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episode 3 : bristol summer festival

killing the mockingbird :: behind the game :: sujets communsAller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4  Suivant
Harriet Lindberg
Harriet Lindberg
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Mar 8 Sep - 18:25


Elle hausse les épaules lorsqu'il la qualifie de "petite licorne innocente", un qualificatif tellement guimauve qu'elle ne voit pas qui il pourrait flatter à part ces gamines prépubères qui éclosent sur tik tok et accaparent désormais toute l'attention. Elle ne comprend de toute façon pas tout cet engouement pour les licornes, quant à l'innocence qui serait prétendument la sienne... elle ne voudrait pas passer pour vulgaire mais n'en pense pas moins et préfère se commander une boisson plus à son goût qu'épiloguer sur ce qui ne le mérite pas. Alors bon, peut être que cette légère contrariété la pousse à se montrer plus tatillonne qu'elle ne le serait avec n'importe qui d'autre au sujet du chapeau de Yaya, mais elle s'y engouffre lorsque Moriaty fait preuve d'un enthousiasme qu'elle préférerait lui être réservé. C'est pas que je l'aime pas, mais il ne va pas avec le reste. Cape et chapeau ça fait vraiment trop "Captain Queer" ou je ne sais pas comment pourrait s'appeler le grand super héro gay de Bristol. Elle ne connaît rien à la question, seulement les grands classiques qu'elle était obligée de se farcir du temps où Sol exigeait qu'elle les voit au moins une fois et après lesquels elle était obligée d'usurper le nom de certains protagonistes au lit. Et elle couve Moriarty du regard lorsque Yaya le complimente à son tour, convaincue que c'est grâce à elle qu'il a réussi à sortir de sa coquille pour laisser parler son true self : un peu décalé, un peu bad boy, et du genre à ne pas lâcher une fois qu'on a réussi à mettre la main dessus. Par contre c'est "Moriarty", pas "Momo". Hors de question qu'on le traite encore comme un gamin quelconque, hein ? Elle s'étire pour voler le chapeau de Yaya qu'elle enfonce sur le crâne de Moriarty, savoure l'effet et fait claquer sa langue contre son palais. Voilà, là c'est parfait. Elle savoure ces instants mais le devoir l'appelle déjà et elle se sent obligée de remobiliser les troupes avant qu'il ne soit trop tard. Elle laisse Yaya ouvrir la marche et glisse son bras sous celui de Moriaty d'un air possessif qu'il ne connait que trop bien, pourtant prête à le lâcher au cas où un certain Dan, bassiste de son état, ferait son apparition. Moi j'ai déjà un mec pas trop moche à mon bras et je suis sûre de pas le regretter demain ! Elle glousse à sa propre plaisanterie puis donne une petite tape sur le bras de Moriarty de sa main libre. Relax, je rigole ! Elle accélère cependant le pas pour ne pas perdre de vue Yaya qui suit son idée fixe et se dandine au rythme de la musique, ondulant derrière jusqu'à lui attraper la main et entamer une étrange farandole attirant les regard sur eux. Il leur est désormais difficile d'avancer et Harriet lâche la main des deux garçons pour danser plus librement, ferme les yeux, et ne rouvre quelques instants plus tard que pour découvrir que l'un comme l'autre a disparu. Mais c'est pas vrai ! Elle en taperait presque du pied par terre mais une main se saisit de la sienne et prend les choses en main, laissant Harriet savourer les charmes du nouveau venu.
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Mar 8 Sep - 22:36


l'ivresse pulsait dans ses veines, la gamine ne voulait que s'amuser ce soir, oublier, profiter. ça faisait des mois qu'une telle euphorie ne l'avait pas enivrer, et l'impression d'un instant suspendu dans le temps la faisait respirer. elle étouffait azel, la plus part du temps, cloitrée dans son foyer. mais ce soir elle peut courir, danser, sauter, se mélanger à cette foule agitée et hurler à s'en arracher les cordes vocales sans que personne ne la juge. y'a cette légèreté qui s'imprime dans ses mouvements, ses os traumatisés par les coups fonctionnaient de nouveau normalement, elle n'avait plus mal, et retrouvait peu à peu sa liberté. et retrouvait madd. cette année avait été si difficile pour la gamine qu'elle en avait parfois oublié que certaines personnes étaient toujours à ses côtés, peu importe la tempête. et madd en faisait partie. le voir ici ce soir, partager ces moments avec lui, ça n'avait pas de prix. elle retrouvait un semblant de normalité, à des kilomètres du procès de son père ou de son placement en foyer, elle était juste azel. mais madd ne partageait visiblement pas son enthousiasme sur l'instant, et elle eut peur d'avoir fait quelque chose de mal. elle fut soulagée quand il lui souffla au creux de l'oreille que c'était à cause du joint qu'il a fumé et du fait qu'il ne sache pas vraiment danser. elle sourit, amusée, avant qu'il ne dépose un baiser sur sa joue et lui avoue qu'il la trouve super jolie. alors azel, elle étouffe un rire gêné, alors que ses joues s'empourprent légèrement. elle n'avait pas l'habitude de ce genre de déclaration et avait bien du mal à les croire vraies, ayant laissé sa féminité cachée quelque part tout au fond d'elle. elle rit timidement quand il l'a fait tournoyer sur elle même avant de se rapprocher de lui. - arrête de te moquer de moi blossom, je sais bien que les paillettes c'était d'trop. parce qu'elle en est persuadée azel, il ne pouvait dire ça que pour se moquer. il ne pouvait pas la trouver vraiment jolie, n'est-ce pas? elle préférait croire à de la taquinerie, comme ils ont toujours l'habitude d'en faire entre eux. et soudain une idée lui vient, elle plante ses poings sur ses hanches et le regarde d'un air plein de défi. - si j'suis vraiment si jolie alors.., cap ou pas cap de m'embrasser? et elle lève un sourcil, l'air malicieux puis éclate de rire. elle a jamais embrassé de garçon azel, ça semblait bien trop solennel ces choses là, et elle n'était jamais allée jusque là avec un garçon. mais ce soir avec maddox elle voulait s'amuser, s'enivrer de sensation qu'elle ne connaissait pas, le whisky coulant dans ses veines aidant à repousser quelque peu ses limites. après tout ce n'était qu'un jeu, elle en était persuadée. et embrasser un garçon pour la première fois simplement pour s'amuser semblait bien moins terrifiant que de réserver ce geste à quelqu'un qu'elle aimera vraiment, si cela arrivait un jour. elle avait envie de tester, juste pour s'amuser, juste pour voir. et puis c'est qu'un jeu après tout, un jeu stupide entre deux potes.
Henry St-James
you can't cage the beast.
Henry St-James
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Mer 9 Sep - 15:50




— The sun machine is coming down and we're gonna have party
AOUT 2020 / SUJET COMMUN

Il se sent un peu stupide. Oui, stupide. Comme le nouveau de la classe, celui qui maladroitement fait des fautes graves et se plante royalement devant les autres. Il sait être discret. Il sait faire attention. Mais au fond de lui, il en a peut-être juste marre de trainer ici, quand il pourrait faire plus ailleurs. Marre de courir après des enfants, parfois juste têtue et stupide. Comme cette gamine, qui a disparu de son champ de vision alors qu’il retient la bière qu’il a en main de tomber par terre. Cela aurait pu être pire, mais c’est déjà ça. La moitié du contenu s’est imprégnée dans le tee-shirt du garçon devant lui.

« Crois-moi, j’aurais préféré que tout ça, soit au fond de mon estomac. » Il se met à rire légèrement, pour adoucir l'atmosphère. Henry a une bonne maîtrise de soi et la dernière chose dont il ait envie, c’est de foutre une raclée à un jeunot un peu bourré – et heureusement, le garçon sous ses yeux n’a pas l’air ivre. C’est même autre chose qui se dégage de ses traits : de la fatigue. « Y’a un stand de tee-shirt, juste à côté. » Avec le logo du festival en gros. « C’est la moindre des choses. » Au moment où il lance un regard au stand, il aperçoit sa cible avec un groupe, hésitant sur des chapeaux.

« Hé, ce n’était pas toi au Food truck de Grilled Cheese ? » Son visage lui revient, un peu plus tôt dans la journée, il avait pris un menu qu’il avait avalé à la va-vite avant de venir au concert.

@Aengus Brannigan


Lulla Wright
Lulla Wright
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Jeu 10 Sep - 18:17


Elle ne sait pas où sont passées ses filles mais s'en accommode volontiers, convaincue qu'elles doivent être en train de s'amuser et trouveront un moyen de lui raconter ce qu'elle a pu rater en son absence. Elles n'ont pas besoin d'avoir leur mère entre les pattes, à devoir lui rappeler comment s'appelle le groupe sur scène et si elle le connaît déjà, à lui faire une place alors qu'elles sont avec leurs amis et ne demandent qu'à profiter de la fête. Qu'elles s'amusent, c'est de leur âge, et Lulla à largement de quoi faire de son côté pour ne pas s'ennuyer. Elle se fraye un chemin en parallèle de la foule pour se rapprocher de là où se déroule l'action, fait taire ses jambes qui ne demandent qu'un peu de répit, et ne s'arrête qu'en voyant une jeune femme tomber à ses pieds. Machinalement, elle s'arrête et l'aide à se relever, l'observe se toucher l'arrête du nez comme pour s'assurer qu'il n'est pas cassé, puis lui sourit alors que la jeune fille trouve ça hilarant. C'est promis. Elle note les gouttes qui perlent de ses cheveux, ce verre qu'elle serre si fort entre ses doigts alors qu'il n'a pas survécu à la chute, et puis cette coloration sur son visage, ce phrasé si typique des grandes beuveries. Et Lulla sourit de nouveau en se demandant si l'une ou l'autre de ses filles, voire les deux, est en train de suivre la même route, et se retrouvera demain matin à l'appeler en gémissant derrière sa gueule de bois. Une autre, vraiment ? Et elle regarde la jeune fille partir en titubant à la recherche d'un stand de boissons, se faire bousculer par ces silhouettes si accaparées par le concert pour faire attention à celle qui se retourne pour lui faire signe de la suivre, et Lulla la rattrape en quelques pas avant qu'elle ne s'effondre une nouvelle fois. Elle passe avec autorité un bras sous le sien, l'attire contre elle, et la dirige vers un coin plus calme. Viens on va aller manger un truc. Je meurs de faim et je suis sûre que ça te fera du bien aussi. Tu boiras ta bière plus tard. Et sans se départir de son sourire, sa façon de serrer le bras de la jeune fille ne semble pas laisser de place à la discussion.

@olivia bloom
Moriarty Costigan
black hole in the soul.
Moriarty Costigan
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Ven 11 Sep - 11:27




— The sun machine is coming down and we're gonna have party
AOUT 2020 / SUJET COMMUN

Lui tourner le dos ne pouvait être qu’une bonne idée, même si son imagination ne cesse de le torturer et qu’il doit faire un effort monstrueux pour se concentrer sur deux amis. Le Daiquiri dans les mains, il sourit à Yaya dont il ne se lassera jamais de l’énergie. Il y a quelque chose chez lui, que Moriarty envie.

« Yep, le chapeau, j’suis d’accord. » Dit-il tout sérieux, buvant une gorgée de sa boisson (et regrettant aussitôt). À part la bière, il n’aime pas grand-chose, Moriarty. Heureusement, Yaya n’a pas payer pour – les économies c’est hyper important. Harriet lui pique alors ses lunettes, mais Moriarty se laisse faire, réajustant sa chemise coloré pour appuyer les propos de son amie. « Merci, merci. » Il ricane face aux remarques de Yaya, qui n’a pas tort : d’habitude, il ne fait pas grand-chose. Un tee-shirt, un jean qu’il épuise, et rien de plus qu’une bonne vieille paire de basket qui a trop fricoté avec le béton. « Je suis ravi de vous faire honneur, Grand Maitre. » Au moins, Yaya et Harriet ont le don de le transporter ailleurs, et de l’apaiser. Ce soir peut être une soirée chouette, à leurs côtés. D’ailleurs, quand Harriet le reprend pour son prénom, il se met à rire franchement. « Moi qui croyais que tu voulais garder ce privilège. » Il lui fait un clin d’œil, prenant son téléphone pour regarder sa tête avec ce chapeau – bon, si ça va, ça va ? Il ne peut pas vraiment juger.

Et il lance un coup d’œil à la foule quand sa voisine demande de bouger et que Yaya se relève. Mauvaise idée, Moriarty. Son œil aiguisé retrouve aussitôt Azel, trop proche d’un garçon. Beaucoup trop… C’est quand Harriet glisse son bras qu’il se réveille de sa surprise, sort son plus beau sourire et fait une révérence de la tête à Yaya qui veut bien leur accorder plus de temps que prévu ! Focus...

« De quoi ? » Dit-il, passant à côté de la blague de son amie, comme à chaque fois, puis il se laisse emporter dans la foule, suivant Yaya qui se déchaine comme s'il était, ce soir, au cœur de son élément naturel. Et plus ils se rapprochent, plus il arrive près d’elle, plus il y a des chances que leur regard se croise. Sans faire attention, il réalise qu’Harriet n’est plus là, mais que Yaya s’amuse toujours. Alors Moriarty essaye de se décoincer un peu, de profiter, de se vider la tête, jusqu'à ce que son corps rencontre par accident celui de la demoiselle et que le temps s'arrête...

@Harriet Lindberg @Yaya Dembele @Azel Brixton


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Ven 11 Sep - 17:09


« Je me moque pas. » lance le gamin en fronçant légèrement les sourcils et en baissant rapidement les yeux pour fuir le regard de la jeune fille. Pourtant, lorsqu'elle le met au défi de l'embrasser, Maddox relève les yeux vers elle et cligne des paupières pendant une fraction de seconde avec l'impression d'avoir rêvé. Il demeure d'abord immobile, mais lorsqu'elle rit de bon coeur, sa propre respiration se coupe et l'adolescent fait quelques pas vers elle pour rompre la distance qui les sépare. Ses doigts glissent sur les joues légèrement rosies par la danse et ses lèvres capturent les siennes d'abord avec maladresse avant de se montrer un peu plus agiles. Ses propres joues rougissent un peu alors que son corps frôle le sien et qu'il s'effraie un peu à l'idée qu'elle devine l'effet qu'elle peut lui faire, mais lorsqu'il se recule, c'est pour tenter de retrouver son souffle. « Cap. » murmure-t-il simplement alors que ses iris clairs attrapent les siens, jambes un peu flageolantes, mains soudainement moites.

Il n'a pas le temps de parler davantage ou de l'entraîner pour danser qu'un garçon qu'il a déjà vu chez les Costigan bouscule Azel et que Maddox tend un bras étrangement rapide pour l'empêcher de tomber à la renverse.

« Tu peux pas regarder où tu vas ? » lance-t-il alors qu'il n'est pas certain de comprendre ce qui est présentement en train de se passer. Ils se regardent et se connaissent sûrement, mais Maddox n'a pas retiré sa main posée sur la hanche de la brune. Par instinct de protection, mais aussi par surprise.
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Sam 12 Sep - 16:30


y'a ses joues qui rougissent quand il lui avoue ne pas se moquer. elle comprend pas très bien azel, comment il pouvait la trouver jolie, pourquoi aujourd'hui plus qu'hier? et elle sait pas très bien comment réagir à ce compliment, alors elle essaie d'rendre ça plus drôle, de tout noyer dans la folie qui la caractérise tant. lancer un défi. l'embrasser. l'air effronté et les yeux rieurs d'la gamine qui n'a peur de rien, elle avait c'visage espiègle azel, toujours prête à dépasser ses propres limites. pour s'amuser, pour rire, pour vivre aussi. s'échapper. parce qu'il n'y a rien qui ai vraiment de l'importance, parce qu'ils sont trop jeune pour être sérieux. elle rit devant le jeune homme, mais se fige lorsqu'il avant avance vers elle, qu'il efface la distance qui les sépare pour s'immiscer au plus près d'elle. quand la main de madd frôle sa joue, elle sent l'adrénaline pulser douloureusement dans ses veines et son coeur s'emballer. parce que ça lui fait peur, légèrement, elle appréhende, c'est qu'un jeu, mais un jeu auquel elle n'a jamais joué. et madd s'approchait dangereusement, leurs corps se frôlent et elle ne peut plus respirer, paralysée par l'excitation de l'instant, l'adrénaline qui se distille dans ses organes, leurs souffles qui s'entremêlent, leurs lèvres qui se frôlent avant d'enfin se retrouver. ça l'électrise azel, toute entière, parce que c'est la première fois, parce qu'il est si doux madd. y'a une tension qu'azel n'arrive pas à comprendre, ça s'immisce partout dans sa chair, jusque dans ses muscles. et déjà maddox recule, lentement, il brise cet instant hors du temps, hors de tout. alors elle sourit, reprenant son souffle, essayant vainement de calmer les battements anarchiques de son coeur. le feu brûle ses joues, et elle mordille sa lèvre inférieure, légèrement gênée et amusée lorsqu'il souffle à son oreille qu'il était cap. mais avant qu'elle n'ait eu le temps de dire quoi que ce soit, elle senti quelque chose la bousculer sur le côté, lui faisant perdre son équilibre encore précaire, l'arrachant violemment à ses penser et lui rappelant qu'elle se trouvait au beau milieu d'une foule agitée. elle sent le bras de madd la rattraper avant qu'elle ne tombe et s'agrippe à lui par réflexe avant de l'entendre s'en prendre à la personne qui l'a poussé. azel ne réalise pas tout de suite, reprend appuie sur ses jambes, elle voulait dire que c'était pas grave tout le monde bouge ici, que ça devait bien arriver, alors elle se retourne vers l'inconnu.

et soudain plus rien.
rien qu'un bourdonnement sourd dans ses oreilles.


il est là. juste là. ses grands yeux clairs incapables de se détourner du visage de moriarty, elle croit tomber une deuxième fois, la sensation que son coeur s'effondre tout au fond de sa cage thoracique, la sensation d'un coup de poing en plein dans la poitrine. comme à chaque fois. elle n'a même pas remarqué la main de madd sur ses hanches, ni la proximité de leurs corps. elle ne voit que lui. n'arrive pas à sortir une phrase, pas même un mot. mais qu'est-ce qu'il fait là? l'alcool ne semble plus faire aucun effet, et elle se sent comme violemment repoussée dans une réalité qui fait trop mal. cette réalité à laquelle elle essayait toujours d'échapper. - moriarty? elle retient sa surprise et les milliers de questions qu'elle voudrait lui poser en ne parvenant à prononcer que son prénom, s'assurant par là même que c'est bien lui, qu'elle ne rêve pas. elle reprend lentement ses esprits, et se rend compte de sa proximité avec madd, se sent soudainement gênée, y'a son corps qui, comme par réflexe, opère un léger mouvement de recul et s'éloigne un peu de madd. ses joues s'empourprent de gêne, mais cette fois ça n'avait rien à voir avec l'effervescence du festival ou l'adrénaline d'un cap ou pas cap. elle espérait simplement que moriarty n'ai rien vu de ce qui s'était passé avec madd. elle ne devrait pas, ça ne devrait lui poser aucun problème, après tout ils n'étaient même plus amis, mais au fond d'elle elle se sentait coupable, honteuse, comme si elle venait de commettre une erreur. elle se retourne vers maddox, parce qu'elle n'arrive pas à supporter le regard de moriarty plus longtemps, et essaie de calmer le jeu.

- non t'inquiète madd y'a pas de soucis, tout le monde bouge autour c'est pas d'sa faute, ça va.

elle essaie d'lancer un sourire à madd, signe que tout va bien, mais en vain. elle a le coeur lacéré, à chaque fois qu'elle le voit, et c'est chaque fois plus douloureux encore qu'la dernière fois.
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Sam 12 Sep - 18:49


La journée avait été intense, en décibels, en piétinements, en bière et en travail. Il avait accepté de venir plus par habitude qu’autre chose, porté par sa soeur et sa compagne qui s’étaient assurées de sa présence en le lui demandant une vingtaine de fois au cours des deux dernières semaines. C’était un de leurs rendez-vous annuels - et il savait que le simple fait d’être à leur côtés les rassurait. Peu de monde s’essaierait à lui chercher des noises, même complètement abruti par l’alcool.
Ce qu’il ne leur avait pas dit, c’est qu’il en avait aussi profité pour étudier les inconnus à leurs côtés. Pour voir s’il reconnaissait quelques visages familiers. Truants des bas quartiers, soldats à la botte des malfrats de la ville. Qui parlait à qui, qui était venu se distraire et en compagnie de qui, etcetera. Il en avait reconnu quelques-uns, au fil de la journée ou des concerts. Il n’apprendrait rien d’intéressant aujourd’hui, mais cela ne l’empêchait pas de laisser ses oreilles et ses yeux traîner, ces derniers savamment masqués derrière une paire de lunettes sombres.
Mais comme la journée touchait à sa fin, son corps arrivait à sa faim également. Arrivant devant l’amas de tables auprès de l’un des stands, il subtilise la place d’une personne qui la laisse devant lui - peu lui importait si cette personne avait effectivement fini son verre ou son assiette. Sans doute devra-t-il finir par se lever pour aller commander, en attendant, il se contenta d’envoyer un message à sa soeur pour savoir si elles le rejoindraient, ou si elles avaient d’autres plans en tête.


(libre, si quelqu'un est pas content parce que Dax a prit sa chaise)
Harriet Lindberg
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Sam 12 Sep - 22:51


Elle savoure ces instants, ces moments de fête avant de devoir reprendre le cours de sa vie et les obligations associées, et les savoure d'autant plus qu'elle a fait l'effort de travailler deux fois plus au cours des derniers jours pour s'assurer un week-end en off. Sa dernière vidéo est prête à être postée sur sa chaîne Youtube, deux tutos dont elle est particulièrement fière et qu'elle a pris un malin plaisir à teaser depuis le début de la semaine auprès de ses followers qui n'ont pas tardé à parier sur l'identité des invités mystères conviés pour l'occasion. Ce ne sera pas Yaya cette fois, bien que l'envie de refaire une vidéo avec lui est bien placée sur sa to do list de projets, mais à le voir parader en face d'elle, Harriet en vient à le regretter un peu. Ce type a une présence dont elle n'arrive pas à se remettre, à l'écran comme irl, et ne se vexe même pas à voir Moriarty le complimenter comme il le fait. Mon privilège c'est de pouvoir le crier à chaque fois que je te vois, pas d'être la seule à savoir que tu as le prénom le plus classe de la création. MORIARTY ! Elle hurle pour lui montrer l'effet que ça lui fait et éclate de rire alors que tous les yeux se tournent vers eux. Elle le laisse faire comme si de rien n'était et s'admirer sur l'écran de son téléphone, puis l'entraîne à la suite de Yaya, qu'elle finit par perdre en même temps ou presque que Moriarty. Elle a à peine le temps d'être déstabilisée qu'un inconnu lui prend la main pour la faire danser, un joli visage dont elle se rapproche jusqu'à en humer l'haleine alcoolisée et se reculer. D'accord il est charmant et tout ce qu'on veut, mais Harriet n'a aucune envie de glisser sa langue dans un trou où la bière a probablement coulé à flot et a enrayé le reste de la plomberie. Dans un rire poli, elle se défait de l'étreinte de l'inconnu pour chercher ses amis et repère très vite Moriarty grâce à  son chapeau. Elle traverse la foule jusqu'à le rejoindre, lui attrape le bras et se retrouve bête à ne sentir aucune réponse de sa part, comme s'il n'avait pas senti ces petites mains en train de l'attirer plus en avant. Elle s'interrompt, lève les yeux vers lui, et découvre son visage fermé. Aussitôt, elle prend un air sérieux, consciente que quelque chose d'important est en train de se passer, et suit la direction du regard du jeune homme jusqu'à tomber sur une fille, une fille qui la fusille du regard sans qu'Harriet ne comprenne pourquoi. Ou plutôt si. Les idées s'enchaînent dans sa tête et, à voir Moriarty dans cet état, si abattu alors qu'il s'amusait si bien quelques minutes plus tôt, elle comprend. C'est elle ? Elle lui chuchote la question sans être sûre qu'il puisse l'entendre avec le bruit environnant mais ses lèvres s'étirent déjà dans un sourire satisfait à l'idée qu'elle vient de faire la connaissance de cette fille dont Moriarty s'obstine à ne pas vouloir lui parler alors qu'il n'arrive pas à l'oublier. Il ne lui en dit jamais rien, même lorqu'elle insiste, mais il y a des silences plus éloquents que tous les discours. Bon les enfants, je crois que vous avez des choses à vous dire, ma chambre est à votre disposition si vous voulez un endroit tranquille pour... enfin, vous savez quoi. Elle glousse, plante un nouveau baiser sur la joue de Moriarty, puis se focalise sur le dernier élément du quatuor, celui-là même qui joue les durs et semble ne pas apprécier la façon dont tout le monde l'a oublié. Toi, suis-moi. Elle l'attrape par le bras et le tire à travers la foule, ne faisant une pause qu'après avoir franchi une distance raisonnable de quelques mètres. Elle enlève alors les lunettes de soleil aux verres bleus emprunté à Moriarty et les pose sur le nez du gamin. J'espère que t'avais pas l'intention de te la faire, Moriarty est sur le coup depuis une éternité et il est temps qu'ils passent à la vitesse supérieure. Celui-ci nierait probablement mais, en son absence, Harriet s'autorise quelques raccourcis.

@Moriarty Costigan @Yaya Dembele @Azel Brixton @Maddox Blossom
The Mockingbird
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Dim 13 Sep - 11:23



The Sun Machine is coming down,
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sujet commun : bristol summer festival

Toutes les bonnes choses ont une fin et, après plus d'une heure de concert, Season of the Witch entame finalement la première chanson de son rappel, l'une des plus célèbres du groupe. Le tempo s'accélère, les corps rassemblent leurs dernières forces et la foule exulte d'une seule voix, si bien que celle de @Chloe Walsh manque de passer inaperçu alors qu'elle hurle à son tour.

Les personnes autour d'elle se reculent en découvrant une jeune femme étendue sur le sol, peu impressionnées par cet énième malaise, jusqu'à remarquer le filet rouge qui s'en échappe et se propage trop vite pour être rassurant. Chloe recule à son tour et bute contre le dos de  @Moriarty Costigan qui, d'un rapide coup d'oeil, prend la mesure de la situation. Son regard oscille entre Chloe, qui lui semble vaguement familière sans qu'il puisse la remettre, et le corps allongé sur le sol dont il se rapproche finalement en constatant que personne d'autre ne le fait. Madame ? Vous m'entendez ? Le regard flou, comme figée sur place, @Azel Brixton le regarde faire alors qu'elle sait déjà ce qui va être révélé sous peu : que ce n'est pas un malaise mais un meurtre, et la présence de Moriarty sur le lieu du crime au moment où il s'est produit ne lui dit rien qui vaille. Elle le fixe sans un mot alors qu'elle voudrait seulement lui dire de fuir, et ne se remet à respirer qu'en le voyant se lever et disparaître dans la foule après un dernier regard dans sa direction. Elle se laisse alors tirer vers l'arrière par @Lulla Wright qui s'est dépêchée sur les lieux en entendant les cris qui s'en échappaient et réalise le désarroi de la jeune fille. Ne regarde pas ça, viens... Elle pose une main sur ses yeux et l'oblige à se retourner, incapable pour sa part de ne pas observer la scène et de se demander où elle a déjà vu la femme allongée au sol...

Sur scène, les musiciens ont bien évidemment remarqué ce mouvement de foule inhabituel et arrêté leur concert, laissant la rumeur se propager qu'un drame vient de se produire...

Le concert est désormais interrompu, bien que la plupart des festivaliers ignorent tout de la raison de cette interruption : plusieurs rumeurs ne tardent pas à circuler mais, comme toutes bonnes rumeurs, la plupart n'ont qu'un léger rapport avec ce qui s'est réellement passé. Plusieurs membres de la sécurité du festival ont rejoint ce qui s'avérera être le "lieu du crime", demandant aux personnes présentes de ne pas s'éloigner le temps que la police arrive.

Quant à l'identité de la victime, elle est pour l'heure inconnue...

Que votre personnage soit aux premières loges de ce rebondissement ou ne le découvre que bien plus tard, c'est maintenant à vous de poursuivre en attendant de nouvelles informations episode 3 : bristol summer festival - Page 2 2407999157 Et pour toute question ou suggestion, comme d'habitude, n'hésitez pas à contacter le staff episode 3 : bristol summer festival - Page 2 932200819
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Dim 13 Sep - 14:40


@Moriarty Costigan @Azel Brixton @Lulla Wright

"Allo Momo ? T’es là ? T’es toujours parmi nous ?" Tu poses la question parce que tu as vraiment l’impression d’avoir loupé un épisode. Ou deux. Ou un élément crucial. Ou alors vous n’êtes pas au bon endroit ou alors c’est l’inverse, vous êtes exactement où vous devez vous trouver. Parmi la foule, parmi les visages connus et inconnus, des danseurs comme vous, qui sont venus oublier le reste de leur existence et profiter du soleil, de la musique, de l’alcool, et qui sont aussi jeunes que vous. Il paraît que ce sont vos meilleures années alors pourquoi les gaspiller… avec des histoires de cœur justement. Moriarty capte le regard d’une autre, flanquée d’un gamin qui a les mains baladeuses et c’est Harriet qui parle et pendant un moment, tu as presque envie de la maudire de faire autant de bruit. Ou pas, elle donne des éléments, ça bouge, ça parle, ça vit et on se regarde avec envie et avec regrets. Et tu roules des yeux, et tu bouges toi aussi, pour donner une petite tape à l’arrière du crâne de ton pote, de Momo, parce que tu ne sais pas et franchement, tu n’as pas envie de savoir, il plombe l’ambiance avec son air d’amoureux presque transi et de faux poète. "Mec, tu sais que je t’adore mais il n’y a que toi pour ramener tes problèmes de cœur dans un endroit comme celui-ci." Tu ne sais même pas s’il t’a entendu et tu ne sais même pas si tu as visé juste, tu penses que c’est le cas et tu te tournes un instant, à la recherche d’Harriet, qui elle au moins, pourra t’aider à garder l’atmosphère le plus légère possible. Elle n’a pas toujours les meilleures intentions du monde, mais au moins, il est impossible de ne pas sourire en sa présence. "Bon, elle est passée où l’aut…" Sauf que tu ne la vois plus Harriet, il y a la foule des danseurs, il y a encore du mouvement et ce cri non loin, qui ne ressemble pas à une exclamation de joie, pas du tout. Et tout se passe trop vite la seconde suivante, tout ce que tu vois c’est ce corps, cet amas qui tombe et Moriarty, presque comme le super héros d’un très mauvais film, qui se rapproche de la forme sans mouvement. "Moriarty qu’est-ce que… elle respire au moins ?" Une question bien naïve et innocente, sûrement prononcé à voix trop basse, il y a la musique, il y a les autres, il y a le tambour de ton cœur et il y a ceux qui s’éloignent déjà, comme s’ils avaient déjà compris, baissant leur regard pour ne pas voir ce que toi tu aurais déjà dû remarquer. "Oh ! Est-ce qu’elle respire ?" Ta voix se fait plus forte, ta voix porte, pour Moriarty, pour tout ceux qui voudraient bien aller vérifier eux-mêmes mais toi, tu n’attends pas de réponses, tu n’attends pas de confirmation. Tu fais ce que tu fais de mieux, tu cours. Tu cours dans une direction, aussi vite que tu le peux, à la recherche d’aide, à la recherche d’autorité, quelqu’un qui pourra aider la demoiselle. "Putain, putain, putain, putain…" Le mot est prononcé à chaque inspiration et à chaque foulée et tu respires vraiment quand ton regard se pose sur des vestes jaunes et une croix verte plus que familière, service d’urgence, parfait. Tu leur fais signe, un peu comme un possédé, un peu comme quelqu’un de bourré, mais tu ne l’es pas. Du tout. "Hey ! Quelqu’un s’est effondré là-bas, une fille, elle ne va pas bien, elle ne va pas bien du tout, je suis sérieux là !" Tu leur indiques le trou qui se forme dans la foule, les pressant de ton regard, à bout de souffle, priant que Moriarty ne soit pas encore là-bas, au milieu de tout ce foutoir.
Olivia Bloom
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Dim 13 Sep - 14:59


Ses joues s'empourprent, et Liv n'est plus très sûre si c'est la gêne ou l'alcool, alors elle rit – elle rit parce que ses genoux se sont écorchés mille fois, parce qu'il y a l'euphorie de l'ivresse, la musique trop forte, les heures qu'elle a passées à piétiner et danser et tant pis pour les ampoules qu'elle sent déjà brûler contre le tissu de ses converses. Lorsqu'elle attrape la main tendue, la poigne est ferme, et tendre, pourtant. Le regard qui l'accompagne l'est tout autant, alors Olivia entraîne sa sauveuse hors de la foule, l'équilibre relatif, le sourire qui fait mal aux joues, son gobelet toujours serré entre ses doigts collants. Elle hoche la tête, certaine. - Oui, une autre. Ses bras s'élèvent dans un geste trop enthousiaste – les dernières gouttes de bière s'élancent dans l'air chaud et retombent sur son visage qu'elle essuie rapidement. - Ah, merde. Elle rit de nouveau, fait volte-face, et reprend sa course lente vers le stand de boisson. Elle sent à peine le bras qui attrape le sien, la soutien et change sa trajectoire avec douceur. - Mais… Liv fronce les sourcils, le bras tendu vers son but à elle. La bière c'est de ce côté, m'dame. Mais elle se laisse porter, s'appuie peut-être un peu trop sur cette silhouette qui la tire vers le calme. Son ventre gronde au moment où elle lui parle de nourriture. Liv acquiesce en souriant, soudain attendrie, peut-être un peu triste, aussi. - T'as des enfants, n'est-ce pas ? Elle le voit à sa façon de la regarder, l'inquiétude maternelle au fond des yeux, et ça fait un peu mal, parce qu'elle voudrait que sa mère soit là, à l'empêcher de boire le verre de trop – mais elle se contente d'une inconnue. Et tant pis. Alors elle se hisse sur ses pieds pour atteindre le comptoir du stand, y appuie ses deux coudes et hèle poliment l'homme juste derrière. - Un hot-dog, s'il vous plaît monsieur. Avec du ketchup. Beaucoup de ketchup. Merci. Elle sourit. Elle aurait préféré le foodtruck, mais elle n'est pas certaine de le retrouver. Son sens de l'orientation médiocre le devient d'autant plus lorsqu'elle a bu. Elle entend les cris, mais c'est le mouvement brusque de Lulla qui lui fait faire volte-face. Elle la regarde se précipiter vers la foule, sourcils froncés, et récupère son hot-dog d'une main distraite, avant de se traîner jusqu'à la foule qui a cessé de danser mais pas de s'agiter. Elle entend les murmures qui viennent par vagues. Quelqu'un s'est évanoui. Non, j'ai vu du sang. Son cœur bat jusque dans ses temps, et elle s'approche, nerveuse, la gorge prise. Elle s'avance, pourtant elle ne veut pas voir. Elle craint de trouver un visage familier étendu par terre. Le sien. Et elle ne supporterait pas de le voir ne serait-ce que blessé. Liv joue des coudes, une main collante de bière, l'autre de ketchup, et lorsqu'elle atteint le corps, qu'elle en voit la peau pâle, les cheveux mêlés à l'herbe sale, le temps se suspend, et elle reste là, figée, l'air ne vient plus, ses poumons à l'agonie. Parce que c'est son frère qu'elle voit là, dans le corps de la jeune femme. Inerte, au sol. Et les images se mélangent, la réalité se fond dans les souvenirs, et il semble que son cou est pris de la marque d'une corde, et le monde vacille, alors qu'Olivia reste là, poussée par les curieux, les mains tremblantes, la nausée au creux de la gorge. Dans sa poche, son téléphone vibre, mais elle est incapable de faire quoi que ce soit. Hormis fixer le corps de l'inconnue – de son frère.

@lulla wright
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Dim 13 Sep - 15:22


Ce visage lui dit vaguement quelque chose alors Gus cherche dans les méandres de sa mémoire. Ils ont certainement dû se croiser, Bristol n'est pas la plus grande ville du monde. Pour autant, il en est presque certain : ils ne se connaissent pas. Ça n'empêche pas son arroseur de se montrer familier. Disons que c'est le contexte qui pousse à casser les barrières. Pas que ça le dérange. Au moins il sait à quoi s'en tenir. Et il veut bien le croire, avec son rire penaud. Alors d'un mouvement de la main, il disciple toute envie de se racheter. Ce n'est qu'un peu de bière sur un t-shirt déjà tâché. 'Pas besoin, vraiment. C'est pas comme si j'y tenais, et puis j'ai de quoi me changer.' il se justifie pour chasser la gêne. Non, il n'est pas très à l'aise avec l'idée qu'un inconnu lui achète des fringues. Il n'aime pas être redevable, Brannigan. C'est plutôt l'inverse, généralement. Le tissu colle quelques peu à ses côtes ciselées, il suit le regard de son interlocuteur vers le stand quasiment adjacent au food truck. Il ne se doute pas une minute de ce qu'il peut bien fixer. 'C'est bien moi.' il porte son index à sa tempe et lance un geste vague pour valider sa reconnaissance. À croire que l'homme en face de lui est particulièrement physionomiste dans un contexte comme celui-ci. 'Suis moi, le concert va bientôt se terminer, c'est le moment de reremplir ce verre et j'ai justement ce qu'il te faut sous la main.' d'un geste de la tête il l'invite à le suivre sans même se douter qu'il le rapprochera de sa cible.
Il laisse l'inconnu sur le côté du camion presque déserté alors qu'il passe par derrière, balance un t-shirt propre sur son épaule dans l'idée de le changer après avoir rempli le verre qu'il tient en main. Quand il retrouve Henri, il le lui tend en même temps que la musique ne s'éteint. Le bruit sourd de la foule le prend à la gorge, instantanément. Quelque chose ne va pas. Quand il tourne la tête, il voit le mouvement compact au devant de la scène et les visages qui perdent leurs sourires. 'What the...' et soudain, quelqu'un cri. Ça fend l'air et lui file le frisson. Tout se passe trop vite, les gens se dispersent et se rapprochent dans un mouvement de panique ; y a ce gamin qui court vers le poste de secours non loin d'eux. Quelqu’un s’est effondré là-bas, une fille... directement, son sang ne fait qu'un tour. Elle est là, quelque part, il le sait. Et si c'est elle... sans trop savoir pourquoi, il tape sur l'épaule de l'inconnu comme pour lui dire de le suivre mais il n'attend pas sa réaction pour s'élancer vers la foule. Le t-shirt sur son épaule s'envole, trouve le sol. Trop de monde, son regard scrute. Il a calé son téléphone contre son oreille, l'appel a été rapide mais elle ne répond pas. Il y a une panique contrôlée sur son visage fermé. Les têtes blondes ne sont jamais la sienne. Il trouve un visage familier pourtant, et ça l'apaise presque. Harriet. Alors il s'approche, s'attendant à la trouver à côté. Mais elle n'est pas là. Elle n'est pas là. 'Liv n'est pas avec toi ?' dans son ton, dans son regard, tant de questions. Pourquoi ? Où ? Et l'angoisse qui se réveille. Son regard qui reprend sa traque. La foule se disperse un peu quand les secours arrivent et il le voit, lui, au milieu du carnage. Mo'. What the fuck...


@Henry St-James @Harriet Lindberg
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— The sun machine is coming down and we're gonna have party
AOUT 2020 / SUJET COMMUN

Un stupide accident, voilà ce que c’est. Un stupide accident guidé par le cœur, et Moriarty qui fait face à Azel. Le jeune inconnu prend soin de rattraper Azel avant que son équilibre ne flanche complètement et Moriarty se redresse. C’est fou comment personne d’autre, ne réagit. Non, la musique est trop bonne pour que les danses cessent. Il lève simplement les mains en guise d’excuse, un peu confus, perdant le sourire qui masquait ses tourments. Quand elle prononce son prénom, il comprend deux choses : la surprise et comme l’alcool coule bien trop fort dans ses veines. Et ça le déçois, quelque part, qu’elle soit si ivre. Mais tu n’as pas ton mot à dire, Moriarty.

Il se dit qu’il devrait se retourner vers Yaya, s’éloigner, mais le garçon dont le bras ne quitte pas la jeune fille, s’emballe. Le ton de sa voix pousse Moriarty à se tenir plus droit, plus féroce. À serrer les poings et le regarder de plus près, ce gars. Une brindille. Madd, donc. L’arrivée d’Harriet le calme aussitôt dans ses envies de violence et Moriarty essaye de se ressaisir. Ce n’est pas le moment de faire le con. Ni de frappper un autre de ses potes...

« Hein ? » Il n’a rien vu venir. Le baiser d’Harriet sur sa joue, ses commentaires sur une chambre disponible, même quand elle emporte Madd sans difficulté – elle est unique, Harriet. Vraiment unique. « Je n’ai pas de problèmes de cœur. » Qu’il dit pour essayer de convaincre Yaya, de retour à ses côtés, mais celui-ci à raison et c’est franchement inutile. Il le prend dans ses bras une seconde et lui murmure « J’te retrouve dans 5 minutes, d'accord ? » Yaya s’en va ensuite à la recherche du troisième mousquetaire, déjà bien trop loin d’eux. Qu'elle efficacité !

Lorsqu’il refait face à Azel, il est plus confus qu’autre chose. Vraiment. « Désolé, je ne voulais pas… » Sa phrase ne trouve pas de fin, et le monde leur tombe dessus. C’est là, là qu’une fille hurle et malgré la musique, Moriarty sursaute. Cela lui rappel les rues sales de Dublin, le mal qui grimpe sur votre dos pour murmurer que votre tour approche. En quelques secondes, il aperçoit un corps à terre et son cœur palpite. Peut-être que c’est juste un malaise, mais il ne peut pas rester indifférent. Il s'approche, s’accroupit près du corps, tente de la secouer « Madame ? Vous m’entendez ? »

A quoi tu joues, Moriarty… Elle ne respire plus. Et le sang qui apparaît sur le béton, ne veut dire qu’une chose. Pire, il reconnait la victime et il bloque un instant, un instant de trop, relève la tête vers Azel, puis prend une décision alors que Yaya est sans doute aller chercher des secours face à son silence. Debout, prêt à disparaître comme il sait si bien le faire, il aperçoit Aengus et son regard n'exprime qu’une chose :

C’est la merde.

En résumé :



Dernière édition par Moriarty Costigan le Lun 14 Sep - 17:09, édité 1 fois
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Lun 14 Sep - 16:54


Maddox fronce légèrement les sourcils lorsqu'Azel défend le dénommé Moriarty et cette fois, l'adolescent recule d'un pas, relâche la taille de la brune. Il a encore le goût de ses lèvres sur les siennes et pourtant, l'amertume le gagne. Non bien sûr, Moriarty n'y est pour rien. Maddox passe une main nerveuse dans ses cheveux pour les ébouriffer un peu, mais n'a pas vraiment le temps de réagir davantage qu'une jeune femme le tire soudainement par le bras sans lui demander son avis. Le joint qu'il a fumé quelques instants auparavant lui permet de ne pas trop s'offusquer alors qu'il la laisse faire sans chercher à s'indigner. De toute façon, Azel semble avoir trouvé mieux et puisqu'il n'a nulle part où aller, ce n'est pas forcément une mauvaise chose de s'éloigner un peu de la demoiselle. Il proteste pour la forme lorsqu'elle pose sur son nez une paire de lunettes bleues, arque un sourcil étonné lorsqu'elle poursuit. « Mais c'est quoi ton problème ? Je veux pas me la faire ! Azel est mon amie, c'est tout. Enfin ... » Ils ne se voient plus beaucoup, ces temps-ci, et Maddox commence à en comprendre les raisons alors qu'il fait des raccourcis désagréables dans sa tête.

Et puis, il y a le cri.

Le cri et la foule qui se rassemble alors qu'il fronce légèrement les sourcils et qu'il abandonne la blonde pour s'approcher aussi. Il déglutit difficilement lorsqu'il aperçoit la petite flaque de sang qui s'accumule sous la silhouette effondrée, recule sans dire un mot, le coeur au bord des lèvres. Plusieurs se sont mis à crier et à courir, Maddox, lui, peine à rester sur ses jambes alors qu'elles se mettent à trembler. Il ne regarde pas où il va, bute contre un corps et sursaute. La blonde. « Y'a une fille. Je pense qu'elle est morte. Y'a une fille, elle est juste là-bas. Y'a du sang partout, elle répond pas. » Le gamin panique et même la drogue douce qui s'est infiltrée dans son organisme ne parvient pas à le calmer entièrement.

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episode 3 : bristol summer festival
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