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EP 5 : DO YOU HEAR THE PEOPLE SING? (TC#4)

killing the mockingbird :: behind the game :: sujets communsAller à la page : Précédent  1, 2
Antigone Spark
solar queen
Antigone Spark
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Dim 13 Déc - 18:53


Elle propose un raccourci, prête à y suivre l'inconnu si celui-ci avait accepté de le prendre avec elle, mais cela le fait rire et Antigone rit avec lui. C'est si simple, si facile, si bon, et elle se laisse porter par la bonne humeur ambiante après avoir passé tant de temps dans le noir. La situation de la ville ne prête pourtant pas à sourire, elle le sait aussi bien que tous les gens qui se sont rassemblés aujourd'hui, mais la jeune femme est persuadée que leur mobilisation pourra faire changer les choses. Moriarty Costigan... Je ne sais pas s'il est là aujourd'hui mais nous devons lui faire honneur, que l'erreur dont il a été la victime ait au moins ce pouvoir là. Elle croit en beaucoup de choses, beaucoup trop probablement, et la force d'un peuple en fait partie. L'envie de rendre le monde meilleur ? Et comme j'essaie d'être raisonnable, autant commencer à moindre échelle avec Bristol. C'est désormais la ville où elle vit, où Oona va grandir, où il aura ce deuxième enfant malgré toutes les épreuves de ces dernières années, et cela suffit à lui donner envie de se battre. Et elle rit lorsqu'Evan prend l'initiative de se présenter, se saisit de sa main qu'elle serre volontiers. Entière d'accord, Evan. Moi c'est An. Mais l'attention du jeune homme est déjà attirée par quelqu'un d'autre et Antigone ne peut pas lui en vouloir. Au contraire, elle s'amuse du trouble d'Evan et lui donne un petit coup de coude complice comme pour l'autoriser à l'abandonner pour aller discuter avec la charmante nouvelle venue.
C'est alors que se produit l'impensable, du moins pour le commun des mortels alors qu'Antigone se contente de se figer sur place. Son téléphone, qu'elle venait de sortir en le sentant vibrer dans son sac, s'écrase au sol sans lui laisser le temps de lire le message envoyé par son mari.
Vous l'avez fait, vous avez oser mettre votre plan à exécution alors que vous saviez les risques et les dangers que cela comportait... Vous l'avez fait, et toi tu étais d'accord n'est-ce pas ? Tu savais ce que j'en pensais mais tu n'as pas changé d'avis, tu es allé jusqu'au bout, comme d'habitude, et maintenant il ne reste plus qu'à espérer...
Elle revient à elle à l'étreinte d'Annabel qui la serre contre elle, et serre Evan par la même occasion. Oh ! Ils sont... Loin devant ? Oui, j'ai été retardée et ils ont continué à avancer... Elle a le regard brouillé de ceux dont l'esprit est à milliers de kilomètres de là, à essayer de peser le pour et le contre de chaque aspect du problème, et lève les yeux vers la fumée qui s'élève au loin, en deux points distincts qui manquent de la faire défaillir. Elle cherche alors son téléphone au fond de son sac en laissant les deux autres discuter, panique un peu en ne l'y trouvant pas et se souvient brusquement qu'il est là, à ses pieds, réduit en morceaux de sorte qu'il ne se rallume pas lorsqu'elle les reconstitue. Annabel, tu peux me passer ton téléphone ? Le mien ne fonctionne plus... Elle n'a pas besoin de préciser qui elle souhaite joindre, qui elle a besoin de joindre, tant cela est évident. Antigone a beau savoir que Thomas n'aurait jamais emmené Oona manifester s'il avait eu ne serait-ce que l'ombre d'une inquiétude quant à sa sécurité, mais il lui faut s'en assurer, s'assurer qu'elle et son mari sont sains et saufs, entendre sa voix et voir si elle peut y déceler une forme de regrets à être allé jusqu'au bout d'un plan qu'elle avait désapprouvé dès le départ.
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— et cætera
Lun 14 Déc - 20:48


tu esquisse un sourire en coin, il a l'air de ne plus savoir où il en est le brun. ça t'amuse un peu, surtout que tu vois bien son regard, tous les sentiments qui se pressent dans ses yeux. toute la confusion dont il fait preuve. et finalement, il y a cette blonde qui entre dans ton champ de vision, qui cherche et qui te dit qu'elle a trouvé. et puis il y a cette détonation, ce nuage, ce tremblement. il se passe quelque chose et la panique commence à prendre le petit groupe, la foule. vous entendez des cris au loin et tu regardes l'horizon un moment, interdite. putain, qu'est-ce qu'il se passe ? vous pensez pas qu'il faudrait aller voir ? que tu souffles, interdite. ça franchit tes lèvres sans que tu puisses le retenir. peut-être qu'il y a des gens qui ont besoin d'aide... les cris te laissent imaginer ça. ils sont lointains et vous les attendrez sûrement après les secours mais tu ne peux pas juste rester là, spectatrice.
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Mar 15 Déc - 22:30


Annabel essaie de se forcer à inspirer et expirer, pas franchement certaine que son corps se souvienne encore de comment la respiration fonctionne. Elle est pourtant à peu près certaine que sans oxygène, elle va réellement faire un malaise. Son coeur tambourine dans sa poitrine et si la jeune femme a la tête qui tourne, elle se tait parce qu’elle veut savoir où se trouve sa chère petite Oona avant de pouvoir dire quoi que ce soit. Pour une fois, Annabel ne prend pas sur elle et lève grand les yeux au ciel quand elle entend Antigone dire qu’ils sont partis devant et qu’elle a été retardée. Pourquoi n’est-elle pas surprise ? Elle a bien fait quelques efforts pour être plus présente pour sa fille ces derniers temps mais ce n’est pas encore ça… Annabel soupire, s’apprête à sortir son téléphone quand Evan se tourne vers elle pour lui demander ce qu’elle fait là. Elle secoue doucement la tête, tend son téléphone à Antigone. “Tiens.” espérant sincèrement qu’elle parviendra à les joindre avant de se tourner vers Evan, continuant de secouer la tête, perdant ses mots. “Je… c’est l’histoire de ce gars… Je sais pas, c’était le truc de trop mais... “ Mais je n’aurai pas dû, pense-t-elle, sans le dire. Pas au milieu d’une foule de manifestants. “Toi ?” demanda-t-elle, même si elle s’intéresse surtout à comment sortir de la foule plutôt que de savoir pourquoi il y est allé. Il aurait bien le temps d’en discuter plus tard. “C’est plus prudent de se disperser…” souffle-t-elle quand Blythe propose qu’ils aillent aider. C’est tout simplement hors de question. Ils doivent se mettre en sécurité, il faut qu’ils récupèrent Thomas et Oona et partent d’ici, se mettre tous en sécurité. “Les secours seront là pour eux.” répond-elle, posant son regard sur Evan pour avoir son soutien.
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— et cætera
Mer 16 Déc - 21:24


Hestia n’était pas à proprement parlé employée par Sasha. Pas encore. C’était une recrue potentielle, que la jeune femme voulait dans son équipe à cause de sa personnalité. Et aussi car donner des leçons a des plus jeunes quant à la gestion de l’impulsivité et de l’acceptation de sa part d’ombre était plutôt jouissif pour elle. C’était une satisfaction qu’elle avait. Former et apprendre. Voir les évolutions en termes de personnalité, de caractère. L’homme alcoolisé s’était vite barré, probablement effrayé par l’aura que dégageait Sasha. Il était presque admis qu’en s’approchant suffisamment près d’elle, on pouvait l’entendre grogner. Prête à bondir, arracher une tête, trancher une jugulaire ou insérer délicatement une lame tranchante entre les vertèbres d’une personne et la remuer afin d’anéantir toute possibilité pour la personne de se voir à nouveau marcher, sur ses deux pieds. « Tu as raison. Et c'est pour cette raison que je ne relèverai pas la pointe d’irrespect et de colère que j’entends dans ta voix. » Elle lui lance un regard presque noir. Le bruit d’une explosion fit relever la tête à Sasha. Puis une seconde. Elle haussa un sourcil. Ça, ce n’était pas prévu. Et ce n’était pas elle. Son équipe et elle ne faisait pas dans les attaques à la bombe. La voix de la jeunesse impulsive la tire de ses pensées. « Je bosse, justement. Et on vient de m’interrompre. » Elle serra les mâchoires. Un vent de panique allait probablement s’emparer de la foule et mettre à mal toute la mission de la jeune femme. Elle jeta un coup d’œil autour d’elle, aperçoit du regard cette jeune femme blonde qu’elle suivait. Entourée d’autres personnes, quelque chose interpelle Sasha. A l’exception de quelques rares personnes, toutes ont sursautées et ont regardés autour d’elles, cherchant à comprendre ce qu’il se passait. Toutes sauf elle. Elle n’a pu entendre le nom de cette femme, ayant été dérangée. Sasha pose à nouveau son regard sur Hestia, qui sourit. « Non, sauf si tu veux mourir. On a plus intéressant à faire ici. » Elle marque une courte pause. « Enfin, moi. Vu que tu ne bosses pas pour moi. » La jeune femme s’approche alors du petit groupe. « Vous allez bien ? Vous savez ce qu’il s’est passé ? » dit-elle d’une voix tremblante. « Je... je... mon frère était devant je crois qu’il est là-bas, enfin je n’sais pas, j’ai pas de téléphone sur moi.. Je.. je peux emprunter l’un des vôtres ? Je veux juste être sûre qu'il va bien... oh mon dieu, j'espère qu'il va bien... » Tout son corps entre en scène, des larmes coulent sur ses joues, elle renifle, s'essuie le nez d'un revers de la manch, ses mains tremblent. Sasha est douée pour jouer. Yvana encore plus.
Evan Abott
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Jeu 17 Déc - 11:59




— do you hear the people sing?
NOVEMBER 2020 / TC#4

La fumée n’indique rien de bon. Rien de bon du tout. Et alors que ses yeux fixent le nuage qui s’élève dans le ciel, Evan se demande : est-ce que l’avion qui transportait sa mère et sa sœur, a laissé derrière lui un chemin noir, comme celui-ci ? Il ignore ce qui s’est passé et dans cette fin de marche, il y a du mouvement. Plus personne ne veut manifester, non. Tout le monde veut survivre. Alors Evan se concentre sur Annabel. Il l’observe aider An, lui porter main forte, mais il ressent, au fond, sa peur. Elle aussi, est terrifiée. Quand elle lui répond enfin, il sent bien qu’elle est troublée, et que ça ne sert à rien, comme conversation. Pas maintenant. Il ramasse sa pancarte en guise de réponse et acquiesce de la tête. Ce n’est pas une bonne idée, de rester là.

« Il faut se mettre en sécurité, oui. Nous sommes trop nombreux pour réussir à apporter la moindre aide là-bas. » Il n’est pas difficile d’entendre la panique générale, plus loin. Des cris, des brouhahas de conversation. Non, le mieux, c’est de s’éloigner. Alors Evan attrape la main d’Annabel et alors qu'il est prêt à se barrer, une femme s’approche. Les larmes sur les joues, le visage bouffé par la tristesse. Il l’aurait royalement ignoré, par le passé. Quand il ne cherchait pas à être meilleur, à être plus… gentil. Mais tu as changé, Evan, non ? Il coince sa pancarte entre ses jambes et tend son téléphone, qu'il sort de sa poche de veste. Il le déverrouille avec l'emprunte au dos.

« J’espère qu’il vous répondra. » Qu’il ajoute, observant les alentours. « Nous devrions bouger. »

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— et cætera
Dim 20 Déc - 5:01




do you hear the people sing?
NOV 2020 / TC#1

elle l'avait discrètement imitée, à yvana. dans une imitation enfantine, méprisante et pourtant pleine d'admiration. parce que quand bien même elle aimait bien, ne pas respecter son aînée, elle n'en était pas moi une ouverture potentielle sur une vie meilleure.. et alors qu'elle se dirigeait vers la foule en délire, son inconscient l'empêche d'avancer plus. elle devait faire demi-tour et rejoindre son mentor. elle avait beau être une forte tête, rien jusqu'ici n'avait encore eu raison de son inconscient besoin d'encadrement. dans un grossier et insultant roulement des yeux vers le ciel, elle fait volte-face et se rapproche d'yvana. bras croisé, elle s'avoue vaincue et se lance à son tour à l'aveugle, dans le petit jeu de celle pour qui elle espérait travailler un jour. ramenant son téléphone, éteint qui plus est, à l'oreille, elle fait mine de raccrocher quand elle s'approche du groupuscule. « a-alors ? tu as eu notre frère au téléphone ? » elle dépose sa main droite sur le dos d'yvana, fallait bien s'occuper comme on pouvait. elle n'attend pas de réponse, et l'air incroyablement vrai, - pourtant hypocrite - elle mime l'inquiétude, la peur, l'angoisse ; tout ça à la perfection.

finalement, peut-être que son angoisse était réelle ? peut-être sentait-elle une nervosité grimper à vitesse grand V dans sa gorge quand elle pensait à ses deux amoureux. parce que oui, ils ne devaient pas être là, mais eux-mêmes étaient les rois de l'impro. à deux ils partaient partout. elle regarde un peu autour d'elle, son angoisse se mêle parfaitement à la foule, et elle attend un signal, un ordre, quelque chose pour la tirer de la réalité. après tout elle n'était qu'une jeune adulte un peu trop ravagée.
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— et cætera
Mer 23 Déc - 21:47


C'est une vague de tristesse qui s'abat sur elle, une vague qui déferle et occulte tout le reste alors qu'Antigone reste debout, comme figée, incapable de bouger maintenant que le mal a été fait. Elle sent la peur d'Annabel, le courage qu'elle se force à adopter pour Evan alors qu'elle, elle, elle n'en a que pour cette tristesse que le coup d'éclat de Vox Populi a fait naître et qui irradie de part en part de son corps. Elle la sent remonter, se briser contre ses lèvres et y mourir, parce qu'elle ne peut rien dire aux gens qui sont là, rassemblés autour d'elle, paniqués à l'idée qu'on s'en prendra peut être à eux, alors qu'Antigone sait que ce n'est pas le cas. Ce n'est pas à eux d'avoir peur mais ce sont eux qui sont terrorisés après avoir assisté à pareille folie, terrorisés à l'idée que ça puisse recommencer, plus fort encore, que ce n'est que le début, alors que ça ne devrait être que la fin. Elle avait été contre dès le départ, dès qu'il avait été question de violence. Elle avait secoué la tête tout au long de l'exposé de cet homme dont elle avait refusé de retenir le nom, par mépris pour cette idée qu'il défendait avec tant de passion qu'elle parvenait presque à en dissimuler l'horreur, mais elle n'avait rien pu faire pour les en retenir. Elle avait été impuissante face à leur colère et se retrouve désormais impuissante face à la peur de ces gens autour d'elle, qui s'agitent et hésitent quant à la posture à adopter. Merci. Elle se saisit du téléphone d'Annabel et tape ce numéro qu'elle connaît par coeur, celui de Thomas, pour l'avoir donné et répété tant de fois. Cet été, loin de lui, elle n'avait fait que ça avant qu'on lui rende son portable : demandé à ce qu'on l'appelle. Elle voulait entendre sa voix, ne serait-ce que quelque secondes, même celle un peu distante de son répondeur où il l'invitait à chaque fois à laisser un message, chose qu'elle faisait de bonne grâce. C'est moi. J'ai, euh, mon téléphone vient de se casser et Annabel m'a prêté le sien. Tu peux me rappeler ? S'il te plait ? Tu sais ce que je pense de ce qui s'est passé mais j'ai besoin de savoir que tu vas bien. Je... Rappelle-moi. Elle raccroche avant de flancher, d'en dire trop peut être, et se rapproche d'Annabel et Evan. Ca t'ennuie si je le garde ? Je lui ai demandé de me rappeler. Et cette vague de tristesse continue à se répandre en elle, à noyer ses pensées et sa logique. Elle ne pense plus aux autres, plus à Oona. Elle ne pense plus qu'à lui, toujours lui.

@thomas spark @annabel zimmer @evan abott

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— et cætera
Mar 29 Déc - 18:14


c'est la panique. ça s'entend, ça se voit et même dans votre groupe, les avis divergent. t'aimerais pouvoir aider, tandis que les autres pensent qu'il est préférable de se séparer pour limiter les dégâts. en soi, ils n'ont pas tort, mais y'a cette petite voix dans ta tête qui te hurle de ne pas laisser les personnes sur les lieux du drame seules. il y a certes les secours, ils ont raison, mais vont-ils arriver en nombre suffisant ? vont-ils avoir besoin d'aide, même si c'est pour tenir la main d'une personne mal en point ? t'es comme ça, tu ne peux pas penser une seule seconde à ne pas porter main forte alors que tu es si près des lieux. et si c'était toi, là-bas ? qu'est-ce que tu penserais des gens qui sont juste partis sans se retourner une seule seconde. ok, séparons-nous., ils n'ont pas besoin de savoir que tu vas partir pour rejoindre les lieux et au moins faire le minimum. t'as fait une formation de secouriste, t'es capable d'au moins voir qui sont les personnes qui ne respirent plus. y'a la rousse qui vous demande si quelqu'un a un téléphone, le brun qui lui file sans réfléchir une seconde et tu souris de voir tant de bonté. il faut que tu bouges.
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EP 5 : DO YOU HEAR THE PEOPLE SING? (TC#4)
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