé par les eaux. Entre deux terres, un miracle. Ses parents ne voulaient pas d’enfant et auraient pu décider de le laisser à d’autres. De l’offrir à l’adoption, pour mieux poursuivre la vie tranquille. Changement d’avis lorsqu’il respire enfin le même air. Qu’il grandit, ouvre les yeux, énonce ses premiers mots. Surprise après surprise. Enfant intelligent qui n’aime pas que ses habitudes soient changés. Chaque nouvelle classe est un défi, chaque nouvel ami aussi. Il a un Français impeccable, des notes qui font envie, et un regard critique qui fait peur. Les enseignants ne savent pas quoi faire de lui, certains le détestent, d’autres pensent qu’il faut lui donner une attention particulière. Au fond, ça n’a aucune importance, il s’ennuie. Il préfère les projets de sa mère. La biologie maritime, les secrets de l’océan. Il préfère les machines, toujours plus performantes, toujours plus intrigantes. Les ordinateurs parlent dans un langage qu’il comprend, qu’il trouve plus simple. Loin, très loin, des autres lycéens. Les remarques commencent déjà. Des insultes déguisées en blague dans les couloirs de l’école. Devos ne saisit pas, alors ça ne lui fait aucun mal.

Puis son père perd son emploi, s’enferme dans une dépression. Ne laisse pas à Devos le temps de faire son deuil, de comprendre qu’il y a un vide au-dessus de sa tête qui fait atrocement mal. Sa mère a disparu, son corps restera à jamais introuvable. Au début, ils ne pensent pas que c’est vrai. Une enquête est menée. Pas un suicide, pas un meurtre. Juste un accident. Alors le père vrille. Il est perdu, sans son étoile et Devos n’ose plus regarder la mer.

Les vagues apparaissent et disparaissent,
mais cette fois, il a installé un mur entre eux.
Un mur qui camoufle les rires moqueurs.
Bristol, Devos ne l’aime pas. Cette ville a diminué l’intelligence de son père. Il a rejoint un cousin et travaille désormais avec lui dans son entreprise de transport. Ses journées s’étirent sur les autoroutes d'Europe et Devos est abandonné. De l’argent dans les poches, il découvre la solitude, la vraie, et s’y accroche. Préfère les murs de sa chambre, à la ville entière. À cette planète que le monde a négligée. Les seules raisons qui le poussent à sortir, ce sont les cours. Il avance, Devos, mais à peur. Tout le temps. La moindre tempête, la moindre météo particulière, le fait rager. Le terrifie. Une anxiété s’impose, et l’environnement devient un combat. Les études le divertissent, et lui donnent les outils nécessaires pour mieux apprivoiser l’univers du digital, pour mieux fuir ce qui l’effraie. Toujours connecté, il parvient à entrer à Cambridge où il traîne pendant quatre ans, avant de retourner à son point de départ. Bristol. S’il ne parvient pas à trouver un poste tout de suite, c’est parce qu’il est trop indécis sur la meilleure tactique à mettre en place. Devos veut changer le monde, mais c’est compliqué quand les emplois proposés ne sont pas assez à la hauteur selon lui et qu'ils n'aiment pas les autres, en général. Les gens. Ses entretiens ne se finissent jamais comme il faut et le temps passe. Quelques mois à rien faire, si ce n'est commencer à réfléchir à ses propres idées. Ses propres inventions.

Et un soir, il réalise l’implication de son père avec Vox Populi. Il entend des choses, vis-à-vis de cette ville qu’il n’apprécie pas. Aperçois la vie, dans les prunelles de ce père qui s’était perdu. Une motivation nouvelle et une guerre qui l’amène à découvrir bien des secrets. De comprendre que lui aussi, possède ce même désir de changer l’humanité. Alors il accepte de rejoindre les rangs, et d’intégrer la police. Glisse quelques informations, aide quand il le peut. Bristol, finalement, c’est sa maison. Et s’il parvient à changer les choses ici, alors le reste du monde sera un jeu d’enfant.

Les vagues apparaissent et disparaissent,
l’observent de loin, prête à l’attraper.
Car le mur n’existe plus, Devos l’a supprimé.
Certains pensent que c’est un fantôme. Qu’il apparaît quand la destruction est proche. Qu’un malheur est prêt à s’imposer. D’autres que c’est un robot. Trop efficace, trop bien cadré. Depuis qu’il a intégré la police, il jongle entre deux immeubles. Son appartement et son bureau. Son père a fini par s’installer avec une nouvelle femme. Une mère de deux filles, qui lui apportent l’équilibre qu’il a autrefois perdu. Devos ne fait pas vraiment partie de cette famille parfaite, mais de temps en temps, il est là. Quand un événement important s’impose et qu’il a le courage d’y aller. Bristol n’est plus aussi désagréable, parce qu’il connaît désormais toutes ses cachettes. Qu’il participe davantage à l’améliorer, officiellement et officieusement. Vox Populi, d’abord. Le monde noir des clans. Des morts et des explosions. Il y est pour quelque chose, dans ces bombes. Parfois trop radical, dans sa façon d’aborder les choses, il se fait aussi avoir par les visions des autres. Les idées. Le bien commun, c’est un concept qui peut le pousser à faire le pire, pour le mieux. C’est dangereux, mais c’est une pensée réelle qui le guide. Lui donne une part d’humanité qu’il pensait ne jamais avoir.

Avec l’océan, il a décidé de passer un pacte. Il n’aime pas toucher à l’eau salée, mais en revanche, il s’est promis de la nettoyer. Vider de ces impuretés qui causent bien des problèmes. Il cherche à faire la paix avec le monstre qui a fait disparaître sa mère. Puisque les apparences sont trompeuses, peut-être finira-t-il par découvrir que ce qui lui fait peur depuis toujours, n’est en réalité pas si effrayant que ça.

— prénom/pseudo : elodie/elow. — fréquence de connexion : 5j/7. — type de personnage : créé en 2016 dans une autre vie. — comment as-tu découvert le forum ? idk. how? — un dernier mot ? : it's still you and me, ten.

bottin & listings

Code:

<y3>Callum Turner</y3> — Devos Acciaro

(si votre personnage fait partie d'un clan, merci de renseigner les éléments et le code ci-dessous, sinon supprimer le tout)

— clan : Vox Populi.

Code:

@"Devos Acciaro" (taupe auprès de la police)