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— tc#05, another brick in the wall

killing the mockingbird :: behind the game :: sujets communs
The Mockingbird
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Sam 13 Juil - 17:20



another brick in the wall

tc: reconstruction dans le southmead
Un don fait à la ville et ses habitants. Une bâtisse désaffectée depuis de trop nombreuses années, silhouette imposante dans le paysage gris du quartier de Southmead. Le temps a œuvré et tout ici semble délabré, mais rien qu’un peu d’huile de coude ne pourrait arranger, en réalité. Un grand nettoyage, un bon coup de peinture et quelques meubles récupérés, voilà qui suffirait à rendre les lieux viables à nouveau. Le projet ? Un centre d’hébergement, pour lequel un groupe de bénévoles compte bien donner de son temps et bien plus encore. Voilà quelques semaines qu’ils y travaillent, quelques jours qu’une affiche a été placardée dans toute la ville. C’est bien aujourd’hui, en ce quatorze de Juillet, que vous êtes attendus pour apporter votre aide, si le cœur vous en dit. Que vous veniez passer la journée ou quelques heures seulement, faire profiter de vos talents cachés de plombier ou faire don de mobilier, toute aide est la bienvenue.

Pas d'ordre de passage, n'importe qui peut venir donner son aide, n'importe qui peut être membre de ce petit groupe bénévoles. Apportez vos pinceaux ou de quoi ravitailler ces volontaires qui se donnent tant de mal : chacun a un rôle à jouer. Privilégiez les posts courts et n'hésitez pas à aller vers les autres, de belles découvertes vous attendent sans doute. Pour toute question ou suggestion, n'hésitez pas à contacter le staff. — tc#05, another brick in the wall 615934482 — tc#05, another brick in the wall 932200819
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— et cætera
Sam 13 Juil - 22:57


Comme tant d’autres bénévoles, Nick a apporté ses propres outils. Des pots, mais aussi des bombes de peinture de toutes les couleurs s’étalent entre ses pieds et la façade. Les vêtements qu’il porte, eux, sont vieillots, déchirés et déjà tâchés. Des fripes qu’il peut se permettre de dégrader encore plus. De colorer au rythme des coups de pinceaux qui, pour l’instant, ornent les poches de son pantalon. Car il les salira, Nick, c’est une certitude. Une évidence exacerbée par la raison de la présence : l’embellissement de la façade extérieure du futur centre d’hébergement.
Une tâche ardue, même pour lui.
Surtout pour lui.
Ses esquisses s’étendent plutôt sur des feuilles de papier ou des tablettes graphiques.
La rouille s’incruste sur ses tendons dès qu’il s’agit de peinture. Une habitude perdue, voire jamais acquise. Pourtant, ses concept arts s’apparentent parfois tantôt à de l’académique, tantôt à de l’impressionnisme. Mais aujourd’hui, il n’est ni l’un, ni l’autre.
Aujourd’hui, il s’apparente plutôt à un chef de projet.
Un chef de projet qui recule pour scanner l’ensemble de bâtisse. De fait, sa perception se rétrécit. S’étrique pour se focaliser sur un point : la façade.
Il recule toujours, Nick.
Jusqu’à percuter l’épaule d’un bénévole.
Une maladresse qui le poursuit, visiblement.
@libre
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— et cætera
Sam 13 Juil - 23:09


Un soupir agacé. Les effluves de l'alcool nuancées d'une colère exacerbée. Aider la communauté. Poser une pierre sur l'édifice afin de dorer le blason italien. Des photographes. Des bénévoles. Une publicité mensongère. Et ce manque qui pourri l'échine. Des veines pulsant sous le derme, le corps réclamant le bourdonnement électrique d'une musique désaccordée. Seul au fond du canapé, l'égoïsme purgé dans une sentence qui se veut éternité. Mais le devoir appelle. Et les syllabes s'enclavent dans la chair. Adami, au pouvoir. Une gloire souillé par l'aiguille qui injectait ses poisons. Une exode temporaire, des soirées ondoyantes sous les lumières intensifiées des plafonds. Je haussais les épaules en allumant ma cigarette. Un bouquet de senteurs acides, mélangés aux pots de peintures et aux rires écoeurants d'une société altruiste. Je me fichais de ces mascarades. Ce n'était qu'une illusion. Quelques heures pour la forme. Je déambulais entre les silhouettes. Un peu trop hautain. Un peu trop souverain. Mes semelles raclaient la surface humide. Tout me semblait ennuyeux. Une fucking journée, forcée par les ordres du don. Je n'étais qu'un pion mal placé sur un échiquier où la victoire était pourtant certaine. Je pestais en trébuchant sur un pinceau. « Puuuutain mes Jordans ! » Couvertes de peintures. Tâchées par les gouttes de ciment et de médiocrité. Je fronçais les sourcils. Ici, c'était le bagne. Un travail forcé. Je me sentais prisonnier. Je me sentais piégé. Et tel un animal, je mordis les barreaux de ma cage. Une rage immonde, creusée dans le palpitant.

@free


Dernière édition par Matteo Adami le Sam 27 Juil - 23:43, édité 1 fois
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— et cætera
Lun 15 Juil - 18:28


Un quartier devenu maison. Le southmead et ses ruelles malfamées. L’asphalte taché par le vice et les briques crasseuses. Des chats errants et autant d’âmes esseulées qui s’y perdent, de jour comme de nuit. Et pourtant, c’est chez lui. Ces murs délabrés et ces boutiques douteuses. La face laide du monde, la face hideuse de Bristol. C’est ici qu’on cache ce qu’on ne veut plus exposer au grand jour. Ce qui ne peut plus appartenir aux beaux quartiers. Les gueules cassées et les rescapés de la vie. Et malgré la réputation du quartier, c’est sans doute ici qu’on se serre le plus les coudes. La construction de ce foyer d’hébergement en est la preuve. Monroe a rarement vu autant de monde se rejoindre dans un but commun, comme la rénovation de ce bâtiment. Et lui, il n’avait rien de plus à faire. Rien de mieux pour tuer le temps et penser à autre chose que ces batailles imaginaires, et ces ennemis qui rôdent encore perpétuellement, à chaque coin de rue. Et puis, c’est aussi pour prouver que ces mains, elles sont encore capables de mieux. Que dix doigts peuvent faire plus que presser une détente. Qu’ils peuvent construire, à défaut d’avoir passé une vie à détruire. Il trouve sa place dans une pièce déserte, où le papier peint défraîchi pend des murs, à certains endroits. Et il commence à tirer dessus. Un lambeau après l’autre, qu’il abandonne par terre. Une tâche sur laquelle il s’applique, jusqu’à entendre ces pas qui s’approchent, de plus en plus lourds sur le plancher grinçant. Les prunelles croisent celles de l’inconnu/e et il se renfrogne, James. La paranoïa rongeant tout de l’intérieur, à nouveau. « Tu viens donner un coup de main ? » Des mots qu’il peine à balancer, pour ne pas paraître trop associable. Il en revient à son mur, et à ce papier qu’il attaque nerveusement.

(@libre)
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Mar 16 Juil - 18:27


"Mais si, t’as qu’à venir aider, Dev. Au pire, tu feras à manger."
Deux phrases qui avaient décidé, à votre place, de votre sort. Malgré votre incapacité à vous servir de vos dix doigts pour réparer quelque chose - Aileen pourrait confirmer - ou pire, construire quelque chose. D’ailleurs, c’est même votre cheffe qui avait fourni les vêtements que vous portiez. C’était toujours de la pub pour son garage.
En revanche, c’était avec d’autres malades de la Maison que vous vous étiez rendue sur le chantier, sacs pleins à craquer de bouteilles d’eau et de sandwichs pour les bénévoles du chantier. Si l’on pouvait vous faire confiance sur une chose ; c’était que vous n’alliez pas dévaliser les sacs de vivres.

Après avoir fait le tour du chantier pour constater son ampleur, et perdu la totalité des autres bénévoles de la Maison, dispersés ça et là, il ne vous restait plus qu’à tuer le temps. Enfilant les anses des sacs autour de vos épaules, qui ne tardèrent pas à scier votre peau, vous vous engagiez dans un nouveau tour de piste.
- Puuuutain mes Jordans !
De quoi accrocher votre attention. La vôtre et celle de quelques autres spectateurs. Pas de quoi accrocher votre pitié, néanmoins. N’importe qui en capacité de s’acheter des Jordans devrait avoir l’intelligence de ne pas se balader sur un chantier de rénovation avec. Mais vous vous garderez cette réflexion, et préférez un autre sujet pour approcher l’homme. Vous voulez de l’eau ? Plongeant bon gré mal gré une main dans l’un de vos sacs en équilibre précaire, vous en extirpiez une bouteille. Et un sourire poli de surface.


@Matteo Adami ++ Devon risque de passer voir tout le monde avec ses sandwich donc soyez pas surpris — tc#05, another brick in the wall 2023529209 — tc#05, another brick in the wall 932200819
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Jeu 18 Juil - 11:27


Des deux, Aleister était probablement le plus enthousiaste. L'idée de donner un coup de main pour retaper une vieille maison venait de son père, mais le petit s'en était emparée et l'avait hissée au rang d'idée du siècle. Il voulait voir le chantier mais surtout tout essayer, convaincu que son jeune âge ne l'empêcherait pas d'aider à casser un mur ou à en construire un, enfoncer quelques clous voire repeindre une pièce ou deux. Milton avait essayé de le prévenir mais l'enthousiasme d'un gamin de huit ans est souvent plus fort que l'esprit rationnel de ses parents. Sur place, Aleister avait cependant vite compris qu'il ne serait pas à la hauteur. Tout le monde avait été très gentil, l'assurant qu'il était un gentil garçon et très courageux de vouloir faire tant de choses, mais après une heure à errer de pièce en pièce à regarder son père faire à sa place, il avait fini par montrer des signes d'impatience. Milton avait alors entendu parlé de pièces a l'arrière et de papier peint à arracher, une tâche plus à la portée de son fils et qui aurait néanmoins son utilité dans le processus. Ils trouvèrent déjà quelqu'un sur place, un inconnu qui ne semblait pas particulièrement content de les voir arriver. Oui, on cherchait quelque chose à notre portée. On peut t'aider ? Le regard d'Aleister s'était fait suppliant, celui de Milton plein d'espoir quant à la réponse de l'inconnu.

@James Monroe
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Sam 27 Juil - 23:52


La fièvre dans le cerveau. Une chaleur étouffante balayée entre les couloirs d'une chantier poussiéreux. Je détestais tout de la charité. La bonté, le bon sentiment. Une sollicitude écaillée sur les surfaces reluisantes d'une société de mensonge. On se mentait tous. On se détestait en secret. Un pacte avec le diable et des syllabes brodées sur le col pour porter les abominations d'une humanité en manque de passion. Je roulais les yeux sur les silhouettes souffreteuses. Des perles de sueurs agglutinées sur les faces. Les visages affligés et les sourires gratifiant ces gestes de bonté écoeurants. Je n'étais là que pour la façade. Une présence imposée par les rangs. Le don me punissait. Le don me remettait à ma place. Je soupirais en agitant ma jambes. Des traces de peinture sur les semelles et la colère roulant dans les veines. Je me tournais en pestant contre le monde. Et cette jeune femme approchait. Une expression bienveillante. Des yeux si purs, si doux. Je la fixais un instant. Elle tenait une sacoche et une bouteille d'eau. Mes pensées se chevauchaient. Je pinçais les lèvres avant d'éclater de rire. «Sorry, beauté. C'est pas du fiji, moi pas boire. » Je m'approchais lascivement, la moue ennuyée et les épaules relâchées. «Par contre j'ai un petit creux. Vous avez des sandwichs saumon ? Je me ferais bien plaisir. » Un clin d'oeil insolent. Des mots parjures pour marquer cette différence. Le gosse Adami contre les autres.
Tous les anonymes.
Les étrangers.

@devon granger
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— et cætera
Lun 29 Juil - 17:33


L’équilibre précaire qui reposait - littéralement - sur vos épaules allait, espériez-vous, s’alléger quelque peu. D’un côté ou de l’autre, peut-être même des deux. Tâche des plus simples, mais qui vous forçait néanmoins à aborder quasiment chaque personne sur ce chantier. Vous vous étiez faite avoir comme une bleue, sur ce coup-là. Votre zone de confort dorénavant très loin, alors que vous abordiez le type aux Jordans ruinées. Sans vous douter une seconde de ce qui allait s’en suivre.
Même si vous aviez votre avis concernant le port de Jordans sur un chantier, votre offre fut plutôt mal reçue. Malgré vos efforts pour en sortir cette bouteille de votre sac - la réponse vous laissa pensive. Vous lui aviez offert de l’eau pour nettoyer (ou tenter de) ses chaussures, avant que la peinture ne sèche. Sans être certaine que cela n’empirerait pas la situation.
Mais la remarque sur un sandwich au saumon finit d’arrondir vos yeux. Je suis désolée monsieur, je n’ai que du poulet ou du porc. Et l’eau, c’était … pour vos chaussures. Dans le paysage, c’était un peu lui, la tâche. Des goûts de luxe sur un chantier communautaire ? Il y avait de bonnes chances pour que le type en ait financé une partie, aussi gardiez-vous vos pensées pour vous, mais n’en pensiez pas moins.
En espérant que les autres bénévoles n'aient pas tous la même attitude.


@Matteo Adami
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Ven 9 Aoû - 22:08


another brick in the wall

tc: reconstruction dans le southmead
Les mains s’activent ici et là pour apporter un peu de vie entre ces murs. Il y a le grésillement d’une radio dans une pièce, et puis quelques rires qui s’élèvent dans une autre. Les bénévoles se relayent et échangent quelques histoires, un peu de leur savoir aussi. Certains se font apprentis et d’autres bien patients pour inculquer leurs méthodes. Au final, chacun s’y retrouve et le chantier avance, entre deux sandwichs et quelques pauses bien méritées. Papier peint, peinture, plomberie. Un peu de démolition aussi, avec ces murs qu’il faut refaire. Quelques bénévoles s’activent ici et là, à décortiquer les façades et le lambris. Derrière, les restes d’une isolation esquintée par le temps et les rats, puis, beaucoup de poussière.
Mais il y a autre chose encore.
Quelques papiers que l’on croit d’abord être des journaux, puis de petits objets, boîtes et bijoux. Des lettres, quelques vieilles bouteilles au contenu trouble. Des vieilleries que certains jetteraient avec les autres déchets, à la poubelle. Mais d’autres se font plus curieux. Ils analysent, ouvrent, découvrent. Comme ces murs, ces objets ont une histoire à raconter. Libre à vous de les garder ou de les partager.

Le chantier se poursuit au coeur du Southmead, et si certains esprits commencent à fatiguer, ces petites découvertes ravivent la curiosité. A vous de nous dire ce que vous avez trouvé dans ces murs, mais également, ce que vous comptez en faire. Il n'est pas trop tard pour rejoindre ce tc, et pour toute question, n'hésitez pas à contacter le staff. — tc#05, another brick in the wall 932200819
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— et cætera
Dim 11 Aoû - 19:40


Lorsque Clara m’a parlé de ce projet, je n’ai pas hésité une seule seconde à m’inscrire sur la liste des bénévoles. C’est ce qui me plait ici : le fait de pouvoir servir les autres, de donner de mon temps pour les plus démunis. Cette bâtisse a un sacré potentiel, je dois bien le reconnaître et l’idée de pouvoir y poser ma patte me fait plaisir. J’arrive dans les premiers et commence par nettoyer et déblayer ce qui ressemble à la pièce principale. Je ne suis pas le genre de femme effrayée par l’idée d’être couverte de poussières et de saletés. Je m’en moque royalement et met tout mon cœur à l’ouvrage. Avec un peu d’huile de coude, la pièce ne tarde pas à être beaucoup plus potable, afin que les apprentis ouvriers puissent démarrer le chantier. Je prends rapidement mes pinceaux afin de peindre les plaintes près du sol, d’une couleur beaucoup plus jolie que le gris usé déjà présent. La musique qui résonne dans la pièce me fait du bien, je passe réellement un bon moment. Dommage que mon frère ait refusé de m’y accompagner, préférant rester au fond de mon appartement, qu’il aime occupé bien plus que le sien. Je sens mes muscles devenir plus douloureux, si bien que je me décide à faire un pause. Je me dirige alors vers la sortie pour prendre un brin d’air frais et croise un homme et une femme qui discutent. Je reste discrète, n’aimant pas me mêler des choses qui ne me regardent pas. Les remarques du jeune homme me font tout de même sourire. Ses baskets flambant neuves sont tâchées, ce qui provoque un certain mécontentement chez lui. « Vous savez avec de l’eau, du savon et un peu d’huile de coude, je suis sûre que vos chaussures seront comme neuves ! » Je ne peux m’empêcher de lui souffler un conseil, avant de me tourner vers la jeune femme. « Vous avez besoin d’aide ? » Je demande alors, de façon naturelle. Elle semble être en difficultés avec les différents sacs posés sur ses épaules.
@devon granger
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