the bristol post #20

Émeute, meurtre et évasion : les détails sur les événements d'Horfield d'août dernier.

C'est dans la nuit du 15 août qu'une émeute s'est déclenchée entre les murs de la prison d'Horfield. En début de soirée, juste après la distribution des derniers repas, un groupe de prisonnier s'est attaqué à l'un des membres du personnel de l'établissement, ce qui a très vite dégénéré. La cause exacte du conflit reste indéterminée pour directeur de la sécurité : "Nous pensons qu'il s'agit d'un règlement de compte déclenché par un jeune détenu, arrivé la veille. Mais ce que cet incident prouve, c'est notre manque d'effectif et notre besoin urgent de recruter."

Depuis 2020, 37% des policiers affectés dans l'établissement ont demandé un transfert ou démissionné dans les six mois suivant leur prise de fonction, et tous n'ont pas pu être remplacés. Ce manque d'encadrement explique la difficulté pour la prison de contenir une émeute comme celle qui s'est produite en août dernier et dont le bilan humain reste très lourd. Un gardien est à ce jour toujours dans le coma et huit autres ont été blessés, dont deux grièvement. Du côté des prisonniers, on dénombre trente-quatre blessés et trois morts, dont celle du patriarche de la famille Costigan.

"Les guerres de gang en prison, ça n'est rien d'inhabituel", rappelle Frank Emmerson, "mais la mort de Cormac Costigan, connu pour être le leader d'un des pires clan de Bristol, n'est pas anodine. Nous pensons que Lev Scofield y est pour quelque chose et nous mettons tout notre savoir faire en place pour le retrouver le plus rapidement possible." Arrêté trois mois plus tôt pour fraude, l'individu a réussi à s'évader de la prison dans la nuit du 15 août et n'a pas été retrouvé depuis, et ce malgré un important déploiement policier.

Un mois après les faits, la tension est toujours à son maximum derrière les barreaux même si le calme semble être revenu. Une enveloppe budgétaire extraordinaire a été accordée pour améliorer le système de sécurité de l'établissement et recruter de nouveaux gardiens, ce qui rassurera peut être certains habitants de Bristol : en trois ans, le nombre de citoyens se déclarant 'inquiets pour leur sécurité' a quasiment triplé.