Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

— tc#04, what the craic?

killing the mockingbird :: behind the game :: sujets communsAller à la page : 1, 2  Suivant
The Mockingbird
The Mockingbird
since : 07/05/2019
birds killed : 690
faceclaim & credits : elow.
— et cætera

— et cætera
inventory:
topics:
relationship:
Dim 29 Sep - 18:14



what the craic?

tc: match de boxe
Le combat pour rafler tous les titres. Sur le ring, le trèfle irlandais s'agite contre son opposant. Une mise en scène pour dévier des traffics autour des gradins. Des sacs qu'on traîne, des pièces démontées et peut-être le vestige d'une gloire à sang. Les regards sont obnubilées par la chair qui flétri sous les poings. On ne remarque presque pas les bruits de fond. Le pire qui se prépare, juste là, dans le noir qui envahit la salle.

Pas d'ordre de passage. Privilégiez les posts courts et n'hésitez pas à interagir. Pour toute question ou suggestion, n'hésitez pas à contacter le staff.  — tc#04, what the craic? 615934482  — tc#04, what the craic? 932200819
The Mockingbird
The Mockingbird
since : 07/05/2019
birds killed : 690
faceclaim & credits : elow.
— et cætera

— et cætera
inventory:
topics:
relationship:
Mer 2 Oct - 22:30


first row
C'est le grand soir. Les effluves d'une passion virulente claquent sur les cordes du ring qui vacille vers la foule. Des irlandais en fureur. Un délice pour les yeux. Cette chair contusionnée sous les coups et les applaudissements. Aux premières loges, les spectateurs s'entortillent dans une obscurité qui charrie les esprits. @Azel Brixton, gamine intruse dans un décor de brutes, les rétines fixées sur la scène qui s'agite. Elle entend la première détonation. Et ne bouge pas. Ce n'est pas un coup de poing. Ce n'est pas le son d'une porte qui claque. Un malheur arrive. Le crépitement de sa jambe s'éveille, rappelant l'ancienne blessure dans le muscle. Elle valse dans le vide et s'emmêle dans les carrures géantes. Celle de @Miles Costello rattrape la chute. Une justesse dans le mouvement qui fait écho à ces gloires effacées. Un ancien pompier. Un ancien héros, marginalisé de l'autre côté. Ce contact réveille quelque chose dans sa mémoire. De l'explicable. Du trouble. A ses côtés  @Tom Sullivan — cet ami qui avait insisté pour cette rencontre. C'est de sa faute, s'ils sont là, au mauvais moment. Plus tard la pensée reviendra. La pensée le hantera. Trop de cendres agglutinés sous les ongles. Il sent encore le fumé, lui. Toujours alerte. Un autre pompier. Un autre héros. Il se tourne trop vite. Le moment s'échappe et son coude se hisse pour heurter le nez de @Jamal Laskri. Première intervention houleuse. La pièce tangue dans la panique. Un deuxième bruit se fait entendre. Jamal se tient le visage. Du sang dans les narines. Une douleur vive dans le crâne. Ses yeux sont humides et il peine à regarder autour de lui. Il n'est pas le seul. Sur le ring, les boxeurs s'arrêtent. La lumière s'estompe. Que se passe-t-il ? A vous de le découvrir.

Invité
Invité
avatar
— et cætera
Sam 5 Oct - 11:51


Les regarder s’affronter pour oublier ses propres combats. Mettre de côté les vertiges de la mémoire et un millier de points de suture à l’intérieur. Les prunelles contournent les combattants et une foule animale. Ça gueule et ça échange, des verres qui circulent, des billets froissés qui passent d’une main à une autre. Paris illégaux, paris immoraux, pour consacrer un vainqueur des bas-fonds de Bristol. Ce n’est pas un lieu fréquentable, qu’on dirait ; mais Miles, il s’en fout de se perdre dans les ombres – il s’en fout et puis il est avec lui. Tom. Le remplaçant, pour qui il ne sait pas trop quoi ressentir. A mi-chemin entre le soulagement et une jalousie injustifiée. L’impression qu’on lui a pris sa place. Sa famille.
Ça s’agite, brutalement – plus que d’ordinaire. Une silhouette qu’il rattrape dans le mouvement des foules, manquant de trébucher lui-même, au cœur de la marée humaine. Un millier de questions qui débordent des lèvres et de tous ces regards surpris qui se confondent. Il observe ce petit bout de femme, Miles. Tout aussi surpris. Tout aussi confus. « Hé, ça va ? » Le réflexe altruiste encore trop présent, pour un type qui prétend ne plus en avoir rien à faire, du reste du monde. Il regarde autour d’eux, cherche les indices dans cette situation qui s’annonce catastrophique. « C’est sans doute qu’une panne. » Et il aimerait y croire, à ses propres mensonges.
Que ce ne soit qu’une panne, et rien d’autre.
Invité
Invité
avatar
— et cætera
Lun 7 Oct - 18:16


les coups puissants, la chaire qui bleuit, et parfois le sang, et la violence qui explose sur le ring. t'es dans ton élément, les yeux rivés sur le combat, tu les envies ces hommes, ils sont courageux, plus solides que du roque. tu t'dis qu't'as pas le quart de leur bravoure, de leur force. p't'être que tu les idéalises, mais t'aimerais être comme eux, n'avoir peur de rien, là sur le ring, donner les coups plutôt que de les recevoir. pourtant tu te débrouilles entre les cordes. surtout grâce à conrad, il t'a aidé, et tu t'es amélioré, t'es rapide, agile, mais tu ne seras jamais comme eux azel. jamais aussi forte, aussi solide, t'es qu'une gamine, une poupée de porcelaine qu'a déjà morflé. et ton attention toute entière accaparée par les deux hommes, par leurs muscles saillants et leurs visages à cette expression presque bestiale, tu fais plus attention à rien, ni aux paris illégaux qui se chuchote, ni aux liasses de billets qui s'échangent, non tu n'fais plus attention à rien jusqu'à cette détonation qui t'arraches au combat.

instinctivement tous tes muscles se sont tendus, la méfiance qui blanchit la jointure de tes poings serrés, ton corps tout entier en état d'alerte, incapable de bouger. t'es comme un animal sauvage, acculé devant le fusil du chasseur, tu le sais, tu le sens, ça recommence. il va se passer quelque chose, quelque chose de grave. t'essaies d'comprendre ce qui se passe autour de toi, mais tu ne vois que des visages inquiets qui s'agitent de tous les côtés, un mouvement de foule dans lequel tu te noies, tu te fais bousculer comme une poupée de chiffon par ces silhouettes colossales, et tu te trouves violemment propulsée, assez pour te faire perdre l'équilibre. tu t'écrases contre le corps solide d'un homme qui te rattrape avant que tu tombes. fichue jambe que tu penses, quand la douleur assourdissante se propage dans ton muscle convalescent. tu lèves enfin la tête vers l'inconnu qui t'a rattrapé; tu poses un regard inquiet sur lui, tu l'dévisages, détailles ses traits crispés comme pour y trouver une réponse. comme si il en savait plus que toi. ouais ça va, merci. que tu craches, le visage renfrogné, t'es un peu brusque, froide peut-être, mais c'est un mécanisme de défense ancré à l'intérieur de toi depuis trop longtemps, ça fait parti d'toi. t'es toujours en alerte, toujours méfiante, préparée à affronter le pire. t'essaies d'pas céder à la panique qui envahit la pièce, hors de question d'montrer que t'as peur, qu'à l'intérieur de ta poitrine y'a ton coeur qui tambourine. j'sais pas vous mais j'entends rarement des coups de feu quand y'a une panne. et t'en es sûre azel, t'as entendu assez d'coups de feu dans ta vie pour reconnaître le bruit sourd de la balle qui échappe du canon.  t'as pas besoin qu'on t'mente pour te rassurer, t'es pas stupide. t'as pas besoin qu'on te protège de la réalité. alors tu soutiens l'regard de l'homme, tu t'dis que peut-être, si tu restes avec lui, t'auras plus de chance de t'en sortir.
Invité
Invité
avatar
— et cætera
Dim 13 Oct - 11:41


La foule chancèle dans l'obscurité. L'odeur du courage, de la rage dégoulinant sur les poings. Ils sont là les boxeurs, agités entre les cordes tendues du ring. Et les yeux les dévisagent. Tous avides de frénésie, de cette puissance purgée jusqu'au fond du vice. Puis le bruit s'achève dans un silence morbide. Une foule déferlante entre les estrades. Ils bougeaient trop vite, affolés par la détonation. Les mouvements trop hâtifs, mon coude heurtait la tête d'un jeune homme. Puis je me laissais porter par le rythme déchaîné de la salle. Trop tard pour maugréer des excuses. Trop tard pour tenir l'équilibre au milieu des forces anarchiques de la nuit. Entourés de mafieux et de visage bridés de vices, toutes les pensées se chevauchaient dans mon crâne. Etait-ce une attaque ? Une intervention ? Je cherchais Miles du regard. Le perdre à nouveau, était un supplice. Le perdre, comme j'avais perdu Sara. Ma gorge se serrait et mon coeur se crispait entre mes côtes. La douleur était cardiaque. Puis elle s'étendait dans chaque muscle. Elle résonnait tel le sonnet d'une église en flammes. « Je ... Je suis désolé, petit. » Je gardais mes distances. Le sang roulait sur sa mâchoire, tandis que les cris s'élevaient entre les murs. « Miles ! Code 1-9. » Présence de matières explosifs relié au danger de réaction de violence spontanée. Je pouvais sentir l'odeur du plomb.
Je pouvais imaginer le pire.
Invité
Invité
avatar
— et cætera
Lun 21 Oct - 22:50


y a du cathartique dans la violence des corps. de l’animal dans l’regard de jamal quand, de loin (mais pas trop) il appréhende le ring, tente de jauger en silence lequel des deux terrassera l’autre. seul dans le bruit, entre la rouille et la sueur, il se sent bien. avec les siens qui sont aussi les autres, au milieu d’tout le monde, tranquille façon fantôme. c’est comme s’il avait cessé d’exister, comme si on existait à sa place. juste le temps d’une toute petite heure dans l’infini d’une existence essoufflée, tout va bien.
ouais, tout va bien.
jusqu’aux néons vacillants, leur crépitement malade
jusqu’au coup d’feu qui n’est étranger à personne ici
jusqu’au c’est sans doute qu’une panne d’ce type là-bas
à peine plus loin
qui sait très bien que c’est sans doute pas qu’une panne.
la violence se propage, devient globale, normale. rien d’nouveau sous le soleil dira-t-on, mais y a quelque chose de contraint dans cette violence-là, du désespéré, d’quoi inquiéter jamal. par réflexe, y a sa main qui s’porte à sa ceinture et se saisit du vent. fouilles de merde. puis très vite les corps le pressent, leur panique l’oppresse et y a ce coude qui surgit de l’ombre, fait craquer son nez, couiner sa langue. « PUTAIN. » pour ajouter à la vulgarité du moment. ses pupilles de pluie à l’affût, prêtes à s’jeter sur celui qui a osé l’attaquer. mais c’est personne, c’est du pas fait exprès, c’est un autre grand type qui s’excuse sans trop en avoir quelque chose à faire en l’appelant petit, et jamal est pas assez con pour lui foutre son poing dans la gueule. il comprend à la seconde détonation et au charabia bien trop professionnel du type que c’est pas cette mâchoire-là qu’il faut viser. d’autres coudes viennent lui chatouiller les côtes, il s’tient la tête à deux mains, se regarde éponger l’amer du carmin de son t-shirt déjà crade. une seconde sur deux ses oreilles bourdonnent, et ses yeux clignent en accéléré pour rendre net le paysage. pourtant l’urgence d’la situation ne lui échappe pas plus qu’à un autre.
avant qu’un énième corps ne les sépare, il s’agrippe à @tom sullivan, froisse sans trop d’douceur le tissu entre ses doigts pourpres. « t’es flic, pas vrai ? » conclusion hâtive (le langage chiffré, les épaules trop droites, l’irritant sang-froid). « il s’passe quoi ? c’est toi qui as fait ça ? c’est vous ? » rictus mauvais, aucune main libre et regard en alerte, qui fait la navette entre les deux collègues – sans un regard pour les os frêles de la môme.
Invité
Invité
avatar
— et cætera
Ven 25 Oct - 21:57


Pendant une fraction de seconde, il se dit qu’elle n’a rien faire là, la gamine. Trop frêle entre les brutes qui s’amassent et se divisent, pour observer le combat et bientôt, pour fuir. Chacun pour sa peau, quoi qu’il en coûte. L’instinct de survie qui prend le pas sur la raison et tout le reste. Qu’il est égoïste, l’humain. Mais Miles, il prend le temps de s’inquiéter. De la regarder, dans le brouillard. Il aimerait lui dire qu’il n’y a pas de raison qu’on tire ici-bas, mais à ça non plus, il n’y croit plus. La violence se justifie toujours, surtout dans les bas quartiers de Bristol. « On ferait mieux de s’tirer alors. » L’évidence qu’il balance, alors que ses épaules roulent. L’esprit est alerte, et les yeux sondent la salle et les environs, dans l’espoir de retrouver Tom qui débarque enfin. Des chiffres au bout des lippes pour annoncer le pire. Un diagnostic qu’il lui laisse volontiers, quand lui ne distingue rien, au milieu du chaos. Un gosse se rajoute à l’équation et il raille, Costello. « Flic ? Putain t’as pris un sacré coup. » Il n’aime pas tant les insinuations ni sa désinvolture. Il ne s’y arrête pas pour autant, cherchant les issues au-delà de l’horizon mouvant. Mais tout est sombre et il ne discerne pas grand-chose, alors il en revient à leur petit groupe. A la gosse, à Tom, à l’autre inconnu. « Ça bouge dans tous les sens mais personne ne sort. Ils ont dû bloquer les sorties ou j’sais pas trop. Y’en a un qui connaît un peu les lieux ? » Les murs et les recoins sombres. Quelques indices pour tenter de s’en tirer, alors que le feu couve au loin.
Invité
Invité
avatar
— et cætera
Mar 29 Oct - 21:18


Des tambours dans le coeur. Des émotions. De l'excitation. Le frisson d'adrénaline qui perforait toutes les veines. Il y avait quelque chose d'étrange dans cette pièce. Une tragédie qui se tissait autour des alcoves glacées du bâtiment. Des fraudes de la pègre. Des traffics d'armes et de pièces. Mon âme ressentait, mon âme pressentait. La salle se réduisait entre les pétarades. L'odeur du plomb se diluait entre les vapeurs de sueur et les particules de poussières. Mes yeux furetaient autour de l'espace. Tant de brèches dans le plafond, de sorties condamnées. Le piège se refermait sur l'audience suspendue dans le vide. Un combat interrompu et des regards ronds, tournés les uns sur les autres. Il y avait un coupable ici. Et tout le monde devenait suspect. Mes lèvres se pinçaient. J'anticipais déjà la déchirure. Le cataclysme. Cet instant fatidique, où je le savais, nous nous tournerons contre le système. L'anarchie pour survivre. La colère pour fracasser les murs et retrouver l'illusion d'une liberté, dehors. Je fixais l'expression de Miles. C'était étrange et magnifique, de mener cette dernière mission avec lui. Depuis son accident. Depuis la fin de sa carrière, je n'étais plus qu'un usurpateur. Son remplaçant à la caserne. Je hochais la tête. « On est pompiers. Tout les deux. » Je sifflais en échappant un sourire. Miles se plaisait de son insouciance, mais c'était un héros. Un soldat du feu dont les ailes avaient cramé trop près du soleil. Je regardais le gamin, ses doigts autour de mon bras et cette force qu'il mettait dans chaque pression. « J'ai rien fait. A part ta fracasser le nez. Tu es sûr que ça va ? » Je me penchais pour inspecter le coup. Dans la violence, mon coude avait cogné dans l'os. J'étais désolé mais préoccupé par la gravité de notre séquestration. « Qu'est ce tu veux faire ? Evacuer ? Il faut localiser le tireur avant. A mon avis, c'est une mise en garde. Il faut être con pour rater une cible quand on a l'élément de surprise en sa faveur. » Je grommelais en me redressant au dessus de la foule. Mais malgré mes tentatives, malgré toute ma concentration, je ne voyais aucune issue.
The Mockingbird
The Mockingbird
since : 07/05/2019
birds killed : 690
faceclaim & credits : elow.
— et cætera

— et cætera
inventory:
topics:
relationship:
Mar 29 Oct - 22:11


this ain't the scene
Il est sur le ring, @Conrad Steele. Des poings saillants et une vision qui devient floue. Le son gronde et son corps vacille, il s'amenuise dans cette foule où il devient fantôme. Ses mains se cramponnent avant de le lâcher dans la fosse, là au milieu de la panique et de l'incompréhension. Il a entendu le coup de feu, comme les autres. Il a retenu sa respiration sans imaginer les conséquences. Il a suffit d'une détonation pour raviver le traumatisme de guerre. Des jambes chancelantes et une âme qui se jette sciemment dans le vide, arrêtant le combat tout à coup. Un forfait imposée par ses anciens réflexes de guerre. Un forfait qui le rend presque complice. Sa poitrine est tremblante et la sueur perle au coin de son front. Il se redresse et happe la première silhouette qui se moue à ses côtés. @Milton Penrose en panique. Qu'est-ce qu'il a pris de venir ce soir ? Il a un fils, il a une vie. Et il y tient. Il n'a pas envie de se battre, de se mettre en danger, même lorsque ses yeux s'écarquillent face à la détresse de Conrad. Cet homme dont les gros doigts encerclent son col. Cet homme si fort et si fragile à la fois.


Invité
Invité
avatar
— et cætera
Mer 30 Oct - 10:52


il avait fallut moins d'une minute pour que le mouvement de foule t'éloigne du ring, t'éloigne de conrad, tu l'avais perdu de vue et tu t'étais retrouvée happée par les corps agités, t'avais valdingué jusqu'à t'écraser contre c't'inconnu que t'avait rattrapé. y'a un autre inconnu qui l'a interpellé, il avait l'air de savoir son nom, et il a braillé un code. t'as froncé les yeux vers l'homme qui t'avais rattrapé, celui qu'l'autre a appelé miles. c'est quoi un 1-9? que tu craches. vous étiez tous coincés ici, alors t'estimais qu't'avais le droit de savoir, le droit de comprendre. la marée humaine autour de toi, tout l'monde bouge, tout l'monde s'agite, tu t'détaches de la conversation, t'écoutes plus vraiment les deux grands gaillards, t'essaies de retrouver conrad mais c'est peine perdue, il fait presque nuit dans la salle, t'es plus capable de distinguer les visages. alors tu tentes de repérer les issues, condamnées. toutes les issues étaient bloquées. l'angoisse qui monte en toi, s'infiltre dans tes organes, pulse dans tes veines, t'as l'impression d'être un animal acculé, pris au piège. et cette putain d'sensation tu la connais trop bien. tes yeux continuent d'analyser la salle, le coup d'feu avait été tiré en l'air, la balle avait laissé un impact, un trou dans le plafond. mais ça n'a pas d'sens, pourquoi ne pas avoir tiré sur quelqu'un? ton cerveau qu'essaie d'rassembler les indices, mais les gens qui crient autour de toi, ton corps bousculé alors tu t'rapproches un peu plus des deux gaillards, puis y'a jamal qu'est apparu, t'avais pas vraiment fait attention sur l'moment, tu sais pas bien à quel moment il est arrivé. t'es trop occupé, trop occupé à essayer de comprendre. le mouvement de foule, le tire qui n'a l'air d'avoir touché personne, l'impact dans le plafond, et s'ils faisaient tout ça pour détourner l'attention? et ces fichues portes, pourquoi vous avoir enfermé, si ce n'est pour une prise d'otage? pourquoi ici? puis ça t'percutes, de plein fouet, les combats illégaux, ça fait longtemps qu'tu sais qu'ils sont organisés par les costigan. y'a des bribes de conversations qui te reviennent, celles que t'as eu avec moriarty, les longs silences sur sa famille, l'assassinat d'ses parents, y'avait des choses pas claires avec sa famille. et si c'était ça? si c'était eux qu'on venait chercher? qu'on venait tuer, ou faire payer? une prise d'otage, d'accord, mais contre quoi en échange? et un prénom qui cogne dans ta tête, moriarty, il était sensé être là ce soir, enfin tu crois, tu l'as pas vu, et tu pries pour qu'il soit pas venu, pour qu'il soit pas là. p't'être que tu lui parles plus, p't'être que c'est compliqué mais putain, tu crèverais qu'il lui arrive quelque chose. y'a plus d'issues, elles sont toutes condamnées à moins qu'l'un de vous ai le matériel pour découper des chaines. que tu lances à ton groupe, tu connaissais chaque issue d'cette salle, pour y avoir passé des heures, tu sais par où les boxeurs arrivent, la porte du fond a été condamnée aussi, toutes les portes étaient bloquées, vous étiez définitivement coincés. c'est une putain de prise d'otage, pas vrai? t'as besoin qu'ils te le confirment, qu'ça ressemble bien à ça, qu'tu divagues pas complètement. t'es incapable d'en dire plus, de prononcer l'nom des costigan, t'es incapable d'leur expliquer qu'tu penses que tout ça, ça les vise eux. tu peux pas parce que t'as trop peur d'mettre en danger moriarty, tu sais pas s'il est là, et tu préfères te prendre une balle plutôt que de vendre sa famille, de l'donner en pâture. y'a forcément une autre solution. tu restes avec les deux hommes et jamal, les yeux qui continuent de balayer autour de vous, vous croyez qu'il est toujours là, le tireur? si personne n'a pu sortir, peut-être que lui non plus. et peut-être qu'un type avec un flingue se trouve au milieu de tout c'bordel.
Milton Penrose
ping pong & amnesia
Milton Penrose
since : 12/05/2019
birds killed : 811
faceclaim & credits : justin theroux & lux
— et cætera

— et cætera
inventory:
topics: robyn, hayden, alice, kali
relationship:
Mer 30 Oct - 17:28


"Alors c'est comme ça que ça va se finir..."
Il fixa @Conrad Steele sans comprendre ce qui lui arrivait, comment un enchaînement de décisions hasardeuses pouvait aboutir à pareil chaos, mais l'accepta. Si c'était comme ça que les choses devaient se terminer, alors d'accord. Il aurait préféré quelque chose de moins violent, de moins douloureux, mais il savait que ça ne durerait pas et qu'il pourrait le supporter. Il n'avait pas envie de se battre, de se mettre en danger, et laissa Conrad serrer jusqu'à sentir sa respiration devenir plus difficile. Là, il réalisa qu'il ne voulait pas mourir, pas ce soir. Il avait un fils qui comptait sur lui et qu'il ne pouvait pas abandonner, pas aussi bêtement. Car oui, c'était terriblement stupide de sa part de s'être rendu à ce combat de boxe et d'avoir autant hésité à partir lorsque le premier coup de feu avait retenti. Comme tout le monde, Milton avait levé la tête pour voir de quoi il s'agissait mais, le temps de faire une mise au point, Conrad lui était tombé dessus. Lâ-lâche moi... Il essaya de se débattre mais ne réussit à rien d'autre que capter le regard de Conrad et à y lire la détresse d'un homme qui ne sait plus ce qu'il est en train de faire. Milton lui attrapa les poignet et força pour lui faire lâcher prise, n'arrivant qu'à créer un semblant d'espace qui lui permit tout de même de respirer plus facilement. Reprends-toi mec. Il faut qu'on se barre d'ici et... et c'est pas moi que tu veux coincer... Il continua à forcer pour l'empêcher de le serrer davantage, et se surprit à prier pour un miracle.
Invité
Invité
avatar
— et cætera
Sam 2 Nov - 23:14


Il expire, Conrad. Et se vide la tête.
Se débarrasse des idées noires. De celles qui le dérangent lorsqu'il brandit les poings. Il oublie, Conrad. Ce qu'il a été, ce qu'il est et ce qu'il sera — à cet instant, plus rien n'existe mis à part la clameur des badauds et leq coups qui s'échangent. Ceux qu'il évite, en se reculant. Et puis ceux qu'il donne, de plus en plus violents. Il se prépare déjà à la victoire. À se remplir les poches d'une poignée de billets froissés, tâchés. Salopés par toutes ces âmes déglinguées qui lancent des paris. Il ne vaut pas mieux, Conrad. Il vaut même moins qu'eux. Il ne pense qu'à se remplir les fouilles. Qu'à arrondir ses fins de mois merdiques.
C'est à cette pensée-là qu'il se raccroche, Conrad. C'est ce qui l'obsède.
Jusqu'à la détonation d'un flingue.
Un bang qui résonne.
Ses tympans bourdonnent sur le tempo de la guerre. C'est une mélopée qu'il connaît par cœur, Conrad. Qu'il a appris à connaître en rampant dans la boue des tropiques, sur les feuilles des forêts mais surtout, dans la poussière du désert afghan.
Il inspire, Conrad.
Une bouffée aux effluves sanglantes. Expirer ne résulte qu'en plus de sang encore ; celui de ses joues qu'il vient de mordre sous le joug de l'adrénaline. Il ne réfléchit plus, Conrad.
Il ne réfléchit jamais lorsque ses réflexes s'imposent sur ses muscles et ses tendons. Il attrape le premier bougre qui passe.
Un inconnu.
Un innocent.
Il ne l'entend pas, Conrad. Il n'entend rien mis à part les cris des gens et les pétarades des armes. Il serre son col, le ramène à lui sans faire attention à ce qui l'entoure. Il est loin, l'ancien soldat. Il retrouve les ardeurs aveuglantes du désert. Reprends-toi, qu'il entend. Mais comment y parviendrait-il alors que la foule toute entière se perd ? S'abandonne dans l'émeute, folle et furieuse. Il essaye, pourtant. De se libérer des chaînes de la guerre.
De le lâcher aussi brusquement qu'il l'a saisi, en chancelant. En titubant sur une paire de jambes trop usées. Trop fatiguées.
Conrad se recule en se passant une main sur le visage. — Je.. Je suis désolé. Les mots s'enchaînent, empressés. — Vous avez raison. Ce n'est pas vous, que je veux coincer. Ce n'est personne, tant qu'une cible ne se sera pas esquissée dans son champ de vision.
Tant qu'il ne l'aura pas trouvée.
@Milton Penrose
Invité
Invité
avatar
— et cætera
Mer 6 Nov - 10:08


Un regard tourné vers la gamine. Elle était si jeune et si délicate. Que faisait-elle ici, Azel ? Seule, noyée dans un mouvement de foule désordonné ? Le chaos de ces forces qui nous submergeaient dans l'espace confiné. Entourés de malfrats. Entourés d'irlandais, de russes et d'anonymes. Un danger qui s'élevait entre les murs. Je m'approchais afin d'inspecter la courbure de sa jambe. Un genou arqué et une posture informe. Certainement, une blessure récente. Pouvait-elle se hisser et se faufiler dans un endroit plus sûr ? J'en doutais. Elle semblait déterminée au meilleur. Trouver le tireur. Sauver des gens. Une figure héroïque, balançant entre les fluctuations de ses proses légères. Je soupirais. « Code pour danger. » La voix oscillante dans les vacarmes de la salle. L'explosion était causée par la détonation du plomb. Une personne armée suggérait toujours un assaut. Je fixais l'écran de mon téléphone. Il n'y avait pas de réseau. Aucun moyen de joindre les patrouilles à l'extérieur. Ou d'informer mon unité de ma présence au centre de l'action. « On peut utiliser les dents de Miles. » Un peu d'humour pour alléger l'ambiance. Et pourtant, l'étau enserrait le coeur face à la réalisation soudaine. Elle avait raison. Une prise d'otages. C'était logique. J'acquiesçais sans prononcer les mots. Je suivais son regard vers le plafond. « Je pense que le tueur est parmi nous. Dans la fosse. » L'angle et la trajectoire semblaient provenir d'en bas. Je grommelais en sondant l'espace. Le restait était trop abstrait. Trop confus. « Tu as mal ? » L'inquiétude tirée sur les traits. Et cette putain de sollicitude qui revenait au galop. Pour la protéger. Pour la chérir. Pour la porter à bout de bras, quitte à y laisser la vie.
Milton Penrose
ping pong & amnesia
Milton Penrose
since : 12/05/2019
birds killed : 811
faceclaim & credits : justin theroux & lux
— et cætera

— et cætera
inventory:
topics: robyn, hayden, alice, kali
relationship:
Dim 10 Nov - 17:42


Aussi brusquement qu'il avait accepté l'idée de mourir ce soir, Milton la rejeta. Il ne le voulait pas, ne le pouvait pas, et réalisa qu'il était prêt à tout ou presque pour l'empêcher. Il ne faisait pas le poids face à la carrure de Conrad, surtout après l'avoir vu combattre sur le ring quelques instants plus tôt, mais il pouvait grappiller quelques secondes pour essayer de sauver sa vie, quelques secondes qui pourraient peut être faire la différence. Il força pour écarter les mains de Conrad de son cou, l'en dégager juste assez pour laisser échapper un filer de voix et plaider sa cause. Il ne pouvait pas mourir comme ça. Plus il se débattait, et plus il en était convaincu. Pas tant qu'Aleister était petit. Pas tant qu'il avait besoin de lui. Pas tant que...
Et d'un coup la pression se relâcha. Milton vacilla tandis que l'air entrait de nouveau dans ses poumons, librement. Il- il faut qu'on sorte. C'était la seule chose logique à laquelle il pouvait penser, sans être sûr pour autant que ce soit la meilleure chose à faire. Est-ce qu'il valait mieux se terrer quelque part, chercher un coin tranquille où attendre que tout se calme, ou suivre la foule vers l'extérieur et espérer ne pas finir piétiné ? Vous voyez une issue ? Toujours plié en deux, le souffle court et avec un instinct de survie tournant au ralenti, il ne lui restait plus qu'à espérer que Conrad ait une bonne idée pour les sortir de là vivants.

@Conrad Steele
The Mockingbird
The Mockingbird
since : 07/05/2019
birds killed : 690
faceclaim & credits : elow.
— et cætera

— et cætera
inventory:
topics:
relationship:
Sam 23 Nov - 18:24


this ain't the scene
Elle a la frénésie qui dégouline sur la gueule, @Alice Whelan. Un coeur percé de tous les vices lorsque les détonations claquent, à nouveau, dans la salle. Des poings brandit dans un instinct de survie qui tranche l'air tout autour. Elle fixe les alentours, calcule la distance entre les silences. @Autumn Bradshaw, elle tient la caméra. Des images pour immortaliser l'attaque. Et ce regard furibond, posé sur elle, lorsqu'elle recentre l'objectif sur Alice. D'un geste, elle claque l'appareil. Parce qu'il y a tout pour compromettre son clan. Des insignes irlandaises. Des combats illégaux et les passages frauduleux de substances derrière la scène. Une confrontation qui s'anime et contamine toute la foule. La tension tord les viscères et c'est la panique. Des coups, partout. Contre @Miles Costello, @Tom Sullivan, @Jamal Laskri, @Milton Penrose. Mais surtout, surtout, la gamine à la jambe défaillante. L'équilibre chahute entre les mouvements vertigineux du sol. Elle fixe le plafond, se tortille pour lutter contre la douleur qui monte dans son articulation. Puis son oeil croise celui de @Conrad Steele. Ensemble ici. Premier contact. Un visuel, trop vite dilapidé dans les coups de plomb qui éclatent entre les murs. Il a l'habitude @Conrad Steele. Celle de sauver. Celle de s'inquiéter. De laisser la peur nouer ses muscles. Il est si impulsif et enragé. Il a le sang qui bouille depuis qu'il a quitté le ring. Et dans sa tête, il le sait, il faut toujours un condamné dans l'histoire. Un héros pour aspirer le chaos. La place lui revient lorsque la pointe du fusil étincelle et qu'il la voit tourner derrière le projecteur principal. Une lumière argentée tapissant la pénombre, et il se fraye un chemin. Il se sent bête quand il s'élance. Il pousse @Milton Penrose et sa tête heurte le pilier de métal. Le son est assourdissant. Et les échos cavalent dans son crâne. Il ouvre à peine les yeux, pour le voir, cet homme étrange. Vif et somptueux, tel un aigle qui crash au sommet de la montagne. La collision transcende. Un trou dans les côtes pour s'aligner à la cicatrice sur son épaule. Le premier blessé. Le premier de la liste. Et ce n'est pas la douleur qui le fait tomber sur @Azel Brixton. C'est le soulagement, que le sang déborde de ses veines. Et pas des siennes. Conrad, il a si mal. En éveil dans une hémorragie de sentiments. En extase, dans cette parallèle, ou pendant un instant, il repart en guerre. Là où les débris des détonations infectent ses souvenirs. Il n'y a pas de silence. Les vacarmes ne s'arrêtent jamais dans un brassage de silhouettes qui remanie les groupes. Des pas pressés qui écrasent les bras, les têtes. Ils sont pris aux pièges. Et quand elle essaie de parer de son corps si petit, elle se fait happer aussi, Azel. Elle se fait mal quand le liquide est trop chaud contre son coeur et que les larmes saignent sur ses joues.
Contenu sponsorisé
— et cætera


 
— tc#04, what the craic?
Revenir en haut 
Aller à la page : 1, 2  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
killing the mockingbird :: behind the game :: sujets communs-
Sauter vers: